Rencontres pour découvrir MARX

A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl MARX, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. nous mettons en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX ».

 

Les textes des interventions :

  • Vincent TACONET, Vice-Président d’Espaces Marx, Professeur de Lettres Classiques, est intervenu sur le thème « Marx : La religion comme opium ? »

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       * Bernard COUTURIER, philosophe, est intervenu  sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

Vidéo réalisée par Sylvain FLIPO.

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Les prochains rendez-vous de cette initiative  auront lieu

 

– le Mardi 11 décembre à 18h30, à l’Amphi PITRES à l’Université de Bordeaux, 3 Place de la Victoire, Matthieu MONTALBAN, économiste, interviendra sur le thème de « Marx et le matérialisme historique »,

Matthieu

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– le Mardi 13 Novembre à 18h30 à l’Amphi PITRES, à l’Université de Bordeaux, 3 Place de la Victoire, Vincent TACONET, Vice-Président d’Espaces Marx, Professeur de Lettres Classiques, interviendra sur le thème « Marx : La religion comme opium ? »

La religion est le soupir de la créature opprimée, l’âme d’un monde sans coeur, comme elle est l’esprit de conditions sociales d’où l’esprit est exclu. Elle est l’opium du peuple.L’abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l’exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu’il renonce aux illusions sur sa situation c’est exiger qu’il renonce à une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc en germe la critique de cette vallée de larmes dont la religion est l’auréole“. Extrait de Karl Marx, Introduction à la Contribution à la critique de la philosophie du droit de Hegel (1843), « La critique du ciel se transforme en critique de la terre » https://www.marxists.org/francais/marx/works/1843/00/km18430000.htm

https://www.lepoint.fr/dossiers/hors-series/references/vivre-sans-dieu/karl-marx-la-religion-est-l-opium-du-peuple-16-12-2017-2180496_3511.php

Avec Vincent TACONET VincentTACONET

– le Mardi 20 Novembre à 18h30, Bernard COUTURIER, philosophe, interviendra sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

Avec Bernard COUTURIER (Debout) BernardCouturier

– le Mardi 11 décembre à 18h30, à l’Amphi PITRES à l’Université de Bordeaux, 3 Place de la Victoire, Matthieu MONTALBAN, économiste, interviendra sur le thème de « Marx et le matérialisme historique »,

Avec Matthieu MONTALBAN Matthieu

Nous pouvons aider à reconstruire l’espoir d’un autre monde, d’une société, de politiques plus justes socialement, plus efficace économiquement, plus démocratique dans un monde Paix et de coopération.

Allez, on continue…

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Mardi 23 octobre à 18h00 Conférence-Débat

 

avec la participation de Yvon QUINIOU

 

sur le Thème : « Marx et l’humanisme ! »

 

Amphi PITRES à l’Université de Bordeaux 3, Place de la Victoire à Bordeaux, Accès Tram, Bus 1, 11, Ect…

 

YvonQUINIOUyvon-quiniou-livre-une-critique-de-la-religion

« il n’y a pas de conception universelle du bonheur qui vaille pour chacun d’entre nous. S’il est bien lié à la satisfaction de nos aspirations, cette définition, purement formelle, ne nous aide en rien à en préparer la réalisation chez tous. Car ces aspirations (besoins, désirs, etc.) sont subjectives et, par ailleurs, seule l’expérience souvent nous apprend ce qui nous rend heureux. Enfin, il y a le rôle de la société et de l’histoire qui témoignent d’une inventivité inouïe dans l’ordre des formes de bonheur que l’homme peut connaître, liée aux modifications qu’il subit au long du temps. D’où la question : comment fonder rationnellement et raisonnablement une politique, ici communiste, sur l’idéal à venir d’un bonheur de tous aussi indéterminé ?

La démarche pour résoudre cette difficulté consiste à tenter de la traiter sur un terrain que l’on peut dire scientifique, en essayant de corréler la question du bonheur à celle des occurrences matérielles qui permettent d’y parvenir, sans définition a priori de son contenu. Disons qu’il s’agit de permettre aux potentialités humaines de vie, équivalentes pour l’essentiel chez tous, de pouvoir se réaliser et d’offrir ainsi une vie épanouie à chacun, riche en besoins et éprouvant le besoin de cette richesse, telle que Marx en parle dans les Manuscrits de 1844. Ce serait là le bonheur d’un point de vue marxien, qui n’en exclut pas une approche qualitative : la satisfaction des besoins et des capacités les plus hauts dans la hiérarchie de ceux-ci. C’est le communisme raffiné auquel Marx aspirait et qu’il opposait au communisme « grossier », enfermé dans une vision médiocre de la vie inspirée de la bourgeoisie. Et celui-ci est lié à l’activité de l’homme car c’est elle qui lui permet d’actualiser ses potentialités et donc de connaître le bonheur en acte(s). » Extrait d’un texte d’Yvon Quiniou, publié dans la revue « cause commune »

https://www.causecommune-larevue.fr/bonheur_et_communisme

Une petite Bibliographie des livres publiés par Yvon QUINIOU

  • Qu’il faut haïr le capitalisme ; brève déconstruction de l’idéologie néolibérale•    Critique de la religion ; une imposture morale, intellectuelle et politique•    Les chemins difficiles de l’émancipation ; réponse à Marcel Gauchet et quelques autres•    L’art et la vie ; l’illusion esthétique ; de la mort à la beauté•    Pour une approche critique de l’islam

