Paroles de créateur et d’artistes en chantiers !

En pleine période de mobilisation des acteurs culturels, des artistes et des intermittents un écho d’un artiste et lutteur infatigable…

Pomme JOUFFROY, écrivaine, femmes de lettres et chirurgienne, une des enfants de Jean-Pierre JOUFFROY, artiste aux multiples talents, a accepté d’échanger en Janvier 2025 sur la vie et l’histoire de son père, à l’invitation d’Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde, dans le cadre de son émission « Paroles de créateurs ». C’est un échange à trois qui a eu lieu avec la participation de Vincent TACONET, Rédacteur de la Revue du secteur Culture du Pcf33, L’Ormée et Dominique BELOUGNE, secrétaire d’Espaces Marx.


Pomme JOUFFROY invitée de « Paroles de créateurs » : A propos du peintre Jean-Pierre JOUFFROY

Lien vidéo: https://youtu.be/zaVA447tJY4

Cette initiative est née de l’organisation en Gironde d’une exposition « improbable » autour de l’oeuvre de Jean-Pierre JOUFFROY, artiste internationalement connu, par l’Association Gasparr, à l’initiative de Claire SCOFIELD sa Présidente, qui se déroulera du 8 mars au 8 mai prochain, à la galerie d’art de Monségur « The Petite Gallery ». Le vernissage de l’exposition « Jean-Pierre Jouffroy, portait de l’artiste en revenant » qui a eu lieu à la galerie à Monségur, le 8 mars 2025.

Chaque mois, The Petite Gallery, galerie d’art de Monségur, propose des expositions consacrées uniquement à des artistes professionnels. Ces expos sont généralement collectives, mais la prochaine sera consacrée aux œuvres d’un seul plasticien, Jean-Pierre Jouffroy. Un artiste de très grande envergure, décédé en 2018, dont les œuvres sont d’ordinaire plutôt exposées dans des lieux comme le Centre Pompidou, à Paris,…

Jean-Pierre Jouffroy, né le 20 avril 1933 à Paris et mort le 17 septembre 2018 à Arcueil, est un peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, directeur artistique de périodiques, affichiste, historien d’art et écrivain français.

Lors de l’exposition Picasso à la fête de l’Humanité, réalisée cinq mois après la mort du peintre espagnol en avril 1973, Jean-Pierre Jouffroy commence la préface du catalogue par cette phrase : « Les peintres ne naissent pas et ne se développent pas pour nous donner ultérieurement le plaisir de les caractériser comme tels, mais bien parce qu’ils ont quelque chose à faire et que ce quelque chose nous concerne, nous, maintenant, et pour longtemps. ».

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Jean-Michel DEVESA, écrivain, Invité de « paroles de créateurs »: « Une désarmée des morts »

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Jean-Michel DEVESA, écrivain, était l’invité de l’émission d’Espaces Marx Aquitaine « Paroles de créateurs », le 5 février 2025. Il vient de publier un nouveau roman intitulé « Une désarmée des morts » aux éditions « Le Temps des cerises ». C’était l’occasion pour Vincent TACONET, Professeur de Lettres et Arts, Rédacteur en Chef de la Revue culturelle du Pcf33, « L’Ormée », et moi-même animateur de l’émission « Paroles de créateurs » de dialoguer avec Jean-Michel sur sa nouvelle création.

A vous de voir et d’écouter ! Et si vous avez envie de partager un peu plus avec l’auteur, il sera présent sur le stand d’espaces Marx Aquitaine à l’Escale du Livre de Bordeaux, à l’Espace DARWIN, début Avril, les 4, 5 et 6 avril, et participera à un échange à 10h30 le Dimanche 6 avril prochain.

Jean-Michel DEVESA Professeur émérite des universités, est né en 1956 à Alger. Il enseignait au sein de l’université de Limoges depuis 2015, après avoir exercé à l’Université de Bordeaux-Montaigne de 1997 à 2015. Jean-Michel Devesa a longtemps exercé en Afrique (Algérie, Centreafrique, Congo-Brazzaville) et a enseigné dans les universités françaises de Paris VII et de Versailles/Saint-Quentin-en-Yvelines. Ses domaines de recherche concernent le surréalisme, les avant-gardes artistiques et littéraires du XXe siècle ; les littératures noires francophones (Afrique et Antilles). Depuis quelques années, ses publications et ses travaux sont orientés vers l’étude des représentations du corps, de la sexualité et du genre dans les arts et les lettres.

