- Bruno GUIGUE – Communisme
Dans son livre, remarquable, intitulé simplement « Communisme », Bruno Guigue nous en retrace l’histoire depuis la Révolution française jusqu’à la Chine actuelle, en s’appuyant apparemment sur Marx quant à son projet. Mais, par-delà l’exactitude de ses analyses factuelles, il oublie des aspects de la pensée marxiste quant au statut du communisme (la morale, les conditions du passage au communisme), ce qui fait que l’on doit lire ce livre avec admiration et esprit critique! Bruno Guigue, « Communisme », Delga, 459 pages.

Communisme
27.00€
Le communisme n’est pas une doctrine abstraite, éthérée, qui brillerait au firmament des idées pures. Ce n’est pas le « millénium de la fraternité universelle » que raillait le jeune Marx, mais dit-il, « le mouvement réel qui change l’état de choses actuel ». Force agissante dans l’histoire, il a contribué à façonner le monde dans lequel nous vivons.
Au cours du siècle écoulé, il a débarrassé l’humanité du nazisme, précipité la défaite du colonialisme et infligé un coup d’arrêt à l’impérialisme : ce triple succès suffit à lui donner des lettres de noblesse révolutionnaire. Il n’a pas instauré une société sans classes, mais mené des luttes de classes qui ont changé la société. Au prix de mille difficultés, il a arraché des millions de vies à la misère, à l’analphabétisme et aux épidémies. Semé d’embûches, le long combat des communistes a soustrait au sous-développement le quart de l’humanité. Mais son histoire n’est pas terminée.
Au lendemain de l’effondrement de l’URSS, le modèle occidental devait répandre ses bienfaits sur les nations ébahies. La chute du communisme devait prononcer la « fin de l’Histoire ». Erreur de pronostic. À la place du libéralisme triomphant, c’est la Chine populaire, avec son parti communiste de 95 millions de membres, qui dame le pion à l’Occident. Balayant les idées reçues, le présent ouvrage retrace l’histoire du communisme, de son élaboration théorique à ses réalisations contemporaines. Il impose une relecture des événements du xxe siècle qui en restitue la véritable signification. À rebours du discours dominant, il montre que le communisme est loin d’avoir dit son dernier mot.
Bruno Guigue
Ancien élève de l’École normale supérieure et de l’ENA, Bruno Guigue est chercheur en philosophie politique et observateur de la vie internationale. Il est l’auteur de huit ouvrages et de nombreux articles traduits en dix langues. Dernier ouvrage paru : Philosophie politique, aux Éditions Delga.
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– le Jeudi 26 Janvier à 18h30 à 20h Rencontre trimestrielle d’Espaces Marx à La Librairie La Machine à Lire à Bordeaux, autour du livre « ARAGON et la question coloniale« , avec la participation de l’auteur Alain RUSCIO, pour une présentation et une échange à la salle de La Machine à Musique.

C’est l’indignation anticoloniale ressentie au moment de la guerre du Rif qui amène le jeune écrivain surréaliste, Louis Aragon, a adhéré au PCF. Cet engagement se poursuivra tout le long de sa vie, comme un fil conducteur que l’on retrouve aussi bien dans ses actions et prises de position politique que dans son oeuvre poétique et romanesque. Pourtant, parce qu’avec Aragon rien n’est simple, cet engagement ne fut pas toujours sans ambiguïtés. Alain Ruscio s’attache à suivre la trajectoire anticoloniale du poète, même dans ses hésitations, qui furent souvent celles de son parti. Pourtant, Aragon s’employa constamment à exercer lucidement sa conscience, quitte à agacer au sein de son parti ou de certains écrivains de pays colonisés qu’il célébrait pourtant, comme Aimé Césaire.

La rencontre sera animée par Marie-France BOIREAU,

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– le Jeudi 9 Juin à 18h30 à 20h Rencontre trimestrielle d’Espaces Marx à La Librairie La Machine à Lire à Bordeaux, autour du livre « Les nouvelles femmes de droite » de Magali DELLA SUDDA, Collection Faits & Idéees, Février 2022,pour une échange à la salle de La Machine à Musique.


Dans le flot des mobilisations féministes, intensifiées depuis le mouvement #MeToo et le cadrage sur les violences sexistes et sexuelles, s’imposent des discours à contre-courant, portés par des militantes conservatrices issues de milieux de droite et d’extrême droite. Elles fustigent les mouvements féministes contemporains et plaident pour un retour des valeurs traditionnelles, tout en réinvestissant pour certaines les pratiques et discours féministes qu’elles remplissent d’un contenu en cohérence avec leur projet politique.
À l’origine de cette étude, un étonnement : au tournant des années 2010, on voit apparaître une génération de femmes, souvent jeunes, qui occupent une place de plus en plus visible au sein d’organisations, mouvements et partis d’extrême droite. Récemment, le cas de l’ancienne porte-parole du désormais dissous mouvement Génération identitaire, Thaïs d’Escufon, est emblématique. Sa présence médiatique et son utilisation intensive des réseaux sociaux en ont fait une figure connue et reconnue des identitaires d’extrême droite. Affichant explicitement une posture antiféministe, elle diffère en cela des militantes du collectif Némésis, créé en 2019, qui se réclament d’un « féminisme identitaire ». Également visibles médiatiquement – la chercheuse note par exemple qu’Alice Cordier, présidente du mouvement, se présente sur ses comptes Twitter comme intervenante régulière dans Touche pas à mon poste –, elles investissent l’espace militant en problématisant les violences sexistes et sexuelles au prisme de leur lutte anti-immigration.
Soirée animée par Marie ESTRIPEAUT-BOURJAC, Maitresse de conférences à l’Université de Bordeaux, Présidente d’Espaces Marx Aquitaine,

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– Le Jeudi 16 Juin à 18h30 Espaces Marx Aquitaine et FAL33 (France Amérique Latine) et La librairie du Contretemps vous invitent à participer à une conférence/Débat avec Franck POUPEAU, sociologue, directeur de recherche au CNRS, autour de son livre « ALTIPLANO: Fragments d’une révolution (Bolivie, 1999-2019) », éditions Raisons d’agir, Septembre 2021.


