– Une réunion de travail est prévue le 24 Avril à 14h30, salle de la cheminée au cinéma UTOPIA, de l’Atelier d’Espaces Marx de bilan des 19émes rencontres et de préparation des 20émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma qui se tiendrons en Février 2024. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE.
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Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>; contact-rencontrecineespace@orange.fr ou espaces.marxbx@gmail.com
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Le programme des rencontres de Février 2023 qui se tiendrons du Mardi 31 Janvier au Dimanche 5 février. Le lien pour télécharger le document :
ESPACES MARX_PROG 19_JANVIER 2023
La projection sera suivie d’un débat avec Carmela Maltone, Maîtresse de conférence en sociologie politique de l’Italie contemporaine, Université Bordeaux Montaigne.
Présentations et débats avec Ginette Lavigne, monteuse (notamment sur des films de Comolli) et réalisatrice, et Gérald Collas, producteur à l’INA
à 9h30, au Musée d’Aquitaine, rencontre du matin
Projection du film documentaire de Ginette Lavigne, Jean-Louis Comolli, filmer pour voir, suivie d’une rencontre avec la réalisatrice et Gérald Collas
–Jeudi 2 Février : Handicap et travail, vers la fin des discriminations ?
en partenariat avec le Département Hygiène, Sécurité et Environnement de l’Université de Bordeaux, avec le soutien de l’Agefiph (Association nationale pour la gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés)
à 9h30, au Musée d’Aquitaine, rencontre du matin.
Table ronde : Handicap au travail, faire bouger les lignes.
–Vendredi 3 Février : La question du temps dans l’adaptation cinématographique
Présentations et débats avec Heiata Julienne-Hista, agrégé de Lettres modernes, doctorant à l’Université Bordeaux Montaigne, et Frédéric Mathias, libraire à Gradignan, dessinateur et conférencier en cinéma
à 9h30, au Musée d’Aquitaine, rencontre du matin
Discussion entre Heiata Julienne-Hista et Frédéric Mathias
–Dimanche 5 Février 2023 à 14h Projection-débat : Femmes et mémoires des libérations au Mozambique
Dans le cadre des 19e Rencontres cinématographiques LA CLASSE OUVRIÈRE C’EST PAS DU CINÉMA
En collaboration avec le LAM CNRS / Sciences Po Bordeaux (Laboratoire des Afriques dans le Monde) et avec le soutien de l’Institut des Afriques
Présentations et débats avec Raquel Schefer, Maîtresse de conférence au département Cinéma et audiovisuel, Université Sorbonne nouvelle, réalisatrice et programmatrice, et Michel Cahen, Directeur de recherche émérite du CNRS à Sciences Po Bordeaux, historien de la colonisation portugaise en Afrique.
– Le Mardi 3 Janvier à 14h30, salle de la cheminée au cinéma UTOPIA, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des 19émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma qui se tiendrons du Mardi 31 Janvier au Dimanche 5 Février 2023. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
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« ON NE RENONCE JAMAIS TOUT À FAIT »
Récemment mais tardivement Cédric Villani, dans un entretien (L’Humanité du 15/11/ 2022) répondait ainsi à la question Quels enseignements tirez-vous de votre expérience dans le champ politique ?:« En 2017, je pensais que la lutte des classes était un concept dépassé et, après quelques années dans le champ politique, j’ai appris que c’est toujours l’une des clés importantes d’analyse et d’action. » Ce grand mathématicien et député macronien de 2017 à 2022 revient donc de loin…
Nous sommes heureux de découvrir que ce scientifique s’est convaincu par l’expérience que la lutte des classes n’est pas une invention mais la mise à jour d’une évidence! La lutte des classes relève du réel, et c’est la raison pour laquelle :
Le groupe de La classe ouvrière c’est pas du cinéma vous accueille « à bras, à oreilles, à yeux ouverts » pour ces 19e RENCONTRES organisées avec l’équipe de l’Utopia et des partenaires appréciés, dont le nombre s’enrichit et nous enrichit au fil des années. Les citer serait long, mais vous les retrouverez dans les pages du programme et, du 31 janvier au 5 février, à l’occasion de Nos Rencontres avec vous, pour le cinéma du réel… dont l’imaginaire fait partie !
Plongée dans le temps et l’invention exigeante, nous consacrons la journée du mercredi au cinéaste-documentariste Jean-Louis Comolli. Son cinéma explore à l’image la superbe affirmation pascalienne: « La vraie morale se moque de la morale ».
Le traitement du handicap et la question du validisme occuperont notre journée du jeudi. Nous y avons rendez-vous régulier avec les étudiants et enseignants de l’ IUT Hygiène-Sécurité-Environnement. Quant aux activités essentielles mises en danger que sont le cinéma et la littérature nous explorerons leurs rapports lors de la journée du Vendredi. Alors que sévit et dure l’invasion russe inadmissible de l’UKRAINE, notre journée du Samedi donnera une large place aux découvertes des œuvres et aux échanges avec les cinéastes de ce pays, à la triste Une de l’actualité depuis des mois. Nous allons voulu AUSSI vous proposer une exploration audacieuse dans une cinématographie et une histoire quasi-inconnues, celle du Mozambique (journée du Dimanche).
À l’heure où s’opposent plus radicalement Cinéma des débats contre déballage et pression des plateformes, nous avons avec vous choisi notre camp. C’est celui du producteur Romain Blondeau (auteur de Netflix, l’aliénation en série –Seuil, coll. Libelle). Nous partageons son ironie et son analyse : « Vouloir rivaliser avec le cinéma américain est une erreur stratégique. Notre champion industriel est le cinéma d’auteur, notre exception culturelle. »
Nous le rejoignons, et nous nous félicitons que les salles de l’Utopia proposent, avec le carnet de 10 billets, la séance à cinq euros.
