Christian DURIEUX, auteur de Bandes Dessinées, sa dernière BD: « Le faux Soir », Décembre 2021
Le Lundi 13 Décembre, Christian DURIEUX, auteur de Bandes Dessinées, était l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs et d’artistes en chantiers ». Soirée animée par Marie ESTRIPEAUT-BOURJAC, et Max CABANES lui aussi auteur de BD.
Un de ses derniers livre publiée en 2021: Le faux Soir, scénario de Denis Lapière, dessin de Christian Durieux, documentation de Daniel Couvreur, Futuropolis, 2021.
Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l’histoire de la presse clandestine en diffusant, au nez et à la barbe de l’occupant nazi, un pastiche du «Soir volé», le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d’avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l’ordre nouveau.50000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d’Indépendance. Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions. Un fac-similé du journal sera inséré dans l’ouvrage! La BD revisite l’une des pages les plus inattendues de la Seconde Guerre mondiale : la diffusion d’un faux Soir qui, en pastichant le Soir « emboché », permit à un groupe de résistants de ridiculiser l’occupant allemand et ses affidés. Sans tirer un coup de feu, avec le rire pour seule arme.
Christian Durieux est né en 1965 à Bruxelles, ville dans laquelle il résida longtemps avant de venir vivre près de Bordeaux en 2008. Enfant, il ne se rappelle pas avoir eu peur des fantômes et des ogres mais il se connaît une peur bien plus insidieuse : la peur de l’ennui. Pour la contenir, il n’a cessé de changer, d’univers, de style ou d’outil. Après une licence de lettres, il se lance dans sa passion d’enfant, la bande dessinée. Tour à tour, il a dessiné des albums réalistes et sombres, du polar dans les milieux de l’espionnage avec le scénariste Jean Dufaux (« Avel », chez Glénat), de l’anticipation avec Andreas (« Mobilis » chez Delcourt), à la plume, au pinceau ou au feutre. Avec d’autres scénaristes, il s’est orienté vers les enfants, arrondissant son style : notamment la série « Oscar » chez Dupuis, sur des histoires écrites par Denis Lapière. Changeant une fois de plus, il a aimé dessiner un joli conte amoureux à New York dans « Central Park » avec Cornette. Et puis, à côté des plaisirs que procure le travail en équipe, il a voulu raconter ses propres histoires, il a écrit et dessiné « Benito Mambo » aux Humanoïdes Associés et un gros livre chez Futuropolis, « Le Pont ». Comme si se raconter des histoires ne lui suffisait pas, il a voulu en raconter à d’autres qui ont eu la gentillesse de l’écouter. Plusieurs livres naîtront de ces collaborations. En 2008, il entame une collaboration avec Jean-Pierre Gibrat au scénario pour « Les gens honnêtes », chronique familiale tragi-comique que les compères achèveront en 2016 dans un quatrième et dernier volume. Un an plus tard, toujours fidèle à Futuropolis, il y publie deux livres, l’un qu’il co-écrit avec le dessinateur Denis Larue, , « Maison d’Ether », lent voyage introspectif au Maroc, l’autre qu’il dessine sur scénario de Hervé Bourhis et Christophe Conty, « Appelle-moi Ferdinand ». Un autre tournant: ce dernier livre est dessiné en couleur directe, une première pour lui. En 2011, il a publié « Un enchantement », coédité par le musée du Louvre, l’histoire d ‘une nuit magique partagée entre un vieil homme politique et une muse mystérieuse dans les couloirs du plus beau musée du monde. Cette expérience, les visites répétées au musée pour s’en imprégner, le désir d’en retranscrire la magie, fut l’une des plus belles du trajet.
La rencontre avec le scénariste bordelais Christophe Dabitch a donné naissance à « Le captivé » qui relate de façon touchante le cas réel d’Albert Dadas, « fugueur pathologique » . Suivront les deux tomes aux éditions Futuropolis de « Geisha ou le jeu du shamisen » avec Christian Perrissin au scénario, la vie d’une jeune fille vendue par ses parents, au début du XXe siècle, à une maison de Geisha, l’initiation qui s’en suivra tout au long de sa vie, avec, en toile de fond, les bouleversements de la société et de l’histoire japonaise dans ce siècle de révolutions. Récemment il a publié, au scénario et au dessin, « Pacific Palace », une interprétation toute personnelle du groom le plus célèbre de la bande dessinée, Spirou. Il y aura d’autres collaborations, d’autres expériences, d’autres désirs. Une chose est sûre, en ce moment : Christian Durieux n’a pas le temps de s’ennuyer…
- Jean-Michel DEVESA autour de son roman « Garonne in absentia », Novembre 2021
Le Jeudi 18 Novembre à 19h Espaces Marx a accueilli Jean-Michel DEVESA autour de son roman « Garonne in absentia » (éditions Mollat) paru le 7 Octobre.
Roman de l’amour perdu que la littérature sans cesse réinvente, Garonne in abstentia nous plonge, sur les bords d’un fleuve imprévisible, dans les eaux troublées de la passion, avec de grands arbres impassibles pour seuls témoins.