Ce livre entrelace plusieurs niveaux d’écriture (et de lecture), qui sont rarement réunis, dans un même volume : des enquêtes de terrain aux périphéries défavorisées des villes, par lesquelles il apporte une lecture sociologique des inégalités structurant la société bolivienne ; des analyses du « processus de changement » et des politiques publiques, réalisées à partir de ces enquêtes (mises en évidence dans des textes conclusifs ou des « excursus ») ; des textes d’« interventions » sur l’actualité politique, écrits parallèlement au travail de recherche, mais qui livrent des éléments de contextualisation et de compréhension indispensables aux analyses ; enfin, des réflexions sur la position d’enquêteur immergé dans une réalité radicalement autre.
Soirée animée par Gloria VERGES, co-Présidente de FAL33, Site: https://www.fal33.org/, Contact: contact@fal33.org

La Librairie du Contretemps 5 cours Victor Hugo à Bègles (Barrière, Ligne 15).
Contact: librairieducontretemps@outlook.fr ou Tél: 05 57 12 56 64
https://www.facebook.com/events/1654355878234675/?ref=newsfeed

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– Le Jeudi 30 Juin à 19h Espaces Marx Aquitaine organise une visioconférence avec Bernard VASSEUR, Philosophe, autour de son dernier livre « SORTIR du capitalisme : Actualité et urgence du communisme », publié aux éditions de l’Humanité.


Que peut signifier le mot “communisme” aujourd’hui ?
Dénoncer le capitalisme ne suffit pas.
Imaginer une alternative.
Ne pas répéter l’histoire, en tirer des leçons.
Définir, inventer le communisme du XXIe siècle.
Socialisme / étatisme / communisme.
Propriété d’usage / propriété lucrative.
Repenser le travail, la notion de travailleur.
Nouvelle conception du salaire.
Le déjà-là du communisme.
Dans ce nouvel ouvrage, Bernard Vasseur démontre, exemples à l’appui, comment le capitalisme mène l’humanité dans le mur et menace la vie sur la planète. L’auteur donne surtout à voir combien le communisme est à l’ordre du jour et peut se construire chaque jour dans l’action.
Nous prolongerons avec cette soirée nos travaux de décembre 2021 auxquels notre ami Bernard VASSEUR n’avait pas pu participer……
Vous pouvez commander le livre sur le site de l’Humanité :
https://www.humanite.fr/sortir-du-capitalisme-751963
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Jeudi 30 Juin 2022 à 19h
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394
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– le Jeudi 17 mars à 18h30 à 20h Rencontre trimestrielle d’Espaces Marx à La Librairie La Machine à Lire à Bordeaux, autour du livre « Le malheur d’être jeune »(1935)de Paul Vaillant-Couturier, réédité par les Editions du Détour, avec la participation de Danielle TARTAKOWSKI, à l’origine de la Préface de cette réédition qui dialoguera avec Arthur HAY, jeune coursier à vélo….



Soirée animée par Vincent TACONET, Professeur de Lettres classiques, Vice-Président d’Espaces Marx Aquitaine.

En 1935, au plus fort de la grande crise économique de l’entre-deux-guerres, Paul Vaillant-Couturier, alors rédacteur en chef de L’Humanité, lance une grande enquête pour recueillir la parole des jeunes. Les jeunes font alors partie des principales victimes de cette crise. Au chômage par dizaine de milliers, ayant dû arrêter leurs études quand leurs parents ont perdu leur revenus. Ceux qui travaillent ne sont guère mieux lotis?: la crise économique autorise les patrons à fragiliser leurs statuts, baisser les salaires et les précariser tous les jours un peu plus.
Paul Vaillant-Couturier reçoit des lettres de tous les milieux : hommes, femmes, ouvriers, diplômés, jeunes fonctionnaires, travailleurs immigrés, venus des villes ou des campagnes… La lucidité et la dignité des témoignages, la bienveillance de l’auteur font de ce livre — ?qui eut un fort retentissement à sa parution — un document historique passionnant. Et surtout il résonne fortement avec notre époque, où les jeunes font à nouveau face à ces fléaux. Écrivain, homme politique et journaliste, Paul Vaillant-Couturier (1892-1937) a participé à la création du Parti communiste français. Maire de Villefuif, député, il a milité pour le Front populaire.
Danielle Tartakowsky est spécialiste de l’histoire sociale et politique de la France du XXe siècle, et plus spécifiquement de l’histoire des mouvements sociaux.
Le 17 mars 2022 de 18h30 à 20h00
La rencontre se tiendra à La Machine à Musique Lignerolles – 13/15 rue du Parlement Ste Catherine – Bordeaux
https://www.lamachinealire.com/
– Le 30 mars 2022 à 18h30 La Machine à Musique-Lignerolles Rencontre avec Eric VUILLARD autour de son dernier livre « Une sortie honorable »
Dans ce puissant récit, Eric Vuillard raconte comment, par un prodigieux renversement de l’histoire, deux des premières puissances du monde ont perdu contre un tout petit peuple, les Vietnamiens, et nous plonge au coeur de l’enchevêtrement d’intérêts qui conduira à la débâcle.
Eric Vuillard est écrivain, cinéaste et scénariste. Il a reçu, en 2017, le prix Goncourt pour L’ordre du jour (éditions Actes Sud). Son dernier livre, La guerre des pauvres, a été
finaliste de l’International Booker Prize. Son oeuvre est traduite dans quarante langues. Une sortie honorable est le septième roman d’Eric Vuillard publié aux éditions Actes Sud.
– Le 9 mars 2022 à 18h30, à La Machine à Musique-Lignerolles, Harold BERNAT présentera son dernier livre : « La défaite de la majorité »
Pour son deuxième essai publié aux éditions Atlantiques déchaînés, Harold Bernat interroge les raisons de l’échec des mouvements sociaux dans leur confrontation au pouvoir. Il poursuit son propos en analysant les logiques qui empêchent la formation d’un mouvement populaire majoritaire.
Harold Bernat est professeur agrégé de philosophie et enseigne au lycée Montesquieu de Bordeaux. Il est l’auteur de plusieurs essais, dont Oraison funèbre de la classe de philosophie (éditions Atlantiques déchaînés).
La rencontre sera animée par Patrick Rödel.
– Le 5 mars 2022 de 11h00 à 12h30 à La Machine à Musique – Lignerolles Rencontres Littérature avec Roland GORI
La fabrique de nos Servitudes (éditions Les liens qui libèrent)
Après La fabrique des imposteurs et Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ? (éditions Les liens qui libèrent), Roland Gori nous invite dans ce nouvel essai à changer nos habitudes, à concevoir de nouvelles croyances et de nouvelles utopies, afin d’éviter le contrôle de la société d’information.
Roland Gori est psychanalyste et professeur honoraire de psychopathologie clinique à l’université Aix-Marseille. Il est le fondateur et président du mouvement social l’Appel des appels.
La rencontre sera animée par Christian MALAURIE.
– Le Mercredi 2 mars 19h00 Conférence-Débat avec Alain BIRH autour de son dernier livre « Face au COVID19: Nos exigences, leurs incohérences », publié aux éditions Syllepses.
https://www.facebook.com/events/896520491016815
https://www.facebook.com/editions.syllepse.7/live_videos/
https://us02web.zoom.us/j/88061018361
La crise sanitaire mondiale du Covid-19 révèle une double crise: celle du système capitaliste frappé par une pandémie et qui est incapable de l’endiguer et celle des forces anticapitalistes bien en peine pour apporter une alternative.
– Le Vendredi 4 Mars à 18h30 la Revue de Presse d’Espaces Marx à RIG (90.7), organisée par Jean-Claude MASSON, avec la participation d’Annie SOUM-POUYALET et Jean-François MEEKEL, …. pour contribuer à une analyse critique des médias…. (Vous pouvez ré-écouter l’émission en Podcast sur le site de la Radio), avec un-e invité-e surprise. www.rigfm.fr/
L’émission accueillera Françoise ESCARPIT autour de son dernier livre « Zapatistes, les chemins de l’Utopie », et pour parler de l’Association Puceart qu’elle anime.
–LES RÉVOLTES POPULAIRES EN AQUITAINE est arrivé. Un beau cadeau pour vous et vos proches.

