Les ouvrages présentés ci-dessous ont été soit édité par Espaces Marx, soit avec la contribution d’Espaces Marx Aquitaine. Bonne lecture ! On peu les commander, ou venir les acheter au siège d’Espaces Marx Aquitaine.
- LES RÉVOLTES POPULAIRES EN AQUITAINE est arrivé. Un beau cadeau pour vous et vos proches.
Les révoltes populaires en Aquitaine
Les 11 et 12 juin 2021, s’est tenu au Musée d’Aquitaine de Bordeaux, un colloque d’histoire, intitulé « Les révoltes populaires en Aquitaine des Temps modernes à nos jours, des Pitauds aux Gilets jaunes ».
Marqués par l’épisode des Gilets Jaunes, nous ne pouvions ignorer les analogies avec d’autres révoltes, d’autres colères sociales, aux comportements humains récurrents, permanents qui dépassent et transcendent les situations historiques particulières.
Le colloque a réuni plus d’une vingtaine de chercheurs, historiens, militants syndicaux ou associatifs, qui ont remis en évidence leur travail sous cet éclairage. Beaucoup d’ailleurs sont des amis ou des proches d’Espaces Marx 33, qui a appuyé, avec IAES (Institut Aquitain d’Histoire Sociale), l’association PourQuoiPas et bien sur les éditions d’Albret cette démarche initiée par Pierre Robin, Alexandre Fernandez et Jean Pierre Lefèvre.
Redécouvrir la révolte des Pitauds, celles des Croquants du Périgord, sans oublier les gemmeurs des Landes, ou les Ormistes bordelais, en passant par les insurgés lot-et-garonnais, plus près de nous les luttes ouvrières du début du XXè siècle, influencées par le syndicalisme révolutionnaire, les adeptes de la grève générale ou de sabotage, les grèves des dockers de Bayonne, sans éviter ni le Front Populaire, ni la Résistance et Mai 68, pour aboutir aux Gilets Jaunes.Cette confrontation des événements présentés et étudiés apporte des éléments qui peuvent aider à comprendre la révolte comme phénomène social itératif et d’analyser en particulier, le moment décisif où l’addition des colères, des mécontentements individuels, se cristallisent dans le « « non ! ce n’est plus possible ! », pour basculer dans l’action collective.
Des études et rappels qui sont aujourd’hui rassemblés dans le livre des actes du colloque : LES RÉVOLTES POPULAIRES EN AQUITAINE de la fin du Moyen Âge à nos jours. Il est édité aux éditions d’Albret, une coédition d’Espaces Marx, l’IAES et l’association PourQuoiPas 33. Sortie en librairie et en commande le 10 décembre 2021
Pour passer vos commandes : Bon_Commande Livre_Révoltes_Aquitaine
Espaces.MarxBx@gmail.com ou assopourquoipas33@gmail.com au prix de 20 € ou Editions d’Albret : pierre.robin@wanadoo.fr, 8 rue des Bécassines, 33980 Audenge
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« Le guide du Bordeaux colonial et de la métropole bordelaise » publié par les éditions Syllepse.
Bordeaux s’est développé en jouant un rôle essentiel dans la constitution de l’Empire français. Ce livre s’intéresse à l’histoire de la ville à travers les noms de rues, voies et autres lieux choisis pour honorer ceux qui ont contribué à la construction de la France coloniale.
Ce n’est pas, le plus souvent, en tant que négriers, esclavagistes, sabreurs, administrateurs coloniaux, théoriciens du racisme que beaucoup de personnalités ont été honorées. Elles l’ont été pour d’autres raisons mais elles ont été clairement engagées dans le système colonial. Bien des bienfaiteurs de la ville ont fait ruisseler un peu de leur fortune accumulée par la production et le négoce des produits coloniaux issus de l’esclavage et du travail forcé. Bien des militaires et des hommes politiques honorés ont contribué à leur ouvrir et à protéger leurs marchés. Bien des universitaires ont apporté la caution scientifique justifiant la domination. Ce guide n’ignore pas les quelques anticolonialistes à qui une place a tout de même été faite dans la ville. Il visite quelques lieux de mémoire et propose quelques coups de projecteur sur des aspects peu enseignés de l’histoire coloniale. Que ce guide permette de voir la magnificence de la ville sous un autre jour. Qu’il invite à d’autres promenades. Qu’il contribue à décoloniser les imaginaires. C’est un produit de haute nécessité dans la lutte contre toutes les formes de racisme.