En effet, si notre cinéma n’a pas de prix, ce dernier doit être le moins possible un obstacle au retour dans les lumières des salles obscures.Nous nous retrouvons entièrement dans ces affirmations de Pauline Ginot,déléguée générale de l’ACID(Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion): « La question du prix ne peut pas être mise sous le tapis. Les plus bas tarifs sont pratiqués par les cinémas d’art et d’essai. Ce sont aussi les plus vertueux avec leur travail d’éducation artistique et culturelle. »
L’émotion, l’imagination, l’exigence artistique, le grand écart pour un atterrissage à pieds joints, sont à partager. Nous vous y convions, pensant à François Bon écrivant dans Décor Ciment sur les laissés pour compte: « Par imagination encore ils vont, se plantant au-dessus du cercle de la lune et ramenant le ciel entier sous leurs pieds, ils rêvent ; on ne renonce jamais tout à fait. »
Pour toute l’équipe des Rencontres,
Vincent Taconet
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-Le Mardi 7 Juin à 14h30, salle de la cheminée au cinéma UTOPIA, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des 19émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma qui se tiendrons en Février 2023. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
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-Le Mardi 3 Mai à 18h, en Terrasse de café devant le cinéma UTOPIA, la salle de la Cheminée n’étant pas libre, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des 19émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma qui se tiendrons en Février 2023. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
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– Le lundi 21 mars à 10h30 salle de la Cheminée au Cinéma UTOPIA, réunion du groupe de travail d’Espaces Marx Aquitaine pour la préparation des 19émes rencontres UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrières c’est pas du cinéma ».
Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
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A nouveau merci à nos gentils animateurs et animatrices des rencontres cinés pour cette belle 18éme édition 2022, vivement Février 2023 ! :
……
Pour celles et ceux qui ont manqué ce rendez-vous un rappel du programme :
ProgrammeXVIIIe Rencontres Ciné_2022
Vous retrouverez sur la clé des ondes des échos de certaines tables-rondes et conférences !
Merci Gérard pour ces captations !
Pour participer au groupe de préparation des rencontres :
Contact : darmante@hotmail.com ou contact-rencontrecineespace@orange.fr
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La prochaine réunion du groupe de travail sera fixée dans les jours qui viennent.
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Les 18émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma se tiendrons du 7 au 13 Février 2022.
ProgrammeXVIIIe Rencontres Ciné_2022
L’équipe des rencontres cinématographiques « La classe ouvrière c’est pas du cinéma » a le plaisir de vous annoncer le démarrage de la 18ème édition qui se déroulera du 07 au 13 février 2022
Préambule, le 18 janvier 2022 à 20h15 au cinéma Utopia,
Le film « l’horizon »
En avant première, avec la présence de la réalisatrice Émilie Carpentier
https://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=6079&mode=film
Prévente des places à partir du 8 janvier 2022 – cinéma Utopia – 5 place Camille Jullian –Bordeaux
Au plaisir de vous retrouver le 18 janvier
Contact: contact-rencontrecineespace@orange.fr
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Rencontres annuelles organisées par Espaces Marx Aquitaine et le cinéma UTOPIA-Bordeaux, au mois de Février….
– Lundi 20 SEPTEMBRE 2021 à 19h15 et 20h30 « DEBOUT LES FEMMES! » DEUX PROJECTIONS EN AVANT-PREMIÈRE suivies d’une rencontre avec François RUFFIN. Soirée organisée par les Rencontres UTOPIA-ESPACES MARX « La Classe ouvrière, c’est pas du cinéma »
Achetez vos places à l’avance au cinéma, à partir du Vendredi 10 Septembre.
« DEBOUT LES FEMMES! » : Gilles PERRET et François RUFFIN – documentaire France 2021 1h25mn –
« Notre pays tout entier repose sur ces femmes et ces hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. Il faudra s’en rappeler. » Ainsi parlait Emmanuel Macron, en avril 2020, alors que les premiers assauts du Covid mettaient toute la France à l’arrêt. Toute ? Non. « Ces femmes et ces hommes », c’est à dire le petit personnel soignant, le petit personnel des épiceries et des centres commerciaux, le petit personnel d’entretien… tout un peuple irréductible de « petit personnel » …
http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=5901&mode=film
– Le Dimanche 26 Septembre au Cinéma UTOPIA, POLITIQUE BARBARE : TROIS FILMS D’YVES BOISSET.
Journée proposée par Fabien Nury, l’association Polar en Cabanes et les Rencontres UTOPIA-ESPACES MARX « La Classe ouvrière, c’est pas du cinéma ». En partenariat avec la librairie Le Passeur. Ticket groupé pour les trois films : 12 euros, en prévente au cinéma à partir du Jeudi 16 Septembre – Possibilité d’acheter une place pour un seul film, aux tarifs habituels, en vente seulement le Dimanche 26.
http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/index.php?id=820&mode=cycle
– A 11h: L’ATTENTAT
L’Attentat, récit fictif mais ultra-documenté de l’assassinat de l’opposant Ben Barka par le Colonel Oufkir (sorte de Beria marocain à la solde d’Hassan II, qu’il trahira ensuite), décrypte la complicité des services secrets occidentaux et autres « barbouzes » bien français dans cette affaire sordide. Le lieu du crime : une villa de banlieue parisienne, propriété du gangster et ancien gestapiste Georges Boucheseiche. Le sujet est chaud, en 1972 : les tueurs et leurs complices sont vivants…
– A 15h: R.A.S.
En 1973, R.A.S. est un des premiers films français (après Avoir 20 ans dans les Aurès de René Vautier, sorti en 1972) à décrire en détail le trajet absurde et atroce des appelés de la guerre d’Algérie. Le film révèle Weber, Villeret, Spiesser, Balmer. Les seconds rôles, Michel Peyrelon et Claude Brosset, sont inoubliables. Depuis l’entrée dans la caserne jusqu’à la mort au fin fond du djebel, c’est tout le trajet d’une génération qui est brossé en moins de deux heures. Un propos dérangeant, …
– A 18h15: LE JUGE FAYARD dit « LE SHERIFF »
Le Juge Fayard, sorti en 1977, semble conventionnel : un bon polar du dimanche comme il s’en faisait une vingtaine par an dans les seventies… A ceci près qu’il s’agit encore d’une histoire vraie : celle du Juge Renaud, assassiné deux ans plus tôt car il tentait d’établir des liens entre le gangstérisme lyonnais et le tristement célèbre SAC (Service d’Action Civique), police parallèle gaulliste puis pompidolienne, qui continuera de sévir jusqu’à la tuerie d’Auriol, en 1984….