Il a publié de nombreux ouvrages dont le plus récent, « Une désarmée des morts » aux éditions du Temps des Cerises, le 7 février 2025 :
Né juste après la guerre, Maurice a repris le domaine viticole familial avec sa mère Hortense. Mais il perd une jambe suite à un accident de chasse. Et d’aimable jeune chatelain, l’homme devient tyran avec tous ceux qui l’approchent. Son échappatoire, loin de la tutelle de sa mère, la chambre de Véronique à Bordeaux, prostituée, qu’il finit par épouser et ramener au domaine pour faire souche. Mais l’union reste stérile et glisse progressivement vers le mépris réciproque. Jusqu’à sombrer dans la violence et la mort. Comme si la force ancestrale du terroir réduisait à néant, faute à ses coutumes, ses tournures et sa nature, la comédie sociale aussi piètre qu’absurde que se jouent de prévisibles acteurs.

(*) « Garonne in abstentia » en 2021, Edition Mollat; « Scènes de la guerre sociale » (2020) ; »Une fille d’Alger » (2018), « L’Empreinte du souvenir », 2018; « Bordeaux : la mémoire des pierres », 2015, Mollat; « Sony Labou Tansi : Ecrivain de la honte et des rives magiques du Kongo », 2000, L’Harmattan;…

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– Pomme JOUFFROY invitée de « Paroles de créateurs » : A propos du peintre Jean-Pierre JOUFFROY

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Pomme JOUFFROY, écrivaine, femmes de lettres et chirurgienne, une des enfants de Jean-Pierre JOUFFROY, artiste aux multiples talents, a accepté d’échanger en Janvier 2025 sur la vie et l’histoire de son père, à l’invitation d’Espaces Marx Aquitaine Bordeaux Gironde, dans le cadre de son émission « Paroles de créateurs ». C’est un échange à trois qui a eu lieu avec la participation de Vincent TACONET, Rédacteur de la Revue du secteur Culture du Pcf33, L’Ormée et Dominique BELOUGNE, secrétaire d’Espaces Marx.

Cette initiative est née de l’organisation en Gironde d’une exposition « improbable » autour de l’oeuvre de Jean-Pierre JOUFFROY, artiste internationalement connu, par l’Association Gasparr, à l’initiative de Claire SCOFIELD sa Présidente, qui se déroulera du 8 mars au 8 mai prochain, à la galerie d’art de Monségur « The Petite Gallery ». Le vernissage de l’exposition « Jean-Pierre Jouffroy, portait de l’artiste en revenant » aura lieu à partir de 18h à la galerie à Monségur.

Chaque mois, The Petite Gallery, galerie d’art de Monségur, propose des expositions consacrées uniquement à des artistes professionnels. Ces expos sont généralement collectives, mais la prochaine sera consacrée aux œuvres d’un seul plasticien, Jean-Pierre Jouffroy. Un artiste de très grande envergure, décédé en 2018, dont les œuvres sont d’ordinaire plutôt exposées dans des lieux comme le Centre Pompidou, à Paris,…

Jean-Pierre Jouffroy, né le 20 avril 1933 à Paris et mort le 17 septembre 2018 à Arcueil, est un peintre, dessinateur, graveur, sculpteur, directeur artistique de périodiques, affichiste, historien d’art et écrivain français.

Lors de l’exposition Picasso à la fête de l’Humanité, réalisée cinq mois après la mort du peintre espagnol en avril 1973, Jean-Pierre Jouffroy commence la préface du catalogue par cette phrase : « Les peintres ne naissent pas et ne se développent pas pour nous donner ultérieurement le plaisir de les caractériser comme tels, mais bien parce qu’ils ont quelque chose à faire et que ce quelque chose nous concerne, nous, maintenant, et pour longtemps. ».