Bon de commande : Bon_Commande Livre_Guide_Bx_Colonial
Il a fait l’objet le Mardi 19 Mai à 18h00 en Visioconférence, d’une présentation à l’occasion d’une rencontre organisée par Espaces Marx, avec une partie des auteur-es. Ce livre devrait être publié en juin aux éditions syllepse, au prix de vente public 10 euros pour un livre de 252 pages format poche. Ce livre sera disponible au siège d’Espaces Marx. Ont participé à cette soirée pour nous présenter leurs travaux : André ROSEVEGUE, Gérard CLABE, Jean-François MEEKEL, Bertrand GILARDEAU,… Sandra MERLET, Martine DESCOUBES, …. étaient excusées.
Un article de Sud-Ouest présentant le livre : https://www.sudouest.fr/2020/05/19/un-guide-sur-et-contre-le-bordeaux-colonial-7497371-2780.php
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« Scène privée dans la scène de l’Histoire »Entretiens avec Jean-Paul ABRIBAT
Philosophie, sociologie, psychanalyse, marxisme, communisme, sont quelques uns des investissements intellectuels et des champs explorés par Jean-Paul Abribat, universitaire et intellectuel engagé, tout au long de sa vie. Le titre de cet ouvrage résume bien la problématique qui a travaillé et qu’il travaille tout au long de ces échanges extrêmement riches. Il explore un des grands questionnements de nos sociétés modernes, profondément par la logique capitaliste : comment faire société avec une multitude d’individus aux histoires singulières sans nier la réalité concrète de chacune de ces histoires dans la grande histoire commune de l’humanité. Pas si simple, et si Marx et Freud avaient à voir… en passant par Lacan, Lénine, Bourdieu, Engels, Mao, Lainé, Roger, Weber, Hegel, Durkheim, Montaigne, Spinoza, Proudhon, Mendès France, Leroi-Gourhan, Staline, Touraine, Leys, Debord, Balandier, Foucault, Althusser, Badiou, Luxembourg, Bakounine, Trotski, Furet, Lukacs, Mury, Onfray, Sartre, Camus, Castoriadis, Deleuze, Guattari, Barthes, Lévi-Strauss, Labica, Dubet, Gurvitch, Flottes, Chassaing, Matisson, Geismann, Navarri, … Evocations, anecdotes, débats, cheminements, recherches, confrontations, … « Il ne suffit pas de revisiter, il s’agit d’inventer aujourd’hui et ce n’est pas facile…!»
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« La classe ouvrière c’est pas du cinéma »
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« Femmes, travail, métiers de l’enseignement, rapports de genre, rapports de classe »
- « Chronique des idées reçues : combattre la domination » par Gérard LOUSTALET-SENS, aux Editions Les Nouvelles de Bordeaux
- « Bordeaux et la commune » de Jacques GIRAULT, aux éditions FANLAC
- « Sous les grands pins – Mon passé, mes espoirs » de Raymond LAGARDERE
Toujours disponible (12Euros)
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Raymond LAGARDERE, adhérent d’Espaces Marx, vient de nous quitter à 95 ans…. » Des larmes de résine coulent dans le massif landais depuis samedi. Les obsèques de Raymond Lagardère ont lieu ce mercredi 13 janvier à 14h30 au cimetière de Saint-Symphorien à l’occasion d’une cérémonie laïque. » (Article de Sud-Ouest).
Complément ajouté dans la réédition de 2011, page 143 et suivantes :
ALORS… ON FAIT AVANCER !