    •    Nietzsche ou impossible immoralisme

    •    Problemes Du Materialisme

    •    L’homme selon Marx ; pour une anthropologie matérialiste

    •    Misère de la philosophie contemporaine au regard du matérialisme ; Heidegger, Husserl, Foucault, Deleuze

    •    Atheisme et materialisme aujourd hui

    •    Retour à Marx ; pour le communisme

    •    Karl Marx (2e édition)

    •    L’ambition morale de la politique ; changer l’homme ?

    •    Etudes materialistes sur la morale

    •    Karl Marx

    •    Figures De La Deraison Politique

    •    Nouvelles études matérialistes sur la morale

    •    L’homme selon Marx ; pour une anthropologie matérialiste

    •    Nietzsche ou impossible immoralisme

Les prochaines dates envisagées qui se remplirons au fur et à mesure selon les contributions des adhérent-es et des ami-es d’Espaces Marx (Nous restons en attente des dates des contributions de Patrick RODEL, Laurent BOYER, Dominique JOBARD,  Matthieu MONTALBAN, …) :

 

– le Mardi 13 Novembre, André ROSEVEGUE, Animateur de l’UJFP, interviendra sur le thème « Marx Juif antisémite ? » à partir de son texte « La question juive » écrit en 1843,

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– le Mardi 20 Novembre, Bernard COUTURIER, philosophe, interviendra sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

BernardCouturier

Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018.

Reprenons l’offensive et continuons à faire grandir les fragiles pousses de la démocratie et de la justice sociale bien mises à mal par les actes politiques de Macron et de sa clique au service du projet de société rétrograde qu’ils servent avec zèle, comme ils servent le capitalisme et les grandes familles qui continuent de s’enrichir pendant le reste du monde s’enfonce progressivement dans la misère et la pauvreté. Il n’y a pourtant rien de fatal à tout cela ! De nombreuses forces existent pour ouvrir d’autres chemins au progrès social et humain, à l’émancipation et à la libération humaine. Elles sont aujourd’hui affaiblies et sous le coup des effets déformants des dernières élections présidentielles et législatives qui masquent en partie les possibilités de larges rassemblement pour des objectifs démocratiques, économiques et sociaux plus justes et plus humains. Nous pouvons aider à reconstruire l’espoir d’un autre monde, d’une société, de politiques plus justes socialement. Allez, on continue…

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A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl MARX, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. nous mettons en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018 et peut-être après, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX ».

Bernard

– le Mardi  18 Septembre, Bernard TRAIMOND, anthropologue,  présentera un exposé sur  » Marx chez les anthropologues : les différentes lectures qu’en ont fait les anthropologues », 18h Amphi PITRE Place la Victoire à Bordeaux – Université de Bordeaux

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– Le Mardi 2 Octobre, Henri PENA-RUIZ, Philosophe, interviendra sur le thème «  Karl Marx penseur de l’écologie », voir le livre qu’il a publié aux éditions du Seuil en 2018. A 18h Amphi PITRE Place la Victoire à Bordeaux – Université de Bordeaux

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– le Mardi 23 Octobre, Yvon QUINIOU, Philosophe, interviendra sur le thème « Marx et l’Humanisme »,

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– le Mardi 13 Novembre, André ROSEVEGUE, Animateur de l’UJFP, interviendra sur le thème « Marx Juif antisémite ? » à partir de son texte « La question juive » écrit en 1843,

BernardCouturier

– le Mardi 20 Novembre, Bernard COUTURIER, philosophe, interviendra sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

– le Mardi 27 Novembre,

– le Mardi 11 décembre,

Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018, autour du thème : « De quoi (R)évolution(s) est-il le(s) mot(s) ? » pour paraphraser le philosophe Alain BADIOU. N’est-il pas temps de revisiter ce, ces termes, afin d’entreprendre à la racine des choses, donc avec radicalité, la transformation des rapports sociaux dont notre siècle a besoin pour affronter tous les enjeux auxquels nous sommes confrontés : crise écologique, crise économique, crise démocratique, crise sociale…. ? Premières réponses positives Bernard FRIOTLaurent MELITO, Michel PERNOT, Dominique BELOUGNE et Vincent TACONET,…

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Bernard Friot a exposé son projet alternatif sur les retraites devant un auditoire de 350 personnes, vendredi soir, au Sterenn de Trégunc

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Le prochain rendez-vous de cette initiative  aura lieu le

Mardi 12 juin à 18h30 Conférence-Débat

A l’Amphi FABRE 3 Place de la Victoire à l’Université de Bordeaux,

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Avec la participation de Henri PENA-RUIZ, Philosophe et écrivain français, Agrégé de l’université et docteur en philosophie, qui nous présentera « Marx et la dialectique de l’émancipation »,