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-Hervé LE CORRE, invité de « Paroles de créateurs », son dernier ouvrage « Qui après nous vivrez »

Hervé LE CORRE (), écrivain de la région Bordelaise, était l’invité de la librairie du Contretemps, Samedi 21 septembre 2024, aux « Nouveaux Rendez-vous des Terres Neuves » à Bègles. Il nous a fait l’amitié de nous accorder un peu de temps pour nous parler de son dernier livre, « Qui après nous vivrez » (*) publié aux éditions Rivages, en janvier 2024. Mais aussi de quelques autres ouvrages qui jalonnent sa vie d’écrivain, comme « Dans l’ombre du brasier », dont l’intrigue se déroule pendant la semaine sanglante de la commune de Paris, ou comme « Après la guerre » évocation de l’après-guerre mondiale et de la nouvelle tragédie en préparation, le guerre d’Algérie… Il évoque pour nous la trame de son prochain roman, mais chut !… c’est en cours, et termine par quelques réflexions « pas très optimistes… ! » sur le contexte politique actuel et les perspectives sombres si la gauche rassemblée dans le Nouveau Front Populaire ne parvient pas à élargir son électorat et à reconquérir la confiance du monde du travail et des classes populaires, mais ceci est une autre histoire elle aussi en train de s’écrire comme le prochain romain d’Hervé…

(*) Hervé Le Corre, né le 13 novembre 1955 à Bordeaux, est un auteur de roman policier. Il est l’une des grandes voix du roman noir français contemporain. Il a remporté la plupart des prix de littérature policière: le grand prix de littérature policière en 2009, le Prix Mystère de la critique 2010 pour Les Cours déchiquetés et le prix Landerneau polar 2014 pour Après la guerre. Ses romans Après la guerre, Prendre les loups pour de chiens et Dans l’ombre du brasier ont connu large succès publique et critique. Ils ont été traduit en plusieurs langues.

(**) « Qui après nous vivrez ». A la fin du XXIe siècle, dans une grande ville de province, une jeune femme et son compagnon viennent malgré les crises à répétition, de donner naissance à un enfant. Un jour, le réseau électrique français s’effondre et une émeute plus violente que les autres éclate. Le jeune père ne rentre pas chez lui. Pour sa compagne, l’angoisse va grandissant. Trois générations plus tard, dans un monde où toute technologie avancée a disparu, un petit groupe de gens a trouvé un abri de fortune dans une maison campagnarde qui a échappé à la destruction. Pas pour longtemps. Des pillards vont bientôt l’incendier et les survivants vont devoir fuir sur les routes avec leur carriole et leur cheval. Commence une épopée proche du western, où chaque jour l’enjeu est de survivre…

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Musée d’Aquitaine à Bordeaux : Spectacle | La foi coloniale (Entrée libre) le Mardi 28 Mai 2024, 18:00

Théâtre, Collectif Estragon
Mise en scène Abdulrahman Khallouf, texte de Florent Viguié
Comédiens : Elise Monniaux, Damien Tridant, Elisa Rechiniac
En partenariat avec le Rahmi et MC2A
Le 1er septembre 1944, Léonce Vieljeux, le maire de la ville portuaire de La Rochelle est fusillé au camp du Struthof avec tout le réseau de résistance auquel il appartient. Ce héros, mort pour la France, est un modèle honoré par des noms de rues, de places, de lycées… Oui, mais. « Homme de son temps », il est aussi un chef d’entreprise dont la fortune s’est constituée par la colonisation.
Jeune metteuse en scène et comédienne, Blanche Vogiel, une de ses descendantes, entreprend de monter une pièce sur son aïeul. Elle choisit, pour l’incarner, de confier le rôle à un comédien noir. Dédouanement facile face à son passé ? Délit d’appropriation culturelle ? Privilège blanc ? Recontextualisation ? Vogiel coupable ? Retraçant avec un troisième comparse le parcours du personnage, les trois comédiens interrogent théâtre, histoire et devoir de mémoire…

  • Le Mercredi 22 Mai à 16h30, Espaces Marx Aquitaine rencontrera les metteurs en scène dans le cadre de son émission « Paroles de créateurs » à la salle de Conférence 17 Rue Furtado, et réalisera une captation de cette rencontre.