– Le Jeudi 25 Février à 14h30 soit à l’UTOPIA, salle de la Cheminée, soit en visioconférence, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des prochaines rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma, qui devaient se tenir en février 2021, et qui ont du être annulées pour les raisons sanitaires que vous connaissez. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
Pour préparer les 18° rencontres qui auront lieu en fait en Février 2022 au cinéma Utopia et au musée d’Aquitaine. Nous parlerons du colonialisme, invitons 2 réalisateurs Gilles Elie-dit-cosaque et Lucas Belvaux et nous conclurons avec des films sur l’apocalypse « cherchant à faire émerger un horizon encore invisible, une promesse ouverte ». La prochaine réunion évoquera quelques initiatives d’étapes en attendant 2022. Claude DARMANTE.
ANNULATION DES XVIII° RENCONTRES CINÉMATOGRAPHIQUES LA CLASSE OUVRIÈRE C’EST PAS DU CINÉMA
Chers-ères partenaires, « Couac : il nous en coûte ! » Nous voici, en pleine mer et par gros temps, au cœur de nos 18e Rencontres « la classe ouvrière c’est pas du cinéma !». Comme nombre de rendez-vous culturels, nous avons connu les affres de l’annulation, les obstacles des protocoles, les difficultés des contacts préalables, et la crainte de vous perdre de vue et de devoir annuler tout ou partie de nos projets. C’est le début de l’éditorial des XVIII° rencontres cinématographiques La classe ouvrière c’est pas du cinéma, prévu du 2 au 7 février 2021 puis reporté en avril. Enthousiastes mais lucides, contraints par la situation actuelle et l’incertitude pour les mois à venir, nous avons du renoncer à cette semaine de débats et de projections. A ce jour, l’exposition de photos de Gilles Elie-Dit-Cosaque, cinéaste et plasticien (que nous avions invité pour une journée) organisée à la librairie L’ascenseur végétal, rue Bouquière à Bordeaux en collaboration avec MC2A du 6 au 28 mars est maintenue Quand nous pourrons enfin retrouver les doux chemins de l’UTOPIA et de l’utopie… si proches du réel, et si ESSENTIELS, nous saisirons les opportunités pour organiser une soirée, une journée et partager ensemble le plaisir du cinéma et des confrontations d’idées. En vous remerciant pour votre soutien, votre participation et votre implication, A très bientôt !
Les rencontre de Février 2021 sont reportées en AVRIL pour cause de crise sanitaire !
Initialement prévue du 2 au 7 février 2021, elles ont été reportées aux périodes du 6 au 9 avril et du 23 au 25 avril, Renouez « quoiqu’il en coûte ! » avec le cinéma pour nos 18e Rencontres Utopia/Espaces-Marx Sur grand écran et dans les salles,
« Explorons les manifestations du colonialisme et de ses suites. »
- Mardi (musée d’Aquitaine) table ronde de réalisateurs et d »universitaires sur « Départementalisation/ décolonisation ?» La projection des « 16 de Basse Pointe » prolongera la journée en beauté, annonçant les journées suivantes qui interrogeront la décolonisation :
- Mercredi avec le réalisateur martiniquais Gilles Elie Dit-Cosaque
- Jeudi, hygiénisme et colonies, avec l’universitaire O. Lecour Grandmaison
- Vendredi, la place des afro-descendants en Amérique Latine avec Carlos Agudelo (Guatémala).
- Samedi, Carte blanche à notre invité, le cinéaste inventif Lucas Belvaux, avec trois de ses films.
- Dimanche, en fin, clin d’oeil à la pandémie avec l’apocalypse au cinéma.
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– Le Mardi 30 Juin à 10h30 au Cinéma UTOPIA, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des prochaines rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma, qui se tiendrons en février 2021. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
– Le Mardi 9 Juin à 14h30 au Cinéma UTOPIA, l’Atelier d’Espaces Marx de préparation des prochaines rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx, « La classe ouvrière c’est pas du cinéma, qui se tiendrons en février 2021. Groupe de travail animé par Claude DARMANTE. Contact : « claude darmanté » <darmante@hotmail.com>
Libérer le travail du capital et de sa logique infernale : Quelques Films évoqués
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« En Guerre » un film de Stéphane Brizé, 2018
Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l’usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte‑parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.
- « CORPORATE » un film de Nicolas Silhol, 2017
Emilie Tesson-Hansen est une jeune et brillante responsable des Ressources Humaines, une « killeuse ». Suite à un drame dans son entreprise, une enquête est ouverte. Elle se retrouve en première ligne. Elle doit faire face à la pression de l’inspectrice du travail, mais aussi à sa hiérarchie qui menace de se retourner contre elle. Emilie est bien décidée à sauver sa peau. Jusqu’où restera-t-elle corporate ?
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« La Vie Est À Nous » un film de Jacques B. Brunius, Henri Cartier-Bresson, Pierre Unik … , 2016
Après un bref prologue, où l’on voit un instituteur énumérer à des écoliers médusés toutes les richesses de la France, le récit se déploie en trois épisodes :
– Dans une usine, un vieil ouvrier, condamné par le « chrono », est menacé de licenciement quand ses camarades se mobilisent et font grève jusqu’à obtenir son maintien.
– À la campagne, une famille de fermiers, ruinée, voit ses biens saisis et sur le point d’être dispersés aux enchères, quand un neveu aidé de quelques amis perturbe le déroulement de la vente et la détourne au profit de la famille elle-même.
– Un jeune ingénieur fraîchement diplômé s’use jour après jour à chercher du travail sans succès.
La vie appartient à ceux qui luttent et s’unissent et le film se termine en apothéose, avec chants et défilés.
- « La Loi du marché » un film de Stéphane Brizé, 2015
À 51 ans, après 20 mois de chômage, Thierry commence un nouveau travail qui le met bientôt face à un dilemme moral. Pour garder son emploi, peut-il tout accepter ?
Des travailleuses du textile parlent de la représentation de leur travail pendant que six filmeurs dans cinq pays les regardent. Qui sont-elles ? Pourquoi font-elles ce métier ?
Ce qui importe d’abord, c’est la manière dont chacune se voit, se pense. Les femmes parlent de leurs désirs, de leur besoin d’indépendance, pour le reste, elles décrivent leur vie au travail, les difficultés, la dureté, la nécessité de travailler, les envies, les regrets… Souvent, elles se ressemblent, par leurs gestes attachés aux machines, mais aussi par leur histoire, le besoin d’argent, certaines ont peur, d’autres se rebiffent, refusent.