Les révoltes populaires en Aquitaine
Les 11 et 12 juin 2021, s’est tenu au Musée d’Aquitaine de Bordeaux, un colloque d’histoire, intitulé « Les révoltes populaires en Aquitaine des Temps modernes à nos jours, des Pitauds aux Gilets jaunes ».
Marqués par l’épisode des Gilets Jaunes, nous ne pouvions ignorer les analogies avec d’autres révoltes, d’autres colères sociales, aux comportements humains récurrents, permanents qui dépassent et transcendent les situations historiques particulières.
Le colloque a réuni plus d’une vingtaine de chercheurs, historiens, militants syndicaux ou associatifs, qui ont remis en évidence leur travail sous cet éclairage. Beaucoup d’ailleurs sont des amis ou des proches d’Espaces Marx 33, qui a appuyé, avec IAES (Institut Aquitain d’Histoire Sociale), l’association PourQuoiPas et bien sur les éditions d’Albret cette démarche initiée par Pierre Robin, Alexandre Fernandez et Jean Pierre Lefèvre.
Redécouvrir la révolte des Pitauds, celles des Croquants du Périgord, sans oublier les gemmeurs des Landes, ou les Ormistes bordelais, en passant par les insurgés lot-et-garonnais, plus près de nous les luttes ouvrières du début du XXè siècle, influencées par le syndicalisme révolutionnaire, les adeptes de la grève générale ou de sabotage, les grèves des dockers de Bayonne, sans éviter ni le Front Populaire, ni la Résistance et Mai 68, pour aboutir aux Gilets Jaunes.
Cette confrontation des événements présentés et étudiés apporte des éléments qui peuvent aider à comprendre la révolte comme phénomène social itératif et d’analyser en particulier, le moment décisif où l’addition des colères, des mécontentements individuels, se cristallisent dans le « « non ! ce n’est plus possible ! », pour basculer dans l’action collective.
Des études et rappels qui sont aujourd’hui rassemblés dans le livre des actes du colloque : LES RÉVOLTES POPULAIRES EN AQUITAINE de la fin du Moyen Âge à nos jours. Il est édité aux éditions d’Albret, une coédition d’Espaces Marx, l’IAES et l’association PourQuoiPas 33. Sortie en librairie et en commande le 10 décembre 2021
Pour passer vos commandes :
Espaces.MarxBx@gmail.com ou assopourquoipas33@gmail.com au prix de 20 € ou Editions d’Albret : pierre.robin@wanadoo.fr, 8 rue des Bécassines, 33980 Audenge
– Toujours disponible :

Pour passer vos commandes : Espaces.MarxBx@gmail.com
– le Jeudi 21 Octobre à 18h30 à 20h Rencontre d’Espaces Marx à La Librairie La Machine à Lire à Bordeaux, autour du livre « La guerre des paysans en Allemagne »de Friedrich ENGELS, avec la participation de Rachel RENAULT, Maîtresse de Conférences en Histoire moderne à l’Université du Mans, qui en a rédigé une introduction pour cette nouvelle publication de l’oeuvre d’ENGELS aux Editions Sociales.


Soirée animée par Anne-Marie COCULA, Professeure d’Histoire.

En 1525, les paysans de différentes régions de l’Allemagne se soulèvent, pour des raisons à la fois sociales, économiques et religieuses. Massive, leur révolte est pourtant bientôt écrasée dans le sang. L’ouvrage classique d’Engels livre le récit de cette révolte, cherchant ainsi à réactiver la mémoire des traditions révolutionnaires du peuple allemand. Écrit au lendemain de l’échec de la révolution de 1848, il propose aussi en creux une analyse des luttes du XIXe siècle.
Republié aujourd’hui avec la riche introduction de Rachel Renault, spécialiste du Saint Empire, et la préface du romancier Éric Vuillard, auteur de La Guerre des pauvres, redonnent au texte d’Engels son amplitude et sa capacité à aider la compréhension des révoltes et leur histoire.
Traduction d’Émile Bottigelli. Introduction et appareil critique de Rachel Renault.
Le 21 octobre 2021 de 18h30 à 20h00
Le livre de Friedrich Engels propose une analyse de la guerre des paysans en Allemagne, sous l’angle social, permettant ainsi de voir cette révolte évangélique comme une lutte des classes avant d’être un mouvement religieux. Né en 1820, Friedrich Engels est un philosophe et théoricien socialiste et communiste allemand. Il est l’auteur de plusieurs grands textes de référence sur le marxisme.
Cette rencontre avec Rachel RENAULT (Maîtresse de Conférences en Histoire moderne à l’Université du Mans, Spécialiste de l’Allemagne à l’époque moderne) , proposée en partenariat avec les Espaces Marx, sera animée par Anne-Marie COCULA (Professeure émérite d’Histoire moderne, Présidente de l’Université Michel de Montaigne-Bordeaux III de 1994 à 1999).
La rencontre se tiendra à La Machine à Musique Lignerolles – 13/15 rue du Parlement Ste Catherine – Bordeaux
https://www.lamachinealire.com/
– Le vendredi 22 Octobre à 18h00 Espaces Marx vous invite à rencontrer Jean-Michel DEVESA à la librairie « La Mauvaise Réputation »pour une présentation-signature de son roman « Garonne in absentia » (éditions Mollat) paru le 7 Octobre.