Penseur de la laïcité internationalement reconnu, Henri Pena-Ruiz travaille sur les différents registres de l’émancipation humaine. Dans cet esprit, il vient publier son troisième livre sur Karl Marx. Pour lui, la justice sociale et les « dispositifs juridiques » (lois) sont des moyens complémentaires de défendre la laïcité. D’où son effort pour penser aussi les mécanismes de l’exploitation capitaliste et de l’exclusion sociale. Dans cette perspective, il a consacré deux livres importants[réf. nécessaire] à l’œuvre de Marx, dont il montre qu’il n’est nullement responsable du stalinisme et des réalisations historiques qui ont caricaturé le message émancipateur de l’auteur du Capital. Dans un interview imaginaire de Karl Marx (Entretien avec Karl Marx, Plon, Paris 2012) il met en évidence l’actualité d’une telle pensée à l’âge d’un capitalisme mondialisé destructeur des droits sociaux. Son ouvrage de synthèse approfondie intitulé Marx quand-même éclaire plus largement cette pensée en en montrant la dimension démystificatrice et émancipatrice par rapport aux préjugés de notre époque et aux nouvelles figures de l’exploitation capitaliste.

Une petite Bibliographie : – Les Préaux de la République (ouvrage collectif), Minerve, 1990. – La Laïcité, Flammarion, collection Dominos, 1998. – L’École, Flammarion, 1999. – Dieu et Marianne : philosophie de la laïcité, PUF, collection Fondements de la politique (1999 ; 2e édition revue et augmentée, 2005) ; Prix de l’instruction publique en 2000. – La Laïcité pour l’égalité, Fayard, Mille et une nuits, 2001. – Le Roman du monde, légendes philosophiques, Flammarion, Champs, 2001. avec Jean-Paul Scot. Un poète en politique. Les combats de Victor Hugo. Flammarion, 2002. (ISBN 978-2-08-210059-5) – La Laïcité, GF, collection Corpus, 2003. – Qu’est-ce que la laïcité ?, Gallimard, collection Folio actuel, 2003. – Leçons sur le bonheur, Flammarion, 2004. – Histoire de la laïcité. Genèse d’un idéal, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Culture et société » (no 470), 2005. – Qu’est-ce que l’école ?, Gallimard, collection Folio-Essais, 2005. – Grandes légendes de la pensée, Flammarion, 2005. – Histoires de toujours : Dix récits philosophiques, Flammarion, 2008. – La Solidarité, une urgence de toujours, Agora Éducation, 2010. – Qu’est-ce que la solidarité – le cœur qui pense, Éditions Abeille et Castor, 2011. – Entretien avec Karl Marx, Paris, Plon, 2012. – Marx quand même, Paris, Plon, 2012. – Dictionnaire amoureux de la laïcité, Paris, Plon, 2014. Karl Marx penseur de l’écologie, Au Seuil, 2018.

 

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A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl MARX, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. nous mettons en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018 et peut-être aprés, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX ».

Le prochain rendez-vous de cette initiative  aura lieu le

Mardi 19 juin à 18h30 Conférence-Débat

A l’Amphi FABRE 3 Place de la Victoire à l’Université de Bordeaux,

Jean-Marie

Avec la participation de Jean-Marie HARREY, économiste qui nous présentera une Conférence sur « Marx : productiviste ou écologiste ? »,

« Le XX° siècle s’achève sur fond de crise générale mondiale : le mode de production capitaliste s’est étendu à la terre entière et soumet peu à peu au règne de la marchandise toutes les activités humaines, mais, sans doute pour la première fois de son histoire, il produit deux dégradations majeures simultanées. La première est d’ordre social car, malgré un accroissement considérable des richesses produites, la pauvreté et la misère ne reculent pas dans le monde : 1,3 milliard d’êtres humains disposent de l’équivalent de moins d’un dollar par jour, autant n’ont pas accès à une eau potable et aux soins les plus élémentaires, 850 millions sont analphabètes, 800 millions sont sous-alimentés, au moins 100 millions d’enfants sont exploités au travail, et, durant les quatre dernières décennies, les inégalités entre les 20% les plus pauvres et les 20% les plus riches sont passées de 1à 30 à 1à 80. Ce désastre social touche même les pays les plus riches puisque les Etats-Unis comptent 34,5 millions de personnes vivant au-dessous du seuil de pauvreté et les pays de l’OCDE dénombrent 34 millions de personnes souffrant de la faim, une trentaine de millions réduites au chômage, et beaucoup plus encore dont la situation se précarise. La deuxième dégradation majeure concerne la nature et les écosystèmes gravement atteints ou menacés par l’épuisement de certaines ressources non renouvelables et par des pollutions de toutes sortes. De plus, la plupart des avis scientifiques convergent pour s’alarmer du risque de réchauffement climatique lié aux émissions de gaz à effet de serre. L’origine de cette crise écologique est sans conteste le mode de développement industriel mené sans autre critère de jugement que la rentabilité maximale du capital engagé, mais dont la légitimité était assurée par l’idéologie selon laquelle la croissance de la production et de la consommation était synonyme d’amélioration du bien-être dont tous les habitants de la planète bénéficieraient à plus ou moins long terme.