Par Raymond LAGARDERE (Ecocommuniste avant l’heure!)
En juillet 2004, j’ai raconté un parcours, au cœur de l’exploitation de résine des pins maritimes de Gascogne. Le but était de mémoriser la lutte des résiniers autant sur le champ social que sur des propositions économiques. Durant des décennies, j’ai assumé des responsabilités premières dans leur organisation CGT, à structure régionale. Depuis 1990, fin programmée, sûrement depuis longtemps, de la production de résine, sa reprise revient cycliquement d’actualité, de source sérieuse, certes, mais limitée.
Dans cette mouvance, mon ami Claude Courau, ancien de la profession, que l’irrégularité des rémunérations avait chassé, et parvenu à la retraite, a cherché et découvert un système pour produire différemment. Ce système, novateur, permet l’écoulement du produit, en vase clos, donc à l’abri de l’air et de l’eau. Incontestablement, le procédé valorise considérablement la qualité de la résine, par rapport aux systèmes antérieurs. Des pays étrangers s’y sont intéressés. Par exemple, la Finlande avait invité Claude à venir présenter sa découverte. Notre presse régionale en avait parlé. Ce projet n’a pas eu de suite. Avec Claude Courau, nous expliquons, devant des auditoires de compositions diverses, que la résine n’est pas un produit obsolète, contrairement à ce qui a été colporté ces dernières dizaines d’années. Globalement, la résine est particulièrement riche par ses composantes. D’innombrables parties sont industriellement recherchées et utilisées. Des spécialistes affirment même qu’elles sont irremplaçables dans plusieurs fabrications. […]
Courte vue
Chaque fois que l’on parle de remettre en route la résine, le public exprime son accord. Il y a tout de même des résistances, des oppositions qui pour le moment s’imposent. Ce sont sûrement et essentiellement les groupes industriels qui ne se soucient que de rentabilité. Le problème c’est que ces « puissants » sont écoutés par les politiques placés aux commandes du pays, et qui ne sont guidés que par le marché. De ces politiques à courte vue, j’en garde le souvenir.
Dans les années de 1965 à 1970, le réseau gascon des chemins de fer économiques a été détruit. C’était un réseau structuré remarquablement, desservant intelligemment le massif forestier. Créé vers 1860 pour l’essentiel et en 1906 pour le tronçon Luxey-Mont-de-Marsan. Tous les produits forestiers allant dans les ports ou les industries transitaient par là. S’y ajoutait le trafic voyageur. Au lieu de moderniser par l’investissement, les politiques et le préfet ont cédé aux pressions, et démoli réseau et personnel. Imagine-t-on aujourd’hui le soulagement routier si ce réseau existait encore, et bien sûr modernisé. Là aussi, ceux qui s’opposèrent, la CGT en particulier, furent qualifiés de passéistes. Dans les mauvais coups, il y a toujours un problème de rentabilité. L’intérêt général, le côté humain, ne comptent pas, ou peu.
Des propositions
Cela me fait revenir à la résine. Dans le débat, ou les débats en cours, il est, je pense, judicieux et peut-être obligé de jeter en avant des idées toutes simples, pour que se déroule la démarche de réactualisation de cette branche économique. […] Sur cette lancée, ce n’est pas seulement l’activité sur la résine qui est en jeu. Elle ne constitue qu’une petite partie de la question forestière en Aquitaine, et au-delà. Il y a une publicité qui affirme, parlant du cochon, « dans le cochon, tout est bon ». Eh bien, il faut savoir qu’il en est de même dans notre pin maritime. Quand on l’exploite, il ne devrait pratiquement rien rester sur le chantier. Mais à l’image de ce qui se pratique couramment, n’est exploité que ce qui est rentable sur le marché. Ainsi, pour le pin maritime, le principal se passe autour du sciage et de la papeterie. Le reste est soit à l’abandon, ou en difficulté, considéré comme non rentable. Pourtant, grâce aux recherches, on sait depuis des dizaines d’années fabriquer des produits utiles au quotidien.