Si vous suivez ce lien, vous accèderez à une courte vidéo dans laquelle il présente ce livre : https://youtu.be/S-lK4d3jOgU
Roman de l’amour perdu que la littérature sans cesse réinvente, Garonne in abstentia nous plonge, sur les bords d’un fleuve imprévisible, dans les eaux troublées de la passion, avec de grands arbres impassibles pour seuls témoins.
Jean-Michel Devésa est professeur des universités, il enseigne la littérature en français de l’extrême contemporain. De livre en livre, il élabore une œuvre romanesque tirant ses matériaux de l’Histoire, des ressources inépuisables de la langue et de l’imagination.
Il sera l’invité de « Paroles de créateurs », une soirée d’Espaces Marx au mois de Novembre prochain.
« En finir avec le capitalovirus: L’alternative est possible », publié aux éditions Dunod.

Dans cet essai sur les alternatives au capitalisme, l’auteur met en perspective l’accélération de la crise du capitalisme mondial, que la pandémie de Covid-19 a encore renforcée, et indique des directions possibles en vue de son dépassement.
Ancien professeur agrégé de sciences économiques et sociales et Maître de conférences à l’Université Bordeaux IV, Jean-Marie Harribey est l’ancien coprésident d’Attac France (2006-2009), et membre du Conseil scientifique d’Attac. Il est également le fondateur et le directeur de publication de la revue Les possibles d’Attac. Il est l’auteur de nombreux ouvrages de référence, dont Le trou noir (éditions Le Bord de l’eau, 2020) et La monnaie est une dette, mais auprès de qui ? (éditions Les possibles, 2021).
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Bernard Friot. Village du Livre. Fête de l’Humanité. Vendredi 13 septembre 2019. Magali Bragard Rencontre entre B. Friot, militant du Parti communiste et théoricien du salaire à vie, et F. Lordon, dont l’oeuvre élabore une philosophie spinoziste des institutions, deux trajectoires qui se rejoignent autour du constat que le communisme demeure à l’ordre du jour. Les auteurs traitent des formes que pourraient y prendre le travail, la valeur, le salaire, l’investissement, l’Etat et la propriété. Publié aux éditions La Dispute. Sortie mi-octobre 2021.
L’économiste Bernard Friot et Judith Bernard, enseignante, artiste et fondatrice du site https://www.hors-serie.net/, viennent de publier un livre de conversation autour de la pensée de dernier, sous un titre aussi dépourvu d’ambiguïté qu’audacieux en ces temps de domination néolibérale : Un désir de communisme.
https://www.youtube.com/watch?v=NsiBjSkjXYw
Le nouveau livre de Frédéric Lordon, « Figures du communisme », est directement tourné vers l’action, ici et maintenant. Face à l’inhumanité du néolibéralisme, face aux désastres engendrés par un capitalisme dont plus personne ne peut douter qu’il est en train de rendre la planète inhabitable, que faire ? Telle est la question à laquelle F. Lordon s’efforce de répondre. Par un exercice de méthode et de conséquence – à rebours du règne du déni et de l’inconséquence.
– Le Mardi 15 Juin à 18h30 en visioconférence, nous accueillerons Abdourahmane NDIAYE, Cheikh GUÈYE et Cheikh Oumar BÂ à l’occasion de la sortie de leur publication « Sénégal post-Covid-19: souveraineté(s) et ruptures » aux éditions l’Harmattan.
La pandémie de la Covid-19 a exacerbé les défaillances des systèmes politiques et économiques à l’œuvre au Sénégal. Alors qu’il est relativement épargné par la crise sanitaire, il s’est retrouvé dans des difficultés économiques et alimentaires liées aux goulots d’étranglement dans les chaines de valeur. Ce qui met en évidence la fragilité du modèle de la petite économie ouverte adoptée depuis les années 1960.Toutefois,les crises ne provoquent pas seulement le chaos. Elles offrent également l’opportunité d’un débat prospectif sur les nouveaux défis, horizons et ambitions collectives d’une nation. Les auteurs ne se sont pas contentés d’un diagnostic ou d’afficher des convictions et certitudes. Ils sont allés plus loin en proposant des pistes de solutions sans grande prétention ni dogmatisme, toujours avec générosité et engagement. Au-delà de la diversité d’approches et de perspectives, des consensus forts sont apparus au moins sur la nécessité d’une refondation du développement, centrée sur les souverainetés (notamment de la pensée, de l’alimentation, de la monnaie, de la sécurité numérique). Le primat du social, la solidarité, des pratiques économiques centrées sur la coopération et non sur la compétition, le développement de chaines de valeurs locales et de proximité, doivent ouvrir à un basculement vers un nouveau modèle. À la place de la RELANCE, les contributions proposent des RUPTURES par rapport aux dogmes de la pensée néolibérale dominante (notamment ses critères d’appréciation de la vulnérabilité des pays, ses seuils arbitraires concernant les déficits publics et l’endettement, ses critères d’évaluation des investissements publics plus orientés sur le retour sur investissement que sur le contenu local, etc.). Les contributions embrassent des enjeux économiques, sociaux, culturels et politiques et démontrent la pertinence d’une refondation holistique dont la nécessité a été rappelée par la pandémie du Covid-19.
Sujet : Conférence/Débat organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Mardi 15 Juin 2021 à 18h30
Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/87533432394?pwd=eHVKQjVQUUJGZEFtRHBqRVYyQ1JTQT09
ID de réunion : 875 3343 2394
Code secret : 102342
Par Téléphone, Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kd46g981PB– Le Mardi 18 Mai à 18h30, en visioconférence, nous acceuillerons Thomas VESCOVI, qui nous présentera son dernier livre « L’Echec d’une utopie, une histoire des gauches en Israël », introduction de Michel Warschawski.
Cette soirée sera animée par André ROSEVEGUE.
La gauche a joué un rôle central dans l’histoire d’Israël. Au cœur de la création de l’État en 1948, elle est restée majoritaire au Parlement pendant plus de trente ans. Depuis la fin des années 1970, et plus encore après l’assassinat d’Yitzhak Rabin en 1995, les partis de gauche traversent une crise profonde. Face à la poussée des courants ultranationalistes et religieux, ils doivent multiplier les alliances contre nature pour s’assurer une représentation parlementaire. La question est désormais posée : existe-t-il encore une gauche en Israël ?