Ce qui importe aussi, c’est la manière dont chacun des filmeurs, dans son pays, voit ces femmes au travail.
Les croisements des regards se font au gré des images et des paroles, sans autre guide que le jeu du loin et du proche, dans l’espace recomposé des usines et des ateliers, du rapport des corps aux machines, au travail.
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« Pôle Emploi, Ne quittez pas ! » un film de Nora Philippe, 2014
Dans un Pôle Emploi du 93, c’est l’histoire d’une équipe de quarante agents qui font face à quatre mille demandeurs d’emploi. Samia, Corinne, Thierry, Zuleika doivent soutenir et surveiller, faire du chiffre, obéir aux directives politiques et aux injonctions de communication, trouver du travail là où il n’y en a pas.
C’est la vie d’une équipe qui a intégré l’impossible à son quotidien.
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« Se battre » un film de Jean-Pierre Duret, Andréa Santana, 2014
Aujourd’hui, pour plus de 13 millions de Français, la vie se joue chaque mois à 50 euros près. Derrière ces statistiques, se livrent au quotidien des combats singuliers menés par des hommes et des femmes qui ont la rage de s’en sortir et les mots pour le dire. À leurs côtés, des bénévoles se donnent sans compter pour faire exister un monde plus solidaire.
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« Braddock America » un film de Jean-Loïc Portron, Gabriella Kessler, 2014
Au Nord-Est des Etats-Unis, la ville de Braddock, ancien bastion sidérurgique, a aujourd’hui perdu de sa superbe. Pourtant, une communauté ébauche au quotidien une action solidaire pour dessiner l’avenir. Subtilement éclairé par des images d’hier et les voix des habitants de Braddock, survivants d’un passé révolu, unis dans leur volonté d’entreprendre et le désir de vivre ensemble, Braddock America est une allégorie. Le film raconte avec émotion l’histoire d’une ville américaine tout en racontant la nôtre : celle d’un Occident frappé par la désindustrialisation.
Pourtant, sous les coups des pelleteuses, l’herbe pousse encore et derrière les façades oxydées, des hommes vivent toujours.
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« La Saga des Conti » un film de Jérôme Palteau, 2013
Le 11 mars 2009, les 1 120 salariés de l’usine de pneumatiques « Continental » de Clairoix reçoivent leur lettre de licenciement. Bien que sonnés par ce cataclysme, ceux que l’histoire retiendra sous le nom des « Conti » sont immédiatement habités d’une certitude : celui qui se bat n’est pas sûr de gagner, mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu. Entre manifestations publiques et intimité, des ouvriers racontent et portent un regard pertinent et lucide sur leur travail, la société, la crise… A pied, en train, en voiture, forts de leur mobilisation contre la stratégie financière d’une multinationale, ils écrivent une page d’histoire sociale.
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« Entrée du personnel » un film de Manuela Fresil, 2013
L’abattoir est loin de tout, tout au bout de la zone industrielle.
Au début, on pense qu’on ne va pas rester.
Mais on change seulement de poste, de service.
On veut une vie normale.
Une maison a été achetée, des enfants sont nés.
On s’obstine, on s’arc-boute.
On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps.
On tient quand même, jusqu’au jour où l’on ne tient plus.
C’est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent.
Alors l’usine vous licencie.
A moins qu’entre temps on ne soit passé chef, et que l’on impose maintenant aux autres ce que l’on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela.
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« Disparaissez les ouvriers ! » un film de Christine Thépénier, Jean-François Priester, 2012
Durant plus de 140 jours, les ouvriers de Legré-Mante ont occupé « leur » usine, leader sur le marché mondial d’acides tartriques pour dénoncer une liquidation frauduleuse, manifester leur colère et réclamer justice…
Ils n’ont rien obtenu de ce qu’ils demandaient et ont perdu aussi le procès en appel de la décision du tribunal de commerce qui avait prononcé la liquidation judiciaire.
Pourtant quand on voit l’état d’abandon des bâtiments et des ateliers, pas besoin de beaucoup d’explications pour comprendre dans quelles conditions travaillaient les ouvriers de Legré-Mante. Pas besoin non plus de beaucoup de preuves pour penser que cette fermeture était planifiée depuis longtemps et cela pour des questions de profit à court terme : en l’occurrence la vente du terrain idéalement situé face à la mer au pied du futur parc des calanques à Marseille.
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« Dans la tourmente » un film de Christophe Ruggia, 2012
Dans la région de Marseille, un patron prépare à l’insu de ses ouvriers la délocalisation de son usine, couplée d’un détournement de 2 millions d’euros. Franck, l’un de ses salariés l’apprend et, sans en parler à sa femme Hélène, décide avec Max, son ami de toujours, de passer à l’action…
- « De mémoires d’ouvriers » un film de Gilles Perret, 2012
Ce film commence par une histoire locale et finit par raconter la grande histoire sociale française. De la naissance de l’électrométallurgie, en passant par les grands travaux des Alpes et la mutation de l’industrie, jusqu’au déploiement de l’industrie touristique, c’est l’histoire ouvrière en général que racontent les hommes rencontrés par Gilles Perret.
Dignes et lucides, ils se souviennent de ce qu’ils furent et témoignent de ce qu’ils sont devenus dans la mondialisation.
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« Le Chemin noir » un film de Abdallah Badis, 2012
De la campagne paisible aux paysages sidérurgiques sinistrés de Lorraine, sur la trace d’un passé enfoui, le chemin noir traverse la France d’aujourd’hui et celle d’hier. à travers un destin individuel s’y raconte une histoire collective, celle de l’immigration algérienne en France. Aux sons du jazzman Archie Shepp, l’enfance du réalisateur renaît et avec elle son cortège de fantômes : les vieux Arabes invisibles, le métal en fusion.
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« Les Neiges du Kilimandjaro » un film de Robert Guédéguian, 2011
Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel.