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Le Lundi 26 Juin à 19h, en visioconférence, Espaces Marx Aquitaine organise une soirée « Paroles de créateurs et d’artistes en chantiers » avec la participation d’un des membres de l’équipe d’animation des éditions « Nouvelles Traces », David SCHNEE, écrivain, qui sera l’invité d’Espaces Marx Aquitaine.

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« D’un côté la création, de l’autre la diffusion ? À la relation duelle, verticale et asymétrique, entre auteur et éditeur, artiste et galeriste, l’association bordelaise Nouvelles Traces substitue l’horizontalité d’une mutualisation et d’une entraide, artistes et auteurs construisant eux-mêmes leur projet éditorial avec l’appui de bénévoles pour la mise en forme, l’organisation d’expositions, d’ateliers, de salons de lecture, de performances. » par François Huglo in Sitaudis

Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine

Heure : Le Lundi  26 Juin 2023 à 19h
Participer à la réunion Zoom
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394

La soirée sera co-animée par Vincent TACONET et Dominique BELOUGNE.

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Christian DURIEUX, auteur de Bandes Dessinées, sa dernière BD: « Le faux Soir », Décembre 2021

Le Lundi 13 Décembre, Christian DURIEUX, auteur de Bandes Dessinées, était l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs et d’artistes en chantiers ». Soirée animée par Marie ESTRIPEAUT-BOURJAC, et Max CABANES lui aussi auteur de BD.

Un de ses derniers livre publiée en 2021: Le faux Soir, scénario de Denis Lapière, dessin de Christian Durieux, documentation de Daniel Couvreur, Futuropolis, 2021.
Le 9 novembre 1943, la résistance belge vient de réussir le coup le plus audacieux de l’histoire de la presse clandestine en diffusant, au nez et à la barbe de l’occupant nazi, un pastiche du «Soir volé», le quotidien belge confisqué à ses propriétaires par la Propaganda Abteilung qui avait aussi substitué à ses journalistes d’avant-guerre une rédaction composée de zélateurs de l’ordre nouveau.50000 exemplaires seront distribués soit dans le circuit normal, soit par les circuits clandestins à 10 francs pièce afin de financer le Front d’Indépendance. Le 9 novembre 1943, le grand éclat de rire qui parcourt la Belgique occupée est entendu jusque dans les capitales alliées, Londres et Washington.Si le Faux Soir fut une illustration de la zwanze bruxelloise, il fut surtout un acte de bravoure et de résistance qui valut la mort ou la prison à ses auteurs. Ce passionnant récit interroge le pouvoir des mots et de la satire comme arme de résistance contre toutes les oppressions. Un fac-similé du journal sera inséré dans l’ouvrage! La BD revisite l’une des pages les plus inattendues de la Seconde Guerre mondiale : la diffusion d’un faux Soir qui, en pastichant le Soir « emboché », permit à un groupe de résistants de ridiculiser l’occupant allemand et ses affidés. Sans tirer un coup de feu, avec le rire pour seule arme.