Remontant aux sources du mouvement sioniste, dont l’aile gauche cherchait à bâtir en Palestine un État pour les juifs sur des bases socialistes, ce livre raconte l’histoire des mouvements progressistes et révolutionnaires israéliens. Au fil de ce récit très documenté, l’auteur analyse les débats qui animent et divisent ces mouvements depuis leurs origines. Comment peut-on être sioniste et de gauche ? Comment construire une société juste et égalitaire avec les Palestiniens ? Comment contrer les assauts de la droite sioniste et des mouvements religieux qui, jadis minoritaires, sont désormais hégémoniques politiquement et culturellement ?Thomas Vescovi est professeur d’histoire-géographie dans le secondaire et chercheur indépendant en histoire contemporaine. Diplômé de l’université Paris-8, il collabore à différents médias (Middle East Eye, Le Monde diplomatique, Moyen-Orient). Il est l’auteur de La Mémoire de la Nakba en Israël (L’Harmattan, 2015).
Sujet : Conférence/Débat organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Mardi 18 mai 2021 à 19h
Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/87533432394?pwd=eHVKQjVQUUJGZEFtRHBqRVYyQ1JTQT09
ID de réunion : 875 3343 2394
Code secret : 102342
Par Téléphone, Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kd46g981PB– Lundi 10 Mai à 19h00, en visioconférence, nous avons accueilli Marie-Claude BERGOUIGNAN, qui nous présentera son livre « Firmin Farges, d’une guerre l’autre. Un instituteur républicain » publié aux Editions Phaëton.
Cette soirée sera animée par Jean-Michel DEVESA.
Le livre retrace la vie de son grand-père maternel, hussard noir de la République, rescapé de la guerre de 14-18. Révoqué par le régime de Vichy pour cause de franc-maçonnnerie, il accueille un enfant juif, Boris Cyrulnik, ramené à son domicile bordelais par sa fille, institutrice de l’enfant. Cet enfant sera ainsi sauvé.
S’appuyant sur des archives familiales et institutionnelles, le livre de Marie-Claude s’attache à faire le portrait de cet homme courageux.
Sujet : Conférence/Débat organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Lundi 10 mai 2021 à 19h
Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/87533432394?pwd=eHVKQjVQUUJGZEFtRHBqRVYyQ1JTQT09
ID de réunion : 875 3343 2394
Code secret : 102342
Par Téléphone, Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kd46g981PB- Cathy et Adam, notre solidarité n’a jamais été confinée
La fédération de Gironde du Secours populaire français vient d’éditer un livre sur l’émouvante cohabitation entre Adam, jeune réfugié tchadien en foyer d’urgence qui se trouve en mars 2020 à se confiner chez Cathy qui vient de perdre son mari. Dans ce livre, Cathy et Adam y racontent leur parcours avant la rencontre, leur histoire après. Une famille recomposée au temps du virus et malgré un monde qui fracture.Jalonné de beaux portraits et de confidences touchantes, on y retrouve entre et dans les lignes, les valeurs d’entraide du SPF illustrées de la plus belle des manières.
Les protagonistes et auteurs de ce livre sont bien connus du Parti, puisque Cathy et Vincent, en sont tous deux militants. Quant à Adam, il milite avec les Jeunes communistes girondins.Le livre préfacé par Ariane Ascaride, est vendu au prix de 9 € (au profit du SPF)
Vous pouvez l’acheter auprès de la fédération de Gironde du SPF, de ses structures locales, en ligne : bit.ly/CathyAdam ou bien dans des librairies du département.Plus d’infos : SPF Gironde – 05 56 92 79 92 – contact@spf33.org
- Alain BIRH est co-auteur d’un livre récent intitulé « Thomas Piketty : une critique illusoire du capitalisme » publié avec Michel HUSSON, aux éditions Syllepse en 2020.
Dans le premier chapitre du Capital, Marx caractérise l’économie vulgaire en ces termes : elle « se contente des apparences […] et se borne à élever pédantesquement en système et à proclamer comme vérités éternelles les illusions dont le bourgeois aime à peupler son monde à lui, le meilleur des mondes possibles ». Et ce tout simplement parce qu’elle ne parvient pas ou renonce même à « pénétrer l’ensemble réel et intime des rapports de production dans la société bourgeoise ».
Or, de même qu’il existe ainsi une apologie vulgaire du capitalisme, il en existe une critique non moins illusoire. Même ignorance radicale des rapports capitalistes de production, même fascination exercée par leurs apparences fétichistes (la marchandise, l’argent, la comptabilité nationale et ses instruments statistiques, etc.), même volonté d’en rendre compte en termes de pseudo-lois transhistoriques, même enfermement dans le cadre d’une idéologie sacralisant la propriété privée, la liberté d’entreprendre et l’égalité réduite à sa dimension juridique, qui limite du même coup ses propositions de réforme à des mesures de redistribution des revenus et de la propriété.
C’est à démontrer que Thomas Piketty en reste au niveau de cette critique illusoire que cet ouvrage s’emploie, tout en développant en contrepoint les éléments d’une critique radicale.
Lettre de Janvier 2021 Espaces Marx Aquitaine
- « La dette publique, précis d’économie citoyenne » publié par des économistes atterrés, aux éditions du Seuil.
Eric BERR
Un traité d’économie citoyenne qui tombe à pic. Après le choc de la crise économique enclenchée en 2020, l’explosion de la dette publique sera au cœur des débats de politique économique. Les auteurs déconstruisent les idées reçues les plus tenaces sur ce sujet : la dette publique est un fardeau pour les générations futures ; la France vit au-dessus de ses moyens, etc. Ce faisant, ils produisent un petit manuel sur le budget de l’État, les modalités de son financement, les limites et les erreurs d’interprétation du ratio dette/PIB, la distinction entre bonne et mauvaise dette, la façon dont la dette publique enrichit les riches ou peut être utilisée comme un instrument de domination. Ils explicitent aussi les moyens qui permettraient aux États d’affronter la récession en évitant le retour contreproductif des cures d’austérité : restructuration et monétisation de la dette, sortie de la dépendance aux marchés financiers et nouveau rôle de la Banque centrale, réforme fiscale redistributive et écologique, politique budgétaire au cœur de la transition écologique. Ces propositions, soumises au débat citoyen, entendent faire de la dette publique un instrument au service du bien commun.