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« De bon matin » un film de Jean-Marc Moutout, 2011
Lundi matin, Paul Wertret se rend à son travail, à la banque où il est chargé d’affaires. Il arrive, comme à son habitude, à huit heures précises, sort un revolver et abat deux de ses supérieurs. Puis il s’enferme dans son bureau. Dans l’attente des forces de l’ordre, cet homme, jusque là sans histoire, revoit des pans de sa vie et les évènements qui l’on conduit à commettre son acte…
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« Les Camarades » un film de Mario Monicelli, 2009
A la fin du XIXème siècle, dans une fabrique textile de Turin, les ouvriers, soumis à un rythme de travail infernal, voient se multiplier les accidents. Trois d’entre eux entrent en conflit avec le contremaître à la suite d’un nouveau drame. Il est alors décidé, en guise de protestation, que tous partiront une heure plus tôt ce soir-là. Mais cette action n’est pas du goût des patrons, qui profitent de l’inexpérience de ces hommes simples pour les berner. Les sanctions tombent. L’instituteur Sinigaglia, un militant socialiste, fraîchement débarqué de Gênes, pousse les ouvriers à s’organiser…
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« Rien de personnel » un film de Mathias Gokalp, 2009
La société Muller organise une réception à l’occasion du lancement d’un nouveau produit. Au cours de la soirée, on découvre qu’il s’agit en réalité d’un exercice de coaching pour les cadres de l’entreprise. Progressivement, les rumeurs sur le rachat prochain de la société vont bon train et chacun se retrouve à tenter de sauver sa place.
- « Par suite d’un arrêt de travail… » un film de Frédéric Andrei, 2008
Une grève du service public et des transports paralyse la France entière.
Paris, gare de Lyon : Marc Roux, un cadre ambitieux s’énerve en l’absence de train pour Rome où il doit signer, le lendemain matin, un contrat décisif pour sa carrière. Sur le quai, son chemin croise celui de Vincent Disse, personnage déroutant et imperturbable malgré le chaos.
Pour tenter d’arriver à temps à destination, les deux inconnus partagent le volant et la conversation dans un covoiturage improvisé.
Marc et Vincent ne partagent d’ailleurs que ça : l’un est tout acquis aux thèses de l’économie libérale et l’autre considère la grève comme un droit fondamental…
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« Les LIP, l’imagination au pouvoir » un film de Christian Rouault, 2007
Le film donne à voir et à entendre les hommes et les femmes qui ont mené la grève ouvrière la plus emblématique de l’après 68, celle des usines LIP à Besançon.
Un mouvement de lutte incroyable, qui a duré plusieurs années, mobilisé des foules entières en France et en Europe, multiplié les actions illégales sans céder à la tentation de la violence, porté la démocratie directe et l’imagination à incandescence.
Des récits entrecroisés, des portraits, une histoire collective, pour essayer de comprendre pourquoi cette grève porta l’espoir et les rêves de toute une génération.
C’est possible, les Lip l’ont fait.
- « J’ai (très) mal au travail »un film de Jean-Michel Carré, 2007
« Le travail : obscur objet de haine et de désir »
Stress, harcèlement, violence, dépression, suicide sont des thèmes de plus en plus fréquemment évoqués dans les médias à propos du travail.
Depuis plus d’un an, Jean-Michel Carré a entrepris une enquête et une réflexion de fond sur le rapport qu’entretiennent les Français avec le travail et sa nouvelle organisation orchestrée par les nouvelles méthodes de management. Le film tente de comprendre au prix de quelles douleurs ou de quels bonheurs le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou craque.
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« La question humaine » un film de Nicolas Klotz, 2007
Paris, de nos jours : Simon, 40 ans, travaille comme psychologue au département des ressources humaines de la SC Farb, complexe pétrochimique, filiale d’une multinationale allemande, où il est plus particulièrement chargé de la sélection du personnel.
Un jour Karl Rose, le co-directeur de la SC Farb demande à Simon de faire une enquête confidentielle sur le directeur général Mathias Jüst, de dresser un rapport sur son état mental. Ne pouvant pas se soustraire à la requête de Rose et ne voulant pas risquer de se mettre mal avec Jüst, Simon accepte du bout des lèvres, en se promettant de conduire une enquête discrète et de rendre un rapport le plus neutre possible… mais très vite en pénétrant dans la nuit d’un homme, Simon entre dans la sienne : une nuit hantée par les fantômes et les spectres de l’Europe contemporaine.
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« The Take » un film de Avi Lewis, Naomi Klein, 2005
A la suite de la crise économique argentine de 2001, trente ouvriers au chômage dans la banlieue de Buenos Aires occupent leur usine abandonnée par les patrons et refusent de la quitter. Ils demandent le droit de faire repartir les machines, de reprendre le travail.
Freddy Espinosa, président de la nouvelle coopérative des ouvriers de La Forja, et Lalo Paret, activiste du Mouvement National des Entreprises Récupérées, vont faire face, avec leurs camarades, à leurs anciens patrons, aux banquiers et au système tout entier…
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« Violence des échanges en milieu tempéré » un film de Jean-Marc Moutout, 2004
A 25 ans, Philippe arrive de province pour intégrer à Paris un grand cabinet de consultants en entreprise. Le matin de son premier jour de travail, il rencontre Eva, jeune mère célibataire dont il s’éprend.
Sa première mission, qu’il aborde avec enthousiasme, est de préparer le rachat encore confidentiel d’une usine par un grand groupe.
Ses premiers rapports sont convaincants. Il gagne la confiance de son chef qui lui confie une nouvelle responsabilité : sélectionner le personnel apte à travailler dans la nouvelle organisation de l’entreprise.
Dès lors, Philippe doit se convaincre et convaincre Eva du bien fondé de sa tâche et faire face aux hommes et aux femmes dont il prépare le licenciement.
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« Attention danger travail » un film de Pierre Carles, 2003
Peut-on considérer la question du travail sous l’angle du refus sans provoquer d’emblée la réprobation générale ? Est-il possible d’aborder le thème du chômage sans le présenter sous le signe exclusif de la tragédie, mais en y décelant au contraire un des moyens d’échapper aux griffes de l’exploitation et de reconquérir son temps de vie ? Attention danger travail en propose l’expérience en présentant une série d’entretiens avec des chômeurs qui ne paraissent ni accablés, ni désespérés.
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« The Navigators » un film de Ken Loach, 2002
Paul, Mick, Len et Gerry travaillent au dépôt de chemins de fer de Sheffield, dans le Yorkshire. Ils s’occupent de l’entretien et de la signalisation des voies. Malgré les difficultés quotidiennes, l’ambiance est bonne et tout le monde travaille main dans la main.