S’il peut être établi que la simultanéité de ces deux types de désastres, social et écologique, n’est pas fortuite, c’est-à-dire s’ils sont le produit du développement économique impulsé par l’accumulation du capital à l’échelle planétaire, et, pis encore, s’ils en sont le produit nécessaire, alors se pose la question de la rencontre de la critique marxienne du capitalisme et de la critique du productivisme chère aux écologistes. Or, non seulement ces deux critiques sont nées séparément, mais elles se sont développées largement l’une contre l’autre dans la mesure où la première a été identifiée pendant toute leur durée de vie aux expériences des pays dits “ socialistes ” dont les gâchis écologiques – comme sociaux d’ailleurs – n’étaient pas moindres que ceux des pays capitalistes, et où la seconde a longtemps hésité à replacer les rapports de l’homme à la nature dans le cadre des rapports sociaux. […]

Extrait d’un texte publié en 2001 par Jean-Marie Harribey :

Cliquer pour accéder à marxisme-ecologique.pdf

Une petite Bibliographie :

– Raconte-moi la crise, Éditions du Bord de l’eau, Lormont, 2009. – (Collectif) Altergouvernement, éditions Le Muscadier, 2012 – Pouvoir et crise du capital, Marx penseur du XXIe siècle (direction avec Matthieu Montalban), Éditions du Bord de l’eau, 2012. – Retraites, l’alternative cachée (direction avec Christiane Marty), Éditions Syllepse, 2013. – La richesse, la valeur et l’inestimable, Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste, Les Liens qui libèrent, 2013. – Les feuilles mortes du capitalisme, Chroniques de fin de cycle, Éditions du Bord de l’eau, 2014. – Les Lumières d’Adam Smith, La philosophie et l’économie en scène (co-direction avec Vanessa Oltra), Éditions du Bord de l’eau, 2016. – Contre l’allocation universelle (avec Seth Ackerman, Mateo Alaluf et Daniel Zamora), Lux, 2016. – Par ici la sortie, Cette crise qui n’en finit pas Les Liens qui libèrent, 2017.

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Une initiative des Éditions sociales pour le bicentenaire de la naissance de Marx.

Nous éditons un fac-similé de la première édition française du Capital.

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Le projet consiste en un coffret toilé qui comprend :

  • Un ouvrage relié pleine toile du fac-similé
  • Un volume d’annexes contenant les préfaces des éditions allemandes, des contributions sur l’histoire de la traduction française, sur Maurice Lachâtre et des lettres

Pour plus de renseignement, il y a le site des Éditions sociales : https://boutique.editionssociales.fr/?product=tshirt

Ce coffret coûte 100 euros en souscription (120 euros à parution, le 21 juin).

Les Éditions sociales

21, rue Mélingue

75019 Paris

Tél. 09 53 48 02 45

Fax 09 58 48 02 45

www.editionssociales.fr

ecrire@editionssociales.fr

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A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl MARX, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. nous mettons en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX ».

 

Le prochain rendez-vous de cette initiative  aura lieu le

 

Mardi 22 mai à 18h30 Conférence-Débat

 

Salle de Conférence, 15 Rue Furtado à Bordeaux (Prés de la gare Saint Jean), Accès Tram

 

l’Amphi Denucé 3 Place de la Victoire à l’Université de Bordeaux, étant indisponible,suite au Blocage du site de la Victoire par des étudiants,

Jean-Marie

Avec la participation de Jean-Marie HARREY, économiste qui nous présentera « la théorie de la valeur » chez Marx,

Une petite Bibliographie :

 

– Raconte-moi la crise, Éditions du Bord de l’eau, Lormont, 2009.

– (Collectif) Altergouvernement, éditions Le Muscadier, 2012

– Pouvoir et crise du capital, Marx penseur du XXIe siècle (direction avec Matthieu Montalban), Éditions du Bord de l’eau, 2012.

– Retraites, l’alternative cachée (direction avec Christiane Marty), Éditions Syllepse, 2013.

– La richesse, la valeur et l’inestimable, Fondements d’une critique socio-écologique de l’économie capitaliste, Les Liens qui libèrent, 2013.

– Les feuilles mortes du capitalisme, Chroniques de fin de cycle, Éditions du Bord de l’eau, 2014.

– Les Lumières d’Adam Smith, La philosophie et l’économie en scène (co-direction avec Vanessa Oltra), Éditions du Bord de l’eau, 2016.

– Contre l’allocation universelle (avec Seth Ackerman, Mateo Alaluf et Daniel Zamora), Lux, 2016.

– Par ici la sortie, Cette crise qui n’en finit pas Les Liens qui libèrent, 2017.