Les auteurs :
Eric Berr (université de Bordeaux), Léo Charles (université Rennes 2), Arthur Jatteau (université de Lille), Jonathan Marie (université Sorbonne Paris Nord) et Alban Pellegris (université Rennes 2) sont membres des Économistes Atterrés.
Lettre de Novembre 2020 Espaces Marx Aquitaine
- « Pourquoi la rentabilité économique tue le travail », par Olivier COUSIN, Professeur de Sociologie, publié aux éditions du Bord de l’eau .
C’est un de ses paradoxes, plus la rentabilité abîme le travail, plus elle lui donne de la valeur. Elle le contrarie et le bride souvent, tout en lui donnant en même temps un sens pluriel et une finalité collective. En s’imposant d’abord comme une contrainte, elle donne au travail tout son sens et toute sa dimension expressive. Elle entretient l’utopie du travail tout en le menaçant. Comment les acteurs, dans le cadre de leur travail, définissent et perçoivent la rationalité économique et quelle place occupe-t-elle dans le rapport au travail ? À partir de deux univers opposés a priori, le secteur de l’industrie automobile et l’hôpital public, cette recherche tente de comprendre ce que l’économie fait au travail. Elle appréhende la rationalité économique comme une composante de l’activité et analyse comment les acteurs l’intègrent, s’en arrangent ou la contestent. Les deux univers retenus proposent différentes facettes de la rationalité économique, tour à tour perçue comme une entrave au travail, elle abîme l’activité ; comme une de ses composantes qui ne saurait supplanter les règles de l’art et les savoirs faire ; et enfin comme une dimension morale qui permet de mettre fin à l’activité, elle fixe les limites entre ce qui est raisonnable et ce qui ne l’est pas. Ces trois manières d’éprouver la rationalité économique se combinent plus qu’elles ne s’opposent. Elles viennent d’abord rappeler que le rapport au travail n’est pas seulement donné par les éléments objectifs de la situation. Le travail est aussi le fruit de l’action des acteurs capables de rendre compte de ce qu’ils font.
- « Scènes de la guerre sociale : écrire les luttes et leur intensité » de Jean-Michel DEVESA, Professeur de Lettres à l’Université de Limoges, publié aux éditions Le Bateau Ivre,
Pendant plus d’un an, chaque samedi, la France connaît un mouvement social sans précédent. Celui des Gilets Jaunes. D’abord perplexe, puis emporté par l’enthousiasme suscité par l’ingéniosité et le courage de ces « invisibles », Jean-Michel Devésa les rejoint. Il partage leur combat, leurs espoirs, leur joie et leur colère. Il est avec eux face à une répression sans précédent depuis la Guerre d’Algérie. Ce qui motive son ralliement c’est ce qu’il voit, discerne, interprète : les Gilets Jaunes sont parvenus, collectivement, sans chef ni organisation, horizontalement, à ébranler la « sérénité » de l’Etat et du gouvernement de la société de l’information et des écrans plats. Pendant quelques semaines, le temps de la lutte le dos au mur, sur la défensive face aux attaques du capital financier et de son personnel politique semble révolu, les lignes paraissent pouvoir bouger, des fractions notables du peuple sont à l’offensive et le pouvoir en est médusé, puis désorienté. Mais, en dépit des slogans et des rêves, l’heure n’est pas à la convergence. Ni aux alliances solides. Les contradictions au sein du peuple sont hélas toujours à l’œuvre. Les atteintes aux libertés se multiplient, les mesures autoritaires aussi, souvent dans l’indifférence des couches moyennes intellectuelles et urbaines. Ce n’est pas l’ordre qu’on cherche à maintenir dans les centres des principales villes du pays, c’est une guerre sociale qu’on livre aux pauvres et aux travailleurs parmi les plus précaires, les moins protégés. Chaque semaine, pendant quatre mois, Jean-Michel Devésa en fait un « billet » qu’il met en ligne sur un réseau social. Et puis, encouragé par l’accueil qu’ont ses textes, il songe à en faire un livre. Ce sera Scènes de la guerre sociale (Le Bateau ivre, 2020). Ce n’est pas un ouvrage sociologique. Ni un essai. C’est de la littérature : prolongeant son travail de romancier l’auteur y a écrit (et non pas raconté !) la lutte à laquelle il a participé et son intensité. Individuellement, il n’ignore pas être descendu dans la rue comme pour rattraper sa jeunesse. Toutefois, il aimerait que ces pages participent à ce qui a été semé. Dans la rue et sous les lacrymogènes et les tirs de LBD 40 : la promesse en actes d’un communisme non autoritaire.
- « Procés PAPON : Quand la république juge Vichy », aux édition La Lauze, par Jean-Marie MATISSON
J.-M. Matisson est l’un des quatre premiers plaignants de l’affaire Papon, avec d’autres membres de sa famille, la première à se porter partie civile. Il livre un récit du procès de l’ancien préfet de Paris, jugé et condamné au terme de vingt ans de procédure à dix ans de réclusion pour crime contre l’humanité, et restitue les pièces de la procédure, de l’acte d’accusation à la sentence. Ce livre retrace l’histoire de l’affaire Papon et de ses principaux acteurs, il en rétablit la vérité. Le livre donne les pièces indispensables du procès, l’acte d’accusation, la sentence, des extraits des plaidoiries et des audiences du procès et des focus sur les points importants de l’accusation : falsifications de nationalité, prétendus sauvetages, pseudo résistance, ordres d’arrestation. Il le fait à travers le regard de la première famille à s’être constituée partie civile dans le procès. Il se veut être un hommage aux premiers hommes et aux premières femmes qui ont fait que le procès Papon ait pu avoir lieu. Pour l’auteur et sa famille, l’idée est simple : « il fallait que la justice de la République, condamne Papon dans son rôle dans la déportation des Juifs de Bordeaux et à travers ce serviteur zélé, condamne l’État français dans son rôle dans la déportation des Juifs de France. » Gérard Boulanger : « Le crime contre l’Humanité est constitué dès que le premier homme a été tué parce qu’il est né ! c’est un procès pour la conscience universelle, parce que la question fondamentale qui vous est soumise ici est celle de la nécessaire désobéissance institutionnelle à l’ordre inique. Voilà le problème qui est posé par le procès Papon »