C’est Len, le plus âgé du groupe, qui dirige les opérations. Il a passé la plus grande partie de sa vie à travailler six jours par semaine sur les voies ferrées. Gerry, délégué syndical, s’active, quant à lui, à améliorer le quotidien des employés, mais la direction se montre pas toujours coopérante.
C’est en arrivant un matin au dépôt que tous apprennent la privatisation des chemins de fer. Le travail est désormais partagé entre sociétés privées concurrentes.
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« Ressources humaines » un film de Laurent Cantet, 2000
Frank, jeune étudiant dans une grande école de commerce, revient chez ses parents le temps d’un stage qu’il doit faire dans l’usine où son père est ouvrier depuis trente ans. Affecte au service des ressources humaines, il se croit de taille a bousculer le conservatisme de la direction qui a du mal a mener les négociations sur la réduction du temps de travail. Jusqu’au jour ou il découvre que son travail sert de paravent a un plan de restructuration prévoyant le licenciement de douze personnes, dont son père.
- « Germinal » un film de Claude Berri, 1993
Sous le Second Empire, Etienne Lantier, un jeune chômeur devenu mineur, découvre dans le Nord de la France la misère des travailleurs…
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« Roger et moi » un film de Michael Moore, 1990
En 1986, la société General Motors annonce la fermeture de ses usines de Flint. 35 000 habitants se retrouvent au chômage. Michael Moore, armé de sa caméra, tente d’attirer l’attention du PDG de la compagnie sur la désertification de la ville qui résulte de cette décision.
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« Distant Voices » un film de Terence Davies, 1988
L’histoire d’une famille de Liverpool dans les années 50 à travers les souvenirs du réalisateur. Distant Voices est le portrait détaillé du mode de vie traditionnel de la classe ouvrière qui a marqué son enfance.
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« Norma Rae » un film de Martin Ritt, 1979
Norma Rae, divorcée et mère de deux enfants, est ouvrière du textile dans une petite ville du sud des Etats-Unis. A l’arrivée d’un délégué syndical de New York, elle se lance à ses côtés dans un combat contre le patronat et ce malgré l’hostilité générale.
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« Le Sel de la Terre » un film de Herbert J. Biberman, 1965
Dans une ville miniere du Nouveau Mexique, les mineurs d’origine mexicaine se mettent en greve. Ils veulent beneficier des memes avantages que les travailleurs blancs. La participation des femmes, tout d’abord reprouvee par les hommes, s’avere vite efficace. Un film qui reunit sur son plateau plusieurs des victimes du Macchartisme. Realise en 1953, il ne put sortir qu’a la fin de l’annee 1965.
- « Germinal » un film d’Yves Allegret, 1963
Renvoyé en 1863 du chemin de fer en raison de son activité syndicale, Etienne Lantier trouve un emploi à la mine de charbon du Voreux. Mais le travail y est rude, les salaires très minces et la sécurité laisse fortement à désirer. Lantier tente d’organiser les mineurs en un syndicat. Devant le refus de négocier de Hennebeau, le patron de la mine, les ouvriers lancent une grève générale qui se solde par l’intervention de la troupe…
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« Qu’elle était verte ma vallée » un film de John Ford, 1946
Dans une petite ville du Pays de Galles, un père et ses cinq fils travaillent à la mine de charbon et la vie quotidienne s’écoule paisiblement, rythmée par des habitudes devenues de vrais rites. Mais les conditions de travail deviennent de plus en plus difficiles et les fils décident de faire grève, contre l’avis de leur père…
Les rencontres passées :
Du 18 au 22 février 2020 au Cinéma UTOPIA à BORDEAUX
Téléchargez le programme complet : Rencontres 17_RVB_light
17e RencontresCinéEspacesMarxUTOPIA
Ces 17e Rencontres vont tenter à nouveau une double gageure : nous nous proposons, nous vous proposons d’aller retrouver la nuit des salles obscures, même en plein jour ! Mais elles ont aussi pour vocation affirmée de vous permettre, de nous permettre d’y voir plus clair, d’apporter des lumières aux obscurités de nos vies quotidiennes, individuelles ou collectives. Passer par les salles de cinéma de l’Utopia, ce n’est pas fuir la réalité – ou si peu qu’il faut sur l’heure se donner l’absolution ! –, ce n’est pas s’évader mais, comme le dit l’expression populaire, c’est « reculer pour mieux sauter » dans une réalité grandie et nourrie par la fiction ou par le détour documentaire, par l’échange et l’apprentissage, par l’expérience partagée. C’est avec vous – et avec ténacité ! – que nous faisons de la projection en salles le point de départ, le passage, ou le point d’arrivée de nos découvertes ou de nos re-découvertes d’œuvres cinématographiques.
À l’heure où ces lignes sont écrites, on ne peut que se réjouir de voir la diversité et le nombre d’œuvres de cinéma – sans parler des études et des enquêtes… – consacrées au Mouvement des Gilets jaunes, à son importance, à sa richesse, à son évolution. Le préambule de cette année prend ainsi tout son sens. Il suffira d’un gilet, du collectif René Vautier, ouvre superbement nos Rencontres. Celles-ci s’inscrivent pleinement dans le mouvement démarré en décembre contre la casse des retraites. Nous pouvons nous demander si nous ne sommes pas proches de ce qu’on appelle « le moment Potemkine » au cours duquel, dans le célèbre film d’Eisenstein, les spectateurs voient en gros plan les vers grouiller dans la viande imposée aux marins… et les experts soutenir les officiers en proclamant que tout va bien et que la viande est bonne !
Dans cette filiation, Ernest Pignon-Ernest souligne la portée et la profondeur du mouvement des grévistes de décembre 2019 lorsqu’il affirme : « Leur lutte est une pensée active vers l’avenir » (Soutien aux grévistes, L’Humanité du 23 décembre 2019). De cette lutte, le groupe des Rencontres prend pleinement sa modeste part, et son slogan un brin provocateur, « la classe ouvrière c’est pas du cinéma ! », en a cette année de nouvelles couleurs…
Nous vous invitons donc aux plaisirs du cinéma et des échanges en voyageant (dans la succession jour après jour) du Brésil à l’Algérie du réalisateur Malek Bensmaïl. Le jeudi nous aborderons le travail en milieu hospitalier avec notamment Nicolas Philibert. Le vendredi, place au cinéma palestinien, le samedi au jeune cinéma portugais. Et nous avons considéré que le dimanche était bien venu pour retrouver Boris Vian le touche-à-tout génial et son univers, soixante ans après sa mort, cent ans après sa naissance !