Jean-Michel Devésa est professeur des universités, il enseigne la littérature en français de l’extrême contemporain. De livre en livre, il élabore une oeuvre romanesque tirant ses matériaux de l’Histoire, des ressources inépuisables de la langue et de l’imagination.
Vincent TACONET a animé la soirée….
Une courte vidéo dans laquelle Jean-Michel présente ce livre : https://youtu.be/S-lK4d3jOgU
– Le MARDI 6 AVRIL à 18h30, en visioconférence, Hervé LE CORRE, écrivain, auteur de nombreux romans policiers, sera l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs et d’artistes en chantiers ». La soirée du 2 et 4 mars n’ayant pu se tenir pour des raisons techniques…..

son dernier livre publié début 2021

Hervé Le Corre fréquente le lycée Michel-Montaigne, où il obtient son baccalauréat, série littéraire, en 1972. Il suit ensuite des études de Lettres à l’Université Bordeaux Montaigne1 Professeur de lettres dans un collège de Bègles2, il est un lecteur passionné entre autres de littérature policière. Il commence à écrire sur le tard à l’âge de 30 ans des romans noirs et connaît un succès immédiat. Son écriture, le choix de ses personnages, l’atmosphère assez sombre de ses livres le placent d’entrée parmi les auteurs français les plus noirs et les plus primés du roman policier hexagonal3. Ses romans ont été primés à de nombreuses reprises. Certains de ses livres ont été traduit en espagnol, en allemand, en anglais… Il a aussi écrit des nouvelles…
Traverser la nuit
Louise a une trentaine d’années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l’alcool. Aujourd’hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L’enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie…
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- Le Jeudi 4 Février à 18h30, en visioconférence, Al COUTELIS, Dessinateur de Bandes Dessinées, sera l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs »
La soirée sera animée par un de ses amis Max CABANES, Dessinateur de Bandes Dessinées lui aussi, qui était notre invité en décembre dernier.
Al Coutelis, de son vrai nom Alexandre Coutelis, est un dessinateur de bande dessinée et dessinateur de presse français. Avant de rentrer dans le milieu de la bande dessinée, il a exercé les professions d’ajusteur monteur, d’apprenti dessinateur chez un architecte puis chez un ingénieur. Il décide plus tard de travailler sur des projets plus artistiques et prend des cours du soir. Désireux de se faire connaître, il n’hésite pas à montrer ses travaux à René Goscinny, rédacteur en chef du célèbre journal de bande dessinée Pilote. En mars 1971, il entre à la rédaction de Pilote où il y conçoit diverses pages d’actualités. Débute alors une longue carrière d’illustrateur de presse. Il publie dans de très nombreux quotidiens et magazines (Libération, Le Monde, L’Humanité, L’Équipe, Le Parisien, Le Nouvel Observateur, Science & vie…). Son talent sera d’ailleurs récompensé par le Grand prix du dessin de presse que lui décerne le SNDP en 1972. Il s’oriente ensuite vers la bande dessinée, et travaille sur des projets prestigieux comme Superdupont (avec Jacques Lob, Marcel Gotlib, Alexis, Jean Solé), Le Cimetière des fous (avec Rodolphe), La Dame de Singapour (avec Francis Lambert), Chuck Dougherty, le privé et Tanguy et Laverdure (avec Jean-Michel Charlier), Man (avec Philippe Setbon), Bienvenue à Welcome Land (avec Didier Tronchet), A.D. Grand-Rivière (avec Bollée) ou encore Goimbax (composé de 180 épisodes parus), Di Cazzo va tous les niquer, dans des magazines spécialisés tels que Pif Gadget, Scoop, Fluide glacial ou L’Écho des savanes
– Le Jeudi 17 Décembre à 19h, Paroles de créateur, soirée en visioconférence avec Max CABANES, dessinateur de BD (Notre cadeau de Noël)…..
Max Cabanes, né le à Béziers, est un illustrateur et auteur de bande dessinée français, principalement connu pour sa série fantastique Dans les villages (publiée depuis 1977) et pour ses bandes dessinées racontant la vie de jeunes gens dans les années 1960-1970 (Colin Maillard, Les années pattes d’eph’, Bouquet de flirts). À l’aise avec toutes les techniques du dessin, apte à exceller dans un grand nombre de genre (fantastique, chronique de société, policier), ce « faiseur de monde extrêmement doué1 » a reçu en 1990 le Grand prix de la ville d’Angoulême, plus haute récompense pour un auteur de bande dessinée francophone. (Wikipédia)
Max est aussi un ami qui réside depuis de nombreuses années en Gironde et qui a accepté de participer à cette première « paroles de créateur » que nous organisons à la veille des fêtes de Noël 2020 pour éclairer de son sourire cette période un peu morose… Nous avons vécu avec lui un moment enchanteur à l’occasion d’un interview dans une cabane de pécheur sur le port de Gujan-Mestras, au festival Thrillers en septembre…. Nous avons eu envie de vous faire partager un moment de bonheur…. et vous inviter à dialoguer avec Max…. Nous espérons par ailleurs lui réserver quelques surprises au cours de la soirée…..