- « Critique des Religions : A quel respect ont elles droit ? », par Yvon QUINIOU, Philosophe
[C’est l’homme qui fait la religion, de part en part : il projette sur un Dieu imaginaire les qualités qui sont les siennes, quitte à les porter à l’infini, ou encore il exprime sur un mode illusoire ses désirs ou aspirations. La religion est donc un reflet de l’homme qui s’ignore, un « rêve éveillé » dans lequel il s’aliène puisqu’il se dépossède de sa propre essence et qu’il se détourne de la réaliser dans sa vie terrestre. A quoi s’ajoute qu’elle le mutile concrètement par ses interdits. L’homme, selon Feuerbach, doit donc se débarrasser de Dieu, devenir à lui-même son propre Dieu et pratiquer l’amour des autres hommes. Cette magnifique leçon d’humanisme athée et critique est plus que jamais d’actualité à une époque où la religion fait un retour public extrêmement dangereux Cependant, elle doit se prolonger en une politique qui l’accomplisse : c’est vers Marx qu’il faut alors se tourner.]
Les hommes ont-ils besoin des religions ? Alors que le religieux s’impose dans les débats politiques, le philosophe Yvon Quiniou dénonce une imposture. Tout en respectant la foi des croyants, son livre Critique de la religion* s’attaque aux structures religieuses, dans l’esprit de la philosophie des Lumières et de grands penseurs du XIXe siècle. Pour Yvon Quiniou, les hommes doivent inventer les règles d’une vie collective apaisée à partir de leur raison commune.
– Alors que Freud, Nietzsche, Spinoza ou Hume en ont déjà fait le procès, pourquoi établir une critique de la religion aujourd’hui ?
Cette critique est liée au retour politique du religieux. Notamment quand il fait pression sur les institutions républicaines, à la manière de la Manif’ pour tous ; quand, en Europe de l’Est, une religion rétrograde essaie d’influencer la Constitution : ou quand, avec le Traité constitutionnel européen, les religions ont le droit d’intervenir dans la définition des lois. Par ailleurs, je m’inquiète de la montée de l’islamisme radical. Dans l’esprit de la philosophie des Lumières et des grands penseurs du XIXe siècle comme Feuerbach, Marx, Nietzsche et Freud, je tiens à montrer à quel point la religion demeure une imposture morale, intellectuelle et politique. Un imposteur prétend apporter ce qu’il n’apporte pas ou prétend être ce qu’il n’est pas. Les religions prétendent amener la Vérité, alors qu’elles n’amènent que des croyances.
– Votre livre est-il un éloge de l’athéisme ?
Je distingue deux formes d’athéisme. L’athéisme dogmatique consiste à dire qu’il n’y a pas de Dieu. C’est celui de Marx ou du philosophe Marcel Conche. Ce dernier dit qu’un tel athéisme ne peut pas se démontrer, car il se prononce sur la totalité du réel. Mon athéisme est privatif. Je me passe de Dieu dans ma vie et analyse les religions comme un phénomène humain. Je m’inspire de la formule de Feuerbach : « Ce n’est pas la religion qui fait l’homme, mais l’homme qui fait la religion. » Ce sont les structures religieuses que je remets en cause. Pas l’élément subjectif de la croyance.
– Comment distinguez-vous foi et religion ?
La foi est une prise de position sur l’origine du monde, sur sa finalité, sur l’hypothèse d’un Dieu créateur. Je suis sensible à ces questions métaphysiques. Mais ma conscience est tirée de la philosophie de Kant, selon laquelle on ne peut pas répondre à ces questions sur le plan du savoir. Je mets donc les réponses possibles entre parenthèses et j’autorise quiconque à avoir une position de croyant ou d’athée. […]
- « Origines coloniales de l’Islamophobie et des racismes de France », Olivier LECOUR-GRANDMAISON,
Aujourd’hui en France, des personnalités médiatiques et politiques de premier plan, jusqu’au plus haut niveau de l’État, attisent les haines et les peurs, agitant le spectre du « séparatisme » et l’épouvantail du « grand remplacement » qui menaceraient la République française « une et indivisible ».
De là, la stigmatisation des Arabes, des Noirs, des musulmans, des Asiatiques, des Rroms… Qu’elles soient françaises ou étrangères, les personnes non blanches sont toujours construites comme de potentielles ennemies de l’intérieur, d’autant plus lorsqu’elles tentent de résister à ces discriminations.
Cet ouvrage collectif entend déconstruire les mécanismes de racialisation qui sont aux fondements mêmes de l’État-nation et du fonctionnement de ses institutions afin de mettre au jour les liens entre les hiérarchies raciale, religieuse et culturelle établies à l’époque coloniale et celles d’aujourd’hui, à l’origine de discriminations structurelles multiples.
Grâce à vingt-trois contributions d’universitaires, de journalistes et de personnalités engagées, Racismes de France démêle les amalgames, révèle les dénis grossiers de la mythologie nationale-républicaine et déploie l’argumentation de l’antiracisme politique pour, enfin, lutter efficacement contre tous les racismes.
- « L’ART EST UN FAUX DIEU / Contribution à la construction d’une mondialité culturelle » le dernier ouvrage publié par Jean-Louis SAGOT-DUVAUROUX
« Que vaut un tableau de maître – objet symbolique destiné à ouvrir l’imaginaire de celles et ceux qui le voient – quand il est placé dans la nuit d’un coffre-fort ? Que dit la fétichisation qui permet d’en faire un bon placement ?
« L’auteur y lit la métaphore d’une modernité occidentale épuisée. Il propose une franche rupture avec ces croyances en s’appuyant sur une petite foule d’expériences vécues.
Cet ouvrage est alimenté par son engagement artistique entre Europe et Afrique. Réflexion décoloniale assumée. Remise en cause sans détour de ce qu’est devenu en France l’appareil culturel d’État.
« Désacraliser les paradigmes occidentaux de l’art, passage obligé si l’on veut ouvrir la voie vers une vraie conversation des cultures ? »
Je reviendrai sur cet ouvrage qui je l’espère rencontrera votre intérêt, mais aussi sur l’éditeur, Jacques Flament/Alternative éditoriale, dont les fondamentaux me semblent très prospectifs, en particulier dans leur convergence avec de nouvelles pratiques écologiques : le circuit court, la chasse au gâchis…
L’illustration de couverture est une sculpture d’un jeune plasticien malien plein de promesses, Ibrahim Bemba Kébé.
Pour acheter le livre, le plus simple et le plus rapide, c’est ici : https://www.jacquesflamenteditions.com/411-lart-est-un-faux-dieu/