Finalement, cette façon de gérer est nuisible. Les bois non utilisés, laissés sur les coupes, sont préjudiciables à la bonne santé de la forêt. A ce sujet, les chercheurs pourraient s’exprimer, car la santé forestière est à l’ordre du jour. Par les tempêtes successives, la nature nous le rappelle. Une question survient : les méthodes culturales d’aujourd’hui ne fragilisent-elles pas nos forêts ? Les ravages provoqués par la chenille processionnaire sont extraordinaires, et les scolytes en plus. Certes, les actions de prévention n’ont pas été à la hauteur, avec l’excuse que c’est coûteux. Appel est fait à des interventions de la collectivité nationale, bien qu’il s’agisse majoritairement de propriétés privées. Il ne s’agit pas pourtant de rejeter le soutien public, car la forêt conditionne toute vie possible sur notre planète. Les forêts sont nos poumons.
Une aide sélective serait juste, car pour le moment le plus grand nombre de propriétaires s’interroge. Pour bénéficier des aides, il faut de la surface. Considérant le petit nombre de possédants, 10%, disposant de 60% du massif, on comprend vite qui influence les décisions dans la filière bois. Il faut savoir aussi que la Caisse des dépôts et consignations a créé plusieurs sociétés forestières et que nombre de compagnies d’assurances ont pas mal de surfaces. Sur un siècle, la propriété s’est donc transformée. L’exploitation, avec les progrès mécaniques, a évolué, et les travaux de régénération également. De mon point de vue, on peut se poser la question s’il est judicieux de toujours opter pour l’utilisation d’engins de plus en plus lourds pour les travaux forestiers, cela au titre de la performance. Un matériel plus léger ne serait-il pas davantage approprié, parce que moins agressif pour l’environnement ? […] Dans l’évolution, il faut remarquer la recherche acharnée de réduire le cycle d’exploitation. Toute la recherche est fixée là-dessus. Le pin ce n’est pas du maïs, mais on nous explique qu’il faut rechercher la rentabilité. Cela ne me paraît pas être le bon chemin, notamment pour la qualité des produits. Concernant la qualité, des têtes pensantes ont inventé, il y a peu, le document dit de « certification ». Je ne vois pas encore ce que ça change. A l’évidence, sous nos yeux, tout se transforme.
La génération me précédant, c’étaient les bergers, puis les résiniers, les métayers, les bûcherons et scieurs, maintenant il n’y a plus que des « motorisés ». Avec les métayers et petits propriétaires existaient des îlots agricoles. Il est même sûr que les surfaces cultivées étaient supérieures à celles de maintenant.
Evidemment, on ne va pas revenir à cela. Mais je ne crois pas erroné et injuste de penser que les grandes surfaces agricoles d’aujourd’hui sont agressives pour la vie du massif forestier. A l’époque de leur création, pour s’inscrire intelligemment dans la protection de la forêt contre les incendies, il aurait été mieux d’opter pour des structures de taille familiale et disposées différemment. C’est ce que proposaient à l’époque la Fédération des métayers-gemmeurs CGT et aussi la Caisse de prévoyance des Landes de Gascogne.
Faire ou ne pas faire
Les tempêtes successives font ressurgir une question qui a marqué la vie en Gascogne : faut-il refaire, ou ne pas refaire notre massif forestier ? Ça et là on se bouscule pour le photo-voltaïque, c’est peut-être juteux. Ailleurs, on se demande si on va remettre du pin ou autre chose. Les anciens en ont tenté, des expériences : l’eucalyptus, le bambou, le tabac, la vigne, l’arachide, j’en passe.