Un dernier mot. Nous avons cette année veillé particulièrement à la qualité des soirées et aux avant-premières. Face à l’initiative de type colonial que le Président Macron installe à Bordeaux en juin, nos Rencontres accueillent le jeudi 20 février Atlantique proposé par le contre-sommet de la Françafrique auquel nous nous associons. Et nous aurons le plaisir – à partager – de vous proposer en clôture dimanche soir le nouveau film de Todd Haynes, Dark Waters, exaltant avec superbe « un combat sans fin pour la justice et notre propre survie ».
La poétesse Marie-Claire Bancquart a disparu en toute discrétion l’année dernière. Elle nous dit : « L’arbre insiste et devient forêt ». Nous puisons dans ce superbe constat, dans cette riche métaphore, des raisons de vivre et d’espérer.
Vincent Taconet, pour toute l’équipe des Rencontres
17e RencontresCinéEspacesMarxUTOPIA
– Le Mardi 21 Janvier à 20h30, En préambule des 17e Rencontres UTOPIA-Espaces Marx « La Classe ouvrière, c’est pas du cinéma », PROJECTION du Film « IL SUFFIRA D’UN GILET », suivie d’une rencontre avec Aurélien Blondeau, l’un des deux réalisateurs (le second, Valerio Maggi, sera peut-être présent aussi, mais ce n’est pas sûr). Prévente des places au cinéma UTOPIA à partir du Samedi 11 Janvier.
IL SUFFIRA D’UN GILET : Film du collectif René Vautier réalisé par Aurélien BLONDEAU et Valerio MAGGI – documentaire France 2019 1h15mn – Des premiers blocages à Rennes fin 2018 jusqu’aux débats de l’« Assemblées des assemblées » de Saint-Nazaire en avril 2019, le film nous plonge, au fil des mois, dans les diverses actions et les débats qui ont traversé le mouvement inédit des gilets jaunes. Ils y expriment leur colère face à une vie de misère, leur fierté de s’être rendus visibles avec leur gilet et d’avoir osé, souvent pour la première fois, redresser la tête. Des manifestations festives de Morlaix aux violences policières sur les Champs Élysées, des occupations de ronds-points à la « réquisition » d’un hangar transformé en « maison du peuple », ce documentaire montre aussi comment les consciences évoluent à travers la lutte, la confrontation avec le pouvoir et le débat permanent jusqu’à l’organisation des « Assemblées des assemblées ».
en préambule des 17émes rencontres Ciné d’Espaces Marx
– Du 18 au 22 février au Cinéma UTOPIA, les 17émes Rencontres UTOPIA-Espaces Marx « La Classe ouvrière, c’est pas du cinéma », (Voir ci-joint les éléments du programme)
Le jour et la nuit
Ces 17e Rencontres vont tenter à nouveau une double gageure : nous nous proposons, nous vous proposons d’aller retrouver la nuit des salles obscures, même en plein jour ! Mais elles ont aussi pour vocation affirmée de vous permettre, de nous permettre d’y voir plus clair, d’apporter des lumières aux obscurités de nos vies quotidiennes, individuelles ou collectives. Passer par les salles de cinéma de l’Utopia, ce n’est pas fuir la réalité – ou si peu qu’il faut sur l’heure se donner l’absolution ! –, ce n’est pas s’évader mais, comme le dit l’expression populaire, c’est « reculer pour mieux sauter » dans une réalité grandie et nourrie par la fiction ou par le détour documentaire, par l’échange et l’apprentissage, par l’expérience partagée. C’est avec vous – et avec ténacité ! – que nous faisons de la projection en salles le point de départ, le passage, ou le point d’arrivée de nos découvertes ou de nos re-découvertes d’œuvres cinématographiques.
À l’heure où ces lignes sont écrites, on ne peut que se réjouir de voir la diversité et le nombre d’œuvres de cinéma – sans parler des études et des enquêtes… – consacrées au Mouvement des Gilets jaunes, à son importance, à sa richesse, à son évolution. Le préambule de cette année prend ainsi tout son sens. Il suffira d’un gilet, du collectif René Vautier, ouvre superbement nos Rencontres. Celles-ci s’inscrivent pleinement dans le mouvement démarré en décembre contre la casse des retraites. Nous pouvons nous demander si nous ne sommes pas proches de ce qu’on appelle « le moment Potemkine » au cours duquel, dans le célèbre film d’Eisenstein, les spectateurs voient en gros plan les vers grouiller dans la viande imposée aux marins… et les experts soutenir les officiers en proclamant que tout va bien et que la viande est bonne !
Dans cette filiation, Ernest Pignon-Ernest souligne la portée et la profondeur du mouvement des grévistes de décembre 2019 lorsqu’il affirme : « Leur lutte est une pensée active vers l’avenir » (Soutien aux grévistes, L’Humanité du 23 décembre 2019). De cette lutte, le groupe des Rencontres prend pleinement sa modeste part, et son slogan un brin provocateur, « la classe ouvrière c’est pas du cinéma ! », en a cette année de nouvelles couleurs…
Nous vous invitons donc aux plaisirs du cinéma et des échanges en voyageant (dans la succession jour après jour) du Brésil à l’Algérie du réalisateur Malek Bensmaïl. Le jeudi nous aborderons le travail en milieu hospitalier avec notamment Nicolas Philibert. Le vendredi, place au cinéma palestinien, le samedi au jeune cinéma portugais. Et nous avons considéré que le dimanche était bien venu pour retrouver Boris Vian le touche-à-tout génial et son univers, soixante ans après sa mort, cent ans après sa naissance !
Un dernier mot. Nous avons cette année veillé particulièrement à la qualité des soirées et aux avant-premières. Face à l’initiative de type colonial que le Président Macron installe à Bordeaux en juin, nos Rencontres accueillent le jeudi 20 février Atlantique proposé par le contre-sommet de la Françafrique auquel nous nous associons. Et nous aurons le plaisir – à partager – de vous proposer en clôture dimanche soir le nouveau film de Todd Haynes, Dark Waters, exaltant avec superbe « un combat sans fin pour la justice et notre propre survie ».