 

L’économie par terre ou sur terre ? Le Blog de Jean-Marie HARRIBEY, le 5 mai dernier

 

Karl Marx n’y croirait pas. Partout, on souffle ses deux cents bougies. Cent-trente-cinq ans après sa disparition, pendant lesquels l’académie, le Landernau économique, et les bateleurs médiatiques n’avaient cessé de clamer que son analyse ne valait rien, même pas pour figurer dans l’histoire des idées, on se pince car Marx aurait eu raison : « Marx, l’incontournable » (Alternatives économiques), « Marx, l’irréductible » (Le Monde), « Marx, le coup de jeune » (L’Humanité), « Marx, et ça repart » (Le Un), « Marx, le visionnaire » (Arte), etc.

Quelle était la raison de la condamnation antérieure ? Il s’était trompé. Sur quoi ? Sur tout. Aucune circonstance atténuante. Mais…

Qui avait prévu la mondialisation ? « La grande industrie a fait naître le marché mondial, que la découverte de l’Amérique avait préparé. Le marché mondial a donné une impulsion énorme au commerce, à la navigation, aux voies de communication. À mesure que l’industrie, le commerce, la navigation, les chemins de fer prirent de l’extension, la bourgeoisie s’épanouissait, multipliant ses capitaux et refoulant à l’arrière-plan toutes les classes léguées par le moyen âge. […] Poussée par le besoin de débouchés toujours plus larges pour ses produits, la bourgeoisie envahit toute la surface du globe. Partout elle doit s’incruster, partout il lui faut bâtir, partout elle établit des relations. En exploitant le marché mondial, la bourgeoisie a donné une forme cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand regret des réactionnaires, elle a dérobé le sol national sous les pieds de l’industrie. »[1]

Qui a analysé la tendance à la concentration du capital et à l’accumulation infinie ? « La richesse des sociétés dans lesquelles règne le mode de production capitaliste s’annonce comme une immense accumulation de marchandises. »[2]

Qui a défini la marchandisation du monde ? « La bourgeoisie a dépouillé de leur sainte auréole toutes les activités jusqu’alors vénérables et considérées avec un pieux respect. Elle a changé en salariés à ses gages le médecin, le juriste, le prêtre, le poète, l’homme de science. Aux relations familiales, elle a arraché leur voile de touchante sentimentalité ; elles les a réduites à un simple rapport d’argent. »[3]

Qui a lié la répétition des crises à la logique de l’accumulation du capital ? « Avec la diminution relative du capital variable, donc avec le développement de la productivité sociale du travail, une masse croissante de capital est nécessaire pour mettre en œuvre la même quantité de force de travail et extraire la même quantité de surtravail. Par conséquent, la possibilité d’un excédent relatif de population ouvrière grandit à mesure que se développe la production capitaliste, non parce que la productivité du travail social diminue, mais au contraire, parce qu’elle augmente. »[4]

Qui a, tout de même, repéré la capacité du système à rebondir ? « Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ses crises ? D’une part, en imposant la destruction d’une masse de forces productives ; d’autre part, en s’emparant de marchés nouveaux et en exploitant mieux les anciens. Qu’est-ce à dire ? Elle prépare des crises plus générales et plus profondes, tout en réduisant les moyens de les prévenir. »[5]

Qui a compris que la finance était stérile sauf pour engendrer de la spéculation et des krachs ? « Dans le capital productif d’intérêt, le système capitaliste atteint la forme extrême de son aliénation et de son fétichisme. Nous avons ici A–A’, de l’argent qui crée de l’argent, de la valeur qui engendre de la valeur, sans l’intermédiaire qui relie les deux extrêmes. […] C’est la formule primitive et générale du capital, condensée dans un raccourci vide de sens. »[6]

Qui a vu dans le processus d’accumulation le résultat de l’appropriation des biens communs ? « La révolution qui allait jeter les premiers fondements du régime capitaliste eut son prélude dans le dernier tiers du XVe siècle et au commencement du XVIe. Alors le licenciement des nombreuses suites seigneuriales – dont Sir James Steuart dit pertinemment qu’elles encombraient la tour et la maison –  jeta sur le marché du travail une masse de prolétaires sans feu ni lieu. Bien que le pouvoir royal, sorti lui-même du développement bourgeois, fût, dans sa tendance à la souveraineté absolue, poussé à activer ce licenciement par des mesures violentes, il n’en fut pas la seule cause. En guerre ouverte avec la royauté et le Parlement, les grands seigneurs créèrent un prolétariat bien autrement considérable en usurpant les biens communaux des paysans et en les chassant du sol, qu’ils possédaient au même titre féodal que leurs maîtres. Ce qui en Angleterre donna lieu à ces actes de violence, ce fut l’épanouissement des manufactures de laine en Flandre et la hausse des prix de la laine qui en résulta. La longue guerre des Deux-Roses ayant dévoré l’ancienne noblesse, la nouvelle, fille de son époque, regardait l’argent comme la puissance des puissances. Transformation des terres arables en pâturages, tel fut son cri de guerre. »[7]