C’est le pin maritime qui s’est imposé. Naturellement, dans le chantier de la reconstruction, il ne faut pas faire n’importe quoi. Pour chaque nature de terrain, il faut déterminer quelle essence est la plus adaptée. Nous avons des terres pour pas mal d’essences, les chênes bien sûr, les robiniers, les châtaigniers, les bois blancs, etc. J’ajoute, baser la recherche exclusivement sur le critère de la rentabilité me semble hasardeux. Sans doute que, par l’obligation d’accélérer la pousse par divers traitements, on peut nuire à la nature et par répercussion aux humains. Un massif forestier tient un rôle extraordinaire dans la vie de la planète, raison majeure pour le respecter et rester sérieux, et notamment proscrire l’utilisation de défoliants.
Une politique forestière novatrice
C’est dire l’importance de proclamer haut et fort que nous avons besoin d’une grande politique forestière, construite pour les humains. J’en viens à poser cette question fondamentale, et je ne suis pas le seul : « La France a-t-elle une politique forestière ? » Jusqu’à présent, chaque dizaine d’années, le gouvernement en place sollicite un rapport public, et saisit parfois le conseil économique et social. Sous des gouvernements différents, je me souviens des rapports de Jouvenel, Proriol, Bétolaud, Duroure, Bianco. Il y en a eu d’autres. Ceux que je connais avaient un point commun : chacun affirmait que l’on pouvait créer cent mille emplois dans la filière bois. C’est bien le contraire qui se produit. Autrement dit, du discours à la réalité, il y a un océan. Le besoin d’une politique forestière doit être abordé différemment. Il faut opter pour la voie démocratique et sortir des cloisons étanches. En vérité, il s’agit de pratiquer le débat national. Obtenir que tout le monde réfléchisse à ce qui est attendu de l’existence des forêts, de leur rôle dans et pour une société organisée. C’est une vaste ambition. Il faut la tenter puisque tous et chacun sommes concernés. On sait par avance que les idées ne manquent pas. Evidemment, il existe des antagonismes partant de situations sociales différentes et en opposition. Il faut faire accepter le débat démocratique justement parce que les intérêts en jeu ne sont pas identiques. Tout le monde sait que le propriétaire forestier attend des revenus, que l’industriel veut des matières premières à moindre coût, que le travailleur veut recevoir de quoi vivre décemment, que le chasseur veut pouvoir traquer son gibier sans difficultés, que le chercheur de champignons veut se rendre là où ils poussent, que le randonneur tient à circuler à son aise. Mais tous ont besoin de la forêt pour vivre, respirer. C’est donc bien à l’écoute de tous et par des échanges que pourra se construire notre politique forestière novatrice. Le résultat, obtenu avec les intéressés, ne sera pas arbitraire mais simplement démocratique.
Parvenu au terme de ce complément, estimé nécessaire au récit publié en 2004 et faisant l’objet de cette réédition, je me dois d’écrire que j’ai pensé laisser tomber le chantier en janvier 2010 lors du décès de mon épouse, après soixante et une années de parcours commun. Mais, dans ma tête, je revoyais cette foule de gens accompagnant ma défunte et la famille. La foule des grands convois funèbres pour un village comme le mien. Toutes les familles représentées, et d’autres en dehors de nos murs. Je revoyais les syndicalistes de la CGT, les politiques, les mutualistes, les structures forestières, les élus, venir nous témoigner leur sympathie solidaire. Dans nos activités, nous nous étions côtoyés ou affrontés et nous avions souvent lutté ensemble. Ce regard porté sur un pareil événement m’a réveillé dans ma peine, et incité à reprendre la réflexion et le stylo. Alors, je me suis remis à la mémoire et à tracer des perspectives qui, de mon point de vue, sont indispensables et à la portée des gens si peu qu’ils s’en occupent. La richesse existe, mais outrageusement accaparée par une caste. Pour tous les autres, restent les miettes, la précarité et les soucis de toute nature. M’inspirant du vécu et des pas en avant franchis par la lutte, je crois raisonnablement que l’on peut, que l’on doit, construire une société nouvelle digne d’un pays comme la France, riche de son histoire.
Naturellement, ce chemin appelle, exige que les citoyennes, les citoyens décident, comme l’on dit « de mettre la main à la pâte ».
Avril 2011.