La poétesse Marie-Claire Bancquart a disparu en toute discrétion l’année dernière. Elle nous dit : « L’arbre insiste et devient forêt ». Nous puisons dans ce superbe constat, dans cette riche métaphore, des raisons de vivre et d’espérer.
Vincent Taconet, pour toute l’équipe des Rencontres
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– Le vendredi 27 septembre à 10h30 Salle de la Cheminée à UTOPIA, réunion de l’atelier de préparation des 17éme Rencontres « La classe ouvrière c’est pas du cinéma » en février 2020, groupe de travail animé par Claude DARMANTE, Et pour vous mettre l’eau à la bouche, quelques éléments de programme pour février 2020 : La soirée d’ouverture sur le Brésil, une journée sur l’Algérie, une journée Travail, Santé et Environnement, une journée sur le jeune cinéma Palestinien, une journée sur le jeune cinéma Portugais, une journée avec un Cinéaste…. la journée de clôture ,Dimanche 23 , sera un hommage-ramage à… BORIS VIAN, alias Bison ravi ou Vernon Sullivan… Toujours est-il que, nommé (au Collège de Pataphysique), le Grand Satrape s’attrape la mort beaucoup trop tôt (« je voudrais pas crever »), à trente neuf ans (1959). Nous fêterons ainsi le centenaire de sa mort, sans oublier son amour des mots, sa lutte contre les maux, son hymne à l’amour (« L »écume des jours ») sa passion pour la zizique et le jazz,son humour, sa haine du racisme et de la violence destructrice (« la java des bombes atomiques »), sa haine des colonels et des guerres coloniales: « monsieur le président je vous fais une le-ettre… » dixit Vincent Taconet….
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Les rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx « La Classe Ouvrière c’est pas du cinéma » Février 2019 – 16èmes Rencontres – Du 12 au 17 février 2019 au Cinéma UTOPIA à Bordeaux
Si vous souhaitez vous inscrire au Stage intersyndical cinéma et syndicalisme proposé par la FSU dans le cadre des rencontres :
https://bordeaux.snes.edu/Stage-intersyndical-cinema-et-syndicalisme.html
Le programme des rencontres de février 2019
En préambule aux rencontres, soirée Projection/Débat le Mardi 22 Janvier 2019 à 20h au Cinéma UTOPIA « Tout ce qu’il me reste de la révolution » Film de Judith Davis, avec Judith Davis, Malik Zidi.
Dans cette comédie rageuse et très drôle, la jeune réalisatrice incarne elle-même Angèle, jeune architecte, qui vitupère contre tout et tout le monde, tentant de compenser l’échec des idéologies de ses parents militants : papa qui n’a pas bougé d’un iota depuis qu’il distribuait-l’Humanité, et maman qui a tout lâché pour s’installer à la campagne.
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Le programme des 16èmes rencontres de février 2018
Les rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx « La Classe Ouvrière c’est pas du cinéma »
Un Interview de Claude DARMANTE, animatrice du groupe de préparation des rencontres sur le site : http://nbso.fr/
http://www.cinemas-utopia.org/bordeaux/
Le Lundi 29 Janvier de 14h à 19h30, Journée d’étude des rencontres Cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx en partenariat avec l’Institut CGT d’Histoire Sociale au Musée d’Aquitaine : « Que reste-t-il de mai 68? » en préambule aux rencontres cinématographiques.
Et dans quelques jours les 15émes rencontres cinématographiques UTOPIA-Espaces Marx « La classe ouvrière, c’est pas du cinéma », du 6 au 11 février 2018 au cinéma Utopia Bordeaux,
15e édition
Du Mardi 6 au Dimanche 11 FÉVRIER : rencontres organisées par Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde, en partenariat avec les librairies Comptines et La Machine à Lire, la Radio La Clé des ondes, le Musée d’Aquitaine, le Département Hygiène, Sécurité et Environnement de l’Université de Bordeaux et l’Institut d’Histoire Sociale-CGT d’Aquitaine. Toutes les projections ont lieu à UTOPIA. Pour la soirée d’ouverture du Mardi 6 Février, achetez vos places à l’avance, à partir du Samedi 27 Janvier.
Notre groupe cinéma d’Espaces-Marx, mobile et extensible, est constitué d’une douzaine de bénévoles (mot bienvenu pour un groupe mixte !) qui militent aussi, ou pas, dans des associations et des lieux divers, aiment le ciné et se soucient de ne pas oublier les films populaires, exigeants, sensibles aux luttes sociales, politiques, humanistes, plaisants et beaux ! Nous avons donc élaboré depuis des mois, peu à peu, ces journées auxquelles nous vous convions. Le tout bien sûr en collaboration active, au meilleur sens du terme, avec l’équipe d’Utopia et ses précieuses connaissances techniques et logistiques.
Nous avons eu le souci de penser à l’autre bout du monde (Chine / Sri Lanka, etc.), à nos voisins immédiats et à l’actualité (Algérie, Catalogne, Tunisie), au cinquantenaire de Mai 68 (ce sera le 29 janvier au musée d’Aquitaine), mais tout autant à la région et à la métropole, sans hésiter à approcher par exemple une thématique aussi délicate que celles des abattoirs et des conditions de travail…
N’oublions pas la présence de Serge Le Péron, Richard Dindo, Michel Cadé… Une seule envie dans ce joyeux mélange : donner sa pleine place à ce que le toujours jeune Jean Rouch (il aurait passé 100 ans !) a superbement appelé le « ciné-plaisir » !
Nous vous invitons donc à partager la déclaration d’amour et le jugement de Guillaume Apollinaire, dans le poème « 1909 » du recueil Alcools, en l’élargissant au présent :
« J’aimais, j’aimais le peuple habile des machines, Le luxe et la beauté ne sont que son écume »
Vincent taconet, pour toute l’équipe des Rencontres
En avant-programme, Lundi 29 Janvier de 14h à 19h30, Journée d’étude au Musée d’Aquitaine (entrée libre)
LUTTES OUVRIÈRES EN AQUITAINE : Que reste-t-il de Mai 68 ?
Nous nous questionnerons sur ce qu’il reste aujourd’hui de mai 68 en abordant la question du droit social, de la prise en compte des droits des femmes dans et hors travail, sur la place de la jeunesse, et sur les pratiques syndicales. Avec Pierre Robin, Maryse Dumas, Vincent Tiberj, Lucien Gay, Jean Lavie et Michel Pigenet.