Qui a montré que l’aggravation des inégalités consistait en une paupérisation relative des travailleurs ? « L’augmentation de la productivité du travail et de son intensité multiplie la masse des marchandises obtenues dans un temps donné, et par là raccourcit la partie de la journée où l’ouvrier ne fait que produire un équivalent de ses subsistances.[8]

Qui a rassemblé les deux contradictions sociales et écologiques ? « La production capitaliste ne développe donc la technique et la combinaison du procès de production sociale qu’en épuisant en même temps les deux sources d’où jaillit toute richesse : La terre et le travailleur. »[9]

Qui a distingué la richesse de la valeur ? « La terre peut exercer l’action d’un agent de la production dans la fabrication d’une valeur d’usage, d’un produit matériel, disons du blé. Mais elle n’a rien à voir avec la production de la valeur du blé. »[10]

Qui a effacé toute conception substantialiste de la valeur-travail en mettant en exergue la nécessité d’une validation sociale du travail pour être valeur ? « Première métamorphose de la marchandise, sa vente. La valeur de la marchandise saute de son propre corps dans celui de l’or. C’est son saut périlleux. S’il manque, elle ne s’en portera pas plus mal, mais son possesseur sera frustré. Tout en multipliant ses besoins, la division sociale du travail a du même coup rétréci sa capacité productive. C’est précisément pourquoi son produit ne lui sert que de valeur d’échange ou d’équivalent général. Toutefois, il n’acquiert cette forme qu’en se convertissant en argent, et l’argent se trouve dans la poche d’autrui. Pour le tirer de là, il faut avant tout que la marchandise soit valeur d’usage pour l’acheteur, que le travail dépensé en elle l’ait été sous une forme socialement utile ou qu’il soit légitimé comme branche de la division sociale du travail. »[11]

Alors pourquoi un déni total, pourquoi le bannissement quasi général qui a longtemps prévalu ? Pourquoi un biographe récent, ignorant des choses de l’économie tant son chapitre « L’économiste » est rempli de contresens, assure-t-il que Marx est un homme du XIXe siècle, c’est-à-dire dépassé ?[12] Pourquoi un philosophe, pas plus savant, s’autorise-t-il à dire que « leur pertinence [des idées de Marx] pour rendre compte des réalités économiques actuelles est devenue sujette à caution »[13] ?

Pourquoi un bateleur médiatique déclare-t-il, croyant faire preuve de mesure, « je préfère le Marx analyste que le politique »[14], alors que Marx fut sans doute l’un des premiers sociologues politiques de son temps ?[15]

Marx avait donné la réponse à ces questions : « À toute époque, les idées de la classe dominante sont les idées dominantes ; autrement dit, la classe qui est la puissance matérielle dominante de la société est en même temps la puissance spirituelle dominante. »[16]

Ainsi, il ne pouvait être accepté par la classe dominante l’analyse du travail salarié : « C’est la propriété naturelle du travail qu’en créant de nouvelles valeurs, il conserve les anciennes. À mesure donc que ses moyens de production augmentent d’efficacité, de masse et de valeur, c’est-à-dire à mesure que le mouvement ascendant de sa puissance productive accélère l’accumulation, le travail conserve et éternise, sous des formes toujours nouvelles, une ancienne valeur toujours grossissante. Mais dans le système du salariat, cette faculté naturelle du travail prend la fausse apparence d’une propriété qui est inhérente au capital et l’éternise ; de même les forces collectives du travail combiné se déguisent en autant de qualités occultes du capital, et l’appropriation continue de surtravail par le capital tourne au miracle, toujours renaissant, de ses vertus prolifiques. »[17]

Les « vertus prolifiques du capital » sont à la une du journal Les Échos qui publie ce jour un entretien avec le directeur des Galeries Lafayette et du BHV Marais nous offrant sa perle : « Le grand magasin est un lieu d’émotion ».[18] À comparer avec « Frissons sacrés et pieuses ferveurs, enthousiasme chevaleresque, mélancolie béotienne, elle [la bourgeoisie] a noyé tout cela dans l’eau glaciale du calcul égoïste »[19].

[1] K. Marx, F. Engels, Manifeste du parti communiste, 1848, Gallimard, La Pléiade, tome I, 1965, p. 163 et 165.

[2] K. Marx, Le Capital, première phrase du Livre I, 1867, Gallimard, La Pléiade, tome I, 1965, p. 561.

[3] K. Marx, F. Engels, Manifeste du parti communiste, p. 164.

[4] K. Marx, Le Capital, Livre III, Gallimard, La Pléiade, tome II, 1968, p. 1005-1006. Patrick Artus, qui n’est pas le plus sot des économistes actuels, signe « La dynamique du capitalisme actuel est aujourd’hui bien celle qu’avait prévue Karl Marx », Flash économie, n° 130, 2 février 2018, https://research.natixis.com/GlobalResearchWeb/main/globalresearch/viewdocument?id=UATNpY1i8d0C5VM9g5Py3w==.

[5] K. Marx, F. Engels, Manifeste du parti communiste, p. 167.