Christian Durieux est né en 1965 à Bruxelles, ville dans laquelle il résida longtemps avant de venir vivre près de Bordeaux en 2008. Enfant, il ne se rappelle pas avoir eu peur des fantômes et des ogres mais il se connaît une peur bien plus insidieuse : la peur de l’ennui. Pour la contenir, il n’a cessé de changer, d’univers, de style ou d’outil. Après une licence de lettres, il se lance dans sa passion d’enfant, la bande dessinée. Tour à tour, il a dessiné des albums réalistes et sombres, du polar dans les milieux de l’espionnage avec le scénariste Jean Dufaux (« Avel », chez Glénat), de l’anticipation avec Andreas (« Mobilis » chez Delcourt), à la plume, au pinceau ou au feutre. Avec d’autres scénaristes, il s’est orienté vers les enfants, arrondissant son style : notamment la série « Oscar » chez Dupuis, sur des histoires écrites par Denis Lapière. Changeant une fois de plus, il a aimé dessiner un joli conte amoureux à New York dans « Central Park » avec Cornette. Et puis, à côté des plaisirs que procure le travail en équipe, il a voulu raconter ses propres histoires, il a écrit et dessiné « Benito Mambo » aux Humanoïdes Associés et un gros livre chez Futuropolis, « Le Pont ». Comme si se raconter des histoires ne lui suffisait pas, il a voulu en raconter à d’autres qui ont eu la gentillesse de l’écouter. Plusieurs livres naîtront de ces collaborations. En 2008, il entame une collaboration avec Jean-Pierre Gibrat au scénario pour « Les gens honnêtes », chronique familiale tragi-comique que les compères achèveront en 2016 dans un quatrième et dernier volume. Un an plus tard, toujours fidèle à Futuropolis, il y publie deux livres, l’un qu’il co-écrit avec le dessinateur Denis Larue, , « Maison d’Ether », lent voyage introspectif au Maroc, l’autre qu’il dessine sur scénario de Hervé Bourhis et Christophe Conty, « Appelle-moi Ferdinand ». Un autre tournant: ce dernier livre est dessiné en couleur directe, une première pour lui. En 2011, il a publié « Un enchantement », coédité par le musée du Louvre, l’histoire d ‘une nuit magique partagée entre un vieil homme politique et une muse mystérieuse dans les couloirs du plus beau musée du monde. Cette expérience, les visites répétées au musée pour s’en imprégner, le désir d’en retranscrire la magie, fut l’une des plus belles du trajet.

La rencontre avec le scénariste bordelais Christophe Dabitch a donné naissance à « Le captivé » qui relate de façon touchante le cas réel d’Albert Dadas, « fugueur pathologique » . Suivront les deux tomes aux éditions Futuropolis de « Geisha ou le jeu du shamisen » avec Christian Perrissin au scénario, la vie d’une jeune fille vendue par ses parents, au début du XXe siècle, à une maison de Geisha, l’initiation qui s’en suivra tout au long de sa vie, avec, en toile de fond, les bouleversements de la société et de l’histoire japonaise dans ce siècle de révolutions. Récemment il a publié, au scénario et au dessin, « Pacific Palace », une interprétation toute personnelle du groom le plus célèbre de la bande dessinée, Spirou. Il y aura d’autres collaborations, d’autres expériences, d’autres désirs. Une chose est sûre, en ce moment : Christian Durieux n’a pas le temps de s’ennuyer…

  • Jean-Michel DEVESA autour de son roman « Garonne in absentia », Novembre 2021

Le Jeudi 18 Novembre à 19h Espaces Marx a accueilli Jean-Michel DEVESA autour de son roman « Garonne in absentia » (éditions Mollat) paru le 7 Octobre.
Roman de l’amour perdu que la littérature sans cesse réinvente, Garonne in abstentia nous plonge, sur les bords d’un fleuve imprévisible, dans les eaux troublées de la passion, avec de grands arbres impassibles pour seuls témoins.

Jean-Michel Devésa est professeur des universités, il enseigne la littérature en français de l’extrême contemporain. De livre en livre, il élabore une oeuvre romanesque tirant ses matériaux de l’Histoire, des ressources inépuisables de la langue et de l’imagination.

Vincent TACONET a animé la soirée….
Une courte vidéo dans laquelle Jean-Michel présente ce livre : https://youtu.be/S-lK4d3jOgU

Le MARDI 6 AVRIL à 18h30, en visioconférence, Hervé LE CORRE, écrivain, auteur de nombreux romans policiers, sera l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs et d’artistes en chantiers ». La soirée du 2 et 4 mars n’ayant pu se tenir pour des raisons techniques…..

    son dernier livre publié début 2021

Hervé Le Corre fréquente le lycée Michel-Montaigne, où il obtient son baccalauréat, série littéraire, en 1972. Il suit ensuite des études de Lettres à l’Université Bordeaux MontaigneProfesseur de lettres dans un collège de Bègles2, il est un lecteur passionné entre autres de littérature policière. Il commence à écrire sur le tard à l’âge de 30 ans des romans noirs et connaît un succès immédiat. Son écriture, le choix de ses personnages, l’atmosphère assez sombre de ses livres le placent d’entrée parmi les auteurs français les plus noirs et les plus primés du roman policier hexagonal3. Ses romans ont été primés à de nombreuses reprises. Certains de ses livres ont été traduit en espagnol, en allemand, en anglais… Il a aussi écrit des nouvelles…

Traverser la nuit

Louise a une trentaine d’années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l’alcool. Aujourd’hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L’enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.

Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie…

            

  • Le Jeudi 4 Février à 18h30, en visioconférence, Al COUTELIS, Dessinateur de Bandes Dessinées, sera l’invité d’Espaces Marx Aquitaine, à l’occasion de sa soirée « Paroles de créateurs »

La soirée sera animée par un de ses amis Max CABANES, Dessinateur de Bandes Dessinées lui aussi, qui était notre invité en décembre dernier.

Al Coutelis, de son vrai nom Alexandre Coutelis, est un dessinateur de bande dessinée et dessinateur de presse français. Avant de rentrer dans le milieu de la bande dessinée, il a exercé les professions d’ajusteur monteur, d’apprenti dessinateur chez un architecte puis chez un ingénieur. Il décide plus tard de travailler sur des projets plus artistiques et prend des cours du soir. Désireux de se faire connaître, il n’hésite pas à montrer ses travaux à René Goscinny, rédacteur en chef du célèbre journal de bande dessinée Pilote. En mars 1971, il entre à la rédaction de Pilote où il y conçoit diverses pages d’actualités. Débute alors une longue carrière d’illustrateur de presse. Il publie dans de très nombreux quotidiens et magazines (Libération, Le Monde, L’Humanité, L’Équipe, Le Parisien, Le Nouvel Observateur, Science & vie…). Son talent sera d’ailleurs récompensé par le Grand prix du dessin de presse que lui décerne le SNDP en 1972. Il s’oriente ensuite vers la bande dessinée, et travaille sur des projets prestigieux comme Superdupont (avec Jacques Lob, Marcel Gotlib, Alexis, Jean Solé), Le Cimetière des fous (avec Rodolphe), La Dame de Singapour (avec Francis Lambert), Chuck Dougherty, le privé et Tanguy et Laverdure (avec Jean-Michel Charlier), Man (avec Philippe Setbon), Bienvenue à Welcome Land (avec Didier Tronchet), A.D. Grand-Rivière (avec Bollée) ou encore Goimbax (composé de 180 épisodes parus), Di Cazzo va tous les niquer, dans des magazines spécialisés tels que Pif Gadget, Scoop, Fluide glacial ou L’Écho des savanes

– Le Jeudi 17 Décembre à 19h, Paroles de créateur, soirée en visioconférence avec Max CABANES, dessinateur de BD (Notre cadeau de Noël)…..

Max Cabanes, né le à Béziers, est un illustrateur et auteur de bande dessinée français, principalement connu pour sa série fantastique Dans les villages (publiée depuis 1977) et pour ses bandes dessinées racontant la vie de jeunes gens dans les années 1960-1970 (Colin Maillard, Les années pattes d’eph’, Bouquet de flirts). À l’aise avec toutes les techniques du dessin, apte à exceller dans un grand nombre de genre (fantastique, chronique de société, policier), ce « faiseur de monde extrêmement doué1 » a reçu en 1990 le Grand prix de la ville d’Angoulême, plus haute récompense pour un auteur de bande dessinée francophone. (Wikipédia)

Max est aussi un ami qui réside depuis de nombreuses années en Gironde et qui a accepté de participer à cette première « paroles de créateur » que nous organisons à la veille des fêtes de Noël 2020 pour éclairer de son sourire cette période un peu morose… Nous avons vécu avec lui un moment enchanteur à l’occasion d’un interview dans une cabane de pécheur sur le port de Gujan-Mestras, au festival Thrillers en septembre…. Nous avons eu envie de vous faire partager un moment de bonheur…. et vous inviter à dialoguer avec Max…. Nous espérons par ailleurs lui réserver quelques surprises au cours de la soirée…..