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« LE MATÉRIALISME EN QUESTIONS » Dialogue critique Yvon Quiniou, Nikos Foufas
Dans cet ouvrage à deux voix, le matérialisme est interrogé : sur son statut scientifique d’abord, que l’idéologie spiritualiste dominante tend à nier malgré l’apport de Darwin. Mais aussi en comparant le matérialisme classique de Marx et celui, vitaliste, de Nietzsche. Mais aussi sur des questions plus larges qui interpellent la pensée matérialiste : comment concevoir la morale ? Implique-t-elle nécessairement l’athéisme ? Comment concevoir l’aliénation humaine ? D’où l’intérêt de revenir au matérialisme historique marxien et de l’éclaircir.
yvon quiniou matérialisme mars_Bernard Vasseur
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« Rester humain : Lacan et le lien social postmoderne » ou « Le transhumanisme, un discours capitaliste sans limite », de Matthieu MONTALBAN, économiste, aux Editions Stilus, Parution : 15 juin 2020, Collection : Résonances,
par Matthieu MONTALBAN
En ce début de XXIe siècle tout porte à penser et à croire que nous sommes à l’aube de grands bouleversements : humains, sociétaux, économiques, écologiques. À l’époque postmoderne le capitalisme néolibéral signe la fin des grands récits unificateurs de l’humanité, apportant fragilisation des liens sociaux et malaise dans la civilisation. Cet essai s’efforce de montrer qu’avec la mise au point des Discours, Lacan a fourni les outils pour interroger les égarements de la post-modernité et leurs effets sociaux.
https://www.editions-stilus.com/rester-humain.html
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« HISTOIRE DE BORDEAUX en six volumes, d’Ausone à Mauriac » par souscription ou réservation uniquement, Les éditions des Dossiers d’Aquitaine.
L’association culturelle éditrice « Les Dossiers d’Aquitaine » et son équipe rédactionnelle, à l’occasion de son quarantième anniversaire vous propose de participer à l’Histoire de Bordeaux en six volumes, intitulée « D’Ausone à Mauriac, de l’Antiquité à nos jours. Vous ferez connaissance, à travers 2000 ans d’Histoire, des personnages qui se sont engagés pour que vivent libres Bordeaux et la Guienne ». Il s’agit de la première Histoire de Bordeaux conçue, réalisée et illustrée à partir de citoyens qui ont pris, par intérêt ou par amour, la défense de notre territoire aquitain et de ses habitants. Nous voulons dans ces six ouvrages rendre hommage à ces personnages, souvent puissants, qui ne furent pas forcément des saints ou des héros intègres, mais qui par leur engagement à certains moments de leur vie ont créé ce que les historiens dénomment L’ESPRIT DE BORDEAUX, une paraphrase synonyme de tolérance et de liberté, et qui concerne aussi bien Bordeaux, la Gironde que l’Aquitaine (Guienne).
BON DE SOUSCRIPTION FOND jaune UNIQUE
Les éditions des Dossiers d’Aquitaine 7 impasse Bardos 33800 Bordeaux. Adresse mail : ddabordeaux@gmail.com Site internet : http://www.ddabordeaux.com Tél : 05 56 91 84 98
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« Communiste! Avec Marx » de Bernard VASSEUR
- En ces temps de confinement, je vous propose de découvrir le dernier livre de Bernard Vasseur, Philosophe, qui nous propose de relire les travaux de Marx et Engels à partir de l’actualisation et l’élargissement de la publication de leurs travaux, et en confrontation critique avec l’histoire… Extrêmement nourrissant dans ces temps d’indigence intellectuelle et fort utile pour la Praxis militante… Très utile pour contribuer à ce que le jour d’après ne soit pas comme avant ! Bonne lecture ! Et bonnes expérimentations sociales et politiques !
Avec Marx, penser et agir aujourd’hui.
https://www.causecommune-larevue.fr/avec_marx_penser_et_agir_aujourd_hui
« Ce qui a échoué au XXe siècle n’est pas le communisme comme on le croit souvent, mais bel et bien le socialisme sous ses deux visages : le socialisme de la social-démocratie, le socialisme de la voie autoritaire du parti unique. »
- « Le trou noir du capitalisme. Pour ne pas y être aspiré, réhabiliter le travail, instituer les communs et socialiser la monnaie », de Jean-Marie HARRIBEY, économiste (Le Bord de l’eau, 2020, 298 p., 20 €)
Le capitalisme ressemble de plus en plus à ces trous noirs qu’ont identifiés les astrophysiciens. Entraîné par une logique d’expansion infinie, il entend absorber toutes les activités humaines, les ressources naturelles, les connaissances et tout le vivant, pour en faire des marchandises.
Mais cette dynamique menace de rompre : en rabotant drastiquement les droits sociaux et en détruisant les équilibres naturels, le capitalisme engendre une crise systémique indépassable car elle jumelle pour la première fois dans l’histoire contradictions sociales et écologiques. Il égare donc l’humanité dans une voie sans issue, la financiarisation de l’économie ne pouvant que nous y précipiter encore plus vite.
Ce livre réunit de façon inédite les racines sociales et écologiques de l’impasse du mode de production capitaliste. Il montre que les concepts fondamentaux de Marx d’exploitation, de valeur tournée vers l’accumulation de capital et de rapports sociaux inégalitaires, restent les meilleurs outils d’analyse critique.
Il définit ensuite trois principes de bifurcations possibles pour quitter cette voie sans issue. Réhabiliter le travail, pour lui donner sens et dignité. Instituer les biens et services publics et les biens communs, pour garantir un espace non marchand hors de la propriété privée. Socialiser la monnaie, pour lui rendre son caractère collectif et politique. La réunion de ces trois principes est directement inspirée de l’avertissement de Polanyi, selon lequel la marchandisation du travail, de la terre et de la monnaie serait mortifère pour la société. Il est possible alors de s’éloigner du trou noir du capitalisme en rompant avec sa logique et d’amorcer ainsi une véritable transition sociale et écologique.
Jean-Marie Harribey est professeur agrégé de sciences économiques et sociales et ancien maître de conférences à l’Université de Bordeaux. Il est l’un des animateurs d’Attac-France, de la Fondation Copernic et des Économistes atterrés. Il a déjà publié notamment La richesse, la valeur et l’inestimable (Les Liens qui libèrent, 2013), Les feuilles mortes du capitalisme (Le Bord de l’eau, 2014).