[6] K. Marx, Le Capital, Livre III, p. 1150-1151.

[7] K. Marx, Le Capital, Livre I, tome I, p. 1173.

[8] K. Marx, Le Capital, Livre I, tome I, p. 1023.

[9] K. Marx, Le Capital, Livre I, tome I, p. 998-999.

[10] K. Marx, Le Capital, Livre III, tome II, p. 1430.

[11] K. Marx, Le Capital, Livre I, tome I, p. 644-645.

[12] J. Sperber, Marx, homme du XIXe siècle, Piranha, 2017.

[13] R.-P. Droit, « Marx le révolutionnaire », Introduction à Marx, Le Monde de la philosophie, Flammarion, p. XXI.

[14] J. Attali, Documentaire d’Arte, 1er mai 2018.

[15] K. Marx, Les luttes de classes en France, 1848-1850, 1850, Gallimard, La Pléiade, tome IV, 1994 ; Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte,  1852, Gallimard, La Pléiade, tome IV, 1994 ; La guerre civile en France, 1871, Éditions sociales, 1953.

[16] K. Marx, F. Engels, L’idéologie allemande, 1845-1846, Gallimard, La Pléiade, tome III, 1982, p. 1080.

[17] K. Marx, Le Capital, Livre I, tome I, p. 1113-1114.

[18] N. Houzé, Les Échos, 4 et 5 mai  2018.

[19] K. Marx, F. Engels, Manifeste du parti communiste, p. 163-164.

Vous trouverez ce texte et les différentes préfaces du Manifeste sur le site :

 

https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000.htm

Les prochaines dates envisagées qui se remplirons au fur et à mesure selon les contributions des adhérent-es et des ami-es d’Espaces Marx (Nous restons en attente des dates des contributions de Laurent BOYER, Dominique JOBARD, Vincent TACONET, Matthieu MONTALBAN, Bernard COUTURIER,…) :

 

– Le Mardi 12 Juin, Henri PENA-RUIZ, Philosophe, présentera un exposé sur « Marx et la dialectique de l’émancipation »,

– le Mardi 19 juin, Jean-Marie HARRIBEY, économiste, présentera un exposé sur « Marx productiviste ou écologiste ? »,

– le Mardi  18 Septembre, Bernard TRAIMOND, anthropologue,  présentera un exposé sur  » Marx chez les anthropologues : les différentes lectures qu’en ont fait les anthropologues »,

– le Mardi 23 Octobre, Yvon QUINIOU, Philosophe, interviendra sur le thème « Marx et l’Humanisme »,

– le Mardi 20 Novembre, Bernard COUTURIER, philosophe, interviendra sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

– le Mardi 27 Novembre, André ROSEVEGUE, animateur de l’UJFP, interviendra sur le thème de « Marx antisémite ? » à partir du fameux texte  » La question juive »,

– le Mardi 11 décembre,

Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018 ou du 5 au 8 décembre 2018, autour du thème : « De quoi (R)évolution(s) est-il le(s) mot(s) ? » pour paraphraser le philosophe Alain BADIOU. N’est-il pas temps de revisiter ce, ces termes, afin d’entreprendre à la racine des choses, donc avec radicalité, la transformation des rapports sociaux dont notre siècle a besoin pour affronter tous les enjeux auxquels nous sommes confrontés : crise écologique, crise économique, crise démocratique, crise sociale…. ?

Reprenons l’offensive et continuons à faire grandir les fragiles pousses de la démocratie et de la justice sociale bien mises à mal par les actes politiques de Macron et de sa clique au service du projet de société rétrograde qu’ils servent avec zèle, comme ils servent le capitalisme et les grandes familles qui continuent de s’enrichir pendant le reste du monde s’enfonce progressivement dans la misère et la pauvreté. Il n’y a pourtant rien de fatal à tout cela ! De nombreuses forces existent pour ouvrir d’autres chemins au progrès social et humain, à l’émancipation et à la libération humaine. Elles sont aujourd’hui affaiblies et sous le coup des effets déformants des dernières élections présidentielles et législatives qui masquent en partie les possibilités de larges rassemblement pour des objectifs démocratiques, économiques et sociaux plus justes et plus humains. Nous pouvons aider à reconstruire l’espoir d’un autre monde, d’une société, de politiques plus justes socialement. Allez, on continue…

LOGO Espaces Marx

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Rappel du Programme « Découvrir Marx… » : (En attente de positionnement pour une intervention Laurent BOYER, Dominique JOBARD, Henri PENA-RUIZ, Matthieu MONTALBAN,… sur la date où ils auront la liberté de pouvoir faire une intervention, selon leurs disponibilités !)

– le Mardi 24 Avril à 18h30, Nous continuons à travailler à partir de lectures du Manifeste de Marx et Engels,

– le Mardi 22 mai, Jean-Marie HARRIBEY, économiste, présentera « la théorie de la valeur«  chez Marx,

– le Mardi 19 juin, Jean-Marie HARRIBEY, économiste, présentera un exposé sur « Marx productiviste ou écologiste ? »,

– le Mardi  18 Septembre, Bernard TRAIMOND, anthropologue,  présentera un exposé sur  » Marx chez les anthropologues : les différentes lectures qu’en ont fait les anthropologues »,

– le Mardi 23 Octobre, Yvon QUINIOU, Philosophe, interviendra sur le thème « Marx et l’Humanisme »,

– le Mardi 20 Novembre, Bernard COUTURIER, philosophe, interviendra sur le thème de la « Modernité des Manuscrits de 44 »,

– le Mardi 11 décembre,

Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018 ou du 5 au 8 décembre 2018, autour du thème : « De quoi (R)évolution(s) est-il le(s) mot(s) ? » pour paraphraser le philosophe Alain BADIOU. N’est-il pas temps de revisiter ce, ces termes, afin d’entreprendre à la racine des choses la transformation des rapports sociaux dont notre siècle à besoin pour affronter tous les enjeux auxquels nous sommes confrontés : crise écologique, crise économique, crise démocratique, crise sociale…. ?

Nous pouvons aider à reconstruire l’espoir d’un autre monde, d’une société, de politiques plus justes socialement, plus efficace économiquement, plus démocratique dans un monde Paix et de coopération.

Allez, on continue…

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Nous avons mis en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX, son engagement, sa démarche, son oeuvre » à l’occasion du bicentenaire de sa naissance, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. Nous attendons vos propositions de contribution. Un calendrier commence à se concrétiser. La prochaine date de cette initiative est le Mardi 24 avril à 18h30 à l’Amphi Denucé Place de la Victoire à l’Université de Bordeaux, Ou en cas de poursuite du blocage du site Salle des Conférences 15-17 Rue Furtado à Bordeaux (Arrêt Tram Gare St-Jean) où nous poursuivrons, lectures et échanges à partir du Manifeste.

Programme : (En attente de positionnement pour une intervention Laurent BOYER,  Dominique JOBARD, Henri PENA-RUIZ, Matthieu MONTALBAN, Yvon QUINIOU… sur les dates libres ou d’autres selon leurs disponibilités !)

le Mardi 24 Avril à 18h30, Nous continuons à travailler à partir de lectures du Manifeste de Marx et Engels,

– le Mardi 22 mai, Jean-Marie HARRIBEY présentera « la théorie de la valeur » chez Marx,

– le Mardi 19 juin, Jean-Marie HARRIBEY présentera un exposé sur « Marx productiviste ou écologiste ? »,

– le Mardi  18 Septembre, Bernard TRAIMOND présentera un exposé sur  » Marx chez les anthropologues : les différentes lectures qu’en ont fait les anthropologues »,

– le Mardi 23 Octobre,

– le Mardi 20 Novembre, Bernard COUTURIER présentera « Les Manuscrits de 44 et leur modernité »,

– le Mardi 11 décembre,

Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018 ou du 5 au 8 décembre 2018, autour du thème : « De quoi (R)évolution(s) est-il le(s) mot(s) ? » pour paraphraser le philosophe Alain BADIOU. N’est-il pas temps de revisiter ce, ces termes, afin d’entreprendre à la racine des choses la transformation des rapports sociaux dont notre siècle à besoin pour affronter tous les enjeux auxquels nous sommes confrontés : crise écologique, crise économique, crise démocratique, crise sociale…. ?

6611Le jeune Marx mis en scène par Raoul Peck

Ensemble découvrons la démarche, l’engagement et la pensée de Marx !

A l’occasion du bicentenaire de la naissance de Karl MARX, de l’anniversaire du Manifeste, et de la commune de Paris…. nous mettons en place un cycle de Conférences-Débats tout au long de 2018, une fois par mois, et plus si affinité, autour de l’idée « Découvrir MARX ». Un calendrier est en cour de constitution quant aux contenus.

 

La première date de cette initiative  le

 

Jeudi 22 février à 18h30

 

à l’Amphi Denucé ( à gauche de la cours d’honneur, après le hall d’entrée)

 

3 Place de la Victoire à l’Université de Bordeaux,

 

où à partir de quelques extraits du « Manifeste du Parti Communiste »  nous débuterons ce cycle. Nous partons avec comme calendrier possible de ces rencontres, le troisième Mardi de chaque mois (sauf période estivale) à 18h30 si possible à l’Amphi Denucé, à l’Université de Bordeaux, Place de la Victoire.

Vous trouverez ce texte et les différentes préfaces du Manifeste sur le site :

 

https://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000.htm

Les prochaines dates envisagées qui se remplirons au fur et à mesure selon les contributions des adhérent-es et des ami-es d’Espaces Marx : Le Mardi 20 Mars, le Mardi 19 Avril, le Mardi 22 mai, le Mardi 19 juin, le Mardi  18 Septembre, le Mardi 23 Octobre, le Mardi 20 Novembre, le Mardi 11 décembre, Et les rencontres « Nouvelles pensées critiques et actualités de la pensée de Marx » du du Mercredi 28 Novembre au Samedi 1er décembre 2018.

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Le Marx de la maturité.