Espaces Marx Aquitaine accueillera le Lundi 13 Octobre 2025 à 17h00 Salle de Conférence 17 Rue Furtado à Bordeaux, Jeremy RINGOT, Chaudronnier aéronautique à l’AIA Bordeaux (Atelier Industriel de l’Aéronautique), Syndicaliste, Militant politique, à son initiative « Paroles de salariè-es » en partenariat avec la Revue « Économie & Politique ». Soirée publique, ouverte à tous. ![]() Jeremy viendra nous parler de son activité professionnelle, de son engagement syndical, de son rapport au travail et du sens de son activité professionnelle. Il nous fera partager quelques réflexions sur l’avenir de son secteur professionnel, l’Aéronautique et les enjeux auxquels sont confrontés les salariés de son entreprise. Il évoquera s’il le souhaite, ses engagements citoyens et sa vie sur son lieu de résidence. ![]() L’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux Situé à Floirac, sur la rive droite bordelaise, l’Atelier industriel de l’aéronautique (AIA) de Bordeaux est spécialisé dans le MCO (maintien en condition opérationnelle) et l’expertise des moteurs d’aéronefs militaires. L’AIA de Bordeaux emploie plus de 1 000 personnes, et assure la maintenance des turboréacteurs du Rafale, du Mirage 2000 et des Alphajets, des turbopropulseurs de l’Atlas A400M, du Hawkeye, ainsi que des turbomoteurs d’hélicoptères (Lynx, Tigre et NH90). L’AIA de Bordeaux et quatre autres Ateliers industriels constituent le SIAé – Service industriel de l’aéronautique. Le SIAé est rattaché à l’État-Major de l’armée de l’Air et de l’Espace (EMAAE) dépendant du ministère des Armées.En 2024 : Sécurité, recrutement, formation, sécurisation des financements et souveraineté, au-delà de la décarbonation de l’industrie aéronautique, étaient les cinq grands défis de l’industrie aéronautique civile et militaire. Qu’en est-il en 2025 au regard de l’instabilité internationale y compris en Europe, et des enjeux de Défense Nationale et Européenne ? La soirée sera animée par Pierre GIACOMINI, Syndicaliste à Ariane Espace et Dominique BELOUGNE, Secrétaire dEspaces Marx Aquitaine. et ![]() |
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Joel VIGNERIE, Cheminot, syndicaliste, militant politique, invité de « Paroles de salarié-es »
Espaces Marx Aquitaine a accueilli le Vendredi 22 Novembre 2024 à son émission « Paroles de salariè-es », Joël VIGNERIE, Cheminot, syndicaliste, militant politique, Représentant CGT au CSE TER Nouvelle-Aquitaine de la SNCF.
Au lendemain d’un mouvement important des Cheminots notamment pour défendre le service public de transport de marchandises, et la branche FRET de la SNCF, il est venu nous parler à la fois de son travail, de son entreprise qui est un service public (En voie de privatisation et d’éclatement après de nombreuses restructurations), de ses engagements éventuels pour affronter les enjeux de son entreprise, ses transformations en cours (ouverture à la concurrence et ses conséquences pour les salariés et les usagers; le démantèlement programmé de Fret SNCF, l’entreprise numéro une du fret ferroviaire en France.), les combats et le rôle des salariés dans ces évolutions, l’utilité sociale et industrielle de la SNCF, l’évolution des rapports sociaux,….
Il nous a parlè des nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les organisations syndicales avec l’éclatement du salariat, la présence de salarié faisant le même travail avec des statuts, des rémunérations, des droits, et des employeurs différents (Statutaires, contractuels, intérimaires, sous-traitants, employés des différentes filiales de la SNCF, entreprises concurrentes sur le rail, autres entreprises de transport de marchandises et d’usagers,…). Il s’interroge avec ses collègues comment unir ses différents acteurs dans l’action collective, la coopération, des droits pour les salariés à égalité sur les salaires, les déroulement de carrières, les conditions de travail, les possibilités de mutations, l’accès à des logements dignes près des lieux de travail, des conquis sociaux pour l’accès aux loisirs, aux vacances, au sport pour l’ensemble des salariés et leurs enfants….
Écoutez le ! C’est passionnant !
Tout ce qui peut être utile au monde du travail, à son rôle dans la transformation sociale et l’évolution de notre société… Tout ce qui peu montrer et valoriser l’intervention du monde du travail et de la création dans la transformation de la société vers la satisfaction des besoins humains, et sociaux, notamment de transports des personnes et des marchandises.
Il est l’incarnation, comme de nombreux et nombreuses autres salariés, de la capacité potentielle et réelle, à comprendre l’évolution des structures des entreprises, identifier les nouveaux enjeux de classe auxquels est confronté le monde du travail et le salariat, et de sa capacité à construire les conditions du rassemblement et la convergence d’action dans la coopération, pour changer la vie dans nos entreprises et nos services publics, contestés les orientations ultralibérales et concurrentielles, pour imposer de nouveaux critères de gestion, soucieux tout à la fois de la réponses aux besoins humains et sociaux, dans un environnement qui respecte les hommes et la nature dont ils font partie intégrante.
Merci Joël !
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Bertrand LUBAC, Enseignant-Chercheur à l’Université de Bordeaux, invité de « Paroles de salarié-es »
Espaces Marx Aquitaine a accueilli le Lundi 30 Septembre 2024 à 18h Bertrand LUBAC, Maître de Conférence à l’Université de Bordeaux, Syndicaliste à son initiative « Paroles de salariè-es »

Il viendra nous parler de son travail d’Enseignant-Chercheur, du service public d’enseignement-supérieur et de recherche et des enjeux qui le traversent, mais aussi de ses engagements puisqu’il est secrétaire général du syndicat CGT des personnels de l’Université de Bordeaux, nouvellement élu au dernier congrès de l’Union Départemental de la Gironde en septembre 2023, à la Commission exécutive.
Le lien pour se connecter :
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Lundi 30 Septembre 2024 à 18h30
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394
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Les soirées organisées précédemment :
–André LANUSSE, ouvrier agricole dans le Médoc, invité de paroles de salarié, Février 2024
– Fançois-Xavier VILLENAVE, Ingénieur à la centrale Nucléaire du Blayais, « Paroles de salariée-es », Novembre 2023
– Denis BOUTINEAU, syndicaliste dans la construction et le BTP, invité de « Paroles de salarié-es, Juin 2023
– Séverine RIZZI, cheminote à Bordeaux, invitée de « Paroles de salariés », mars 2023
– Patrick ROJO, Paroles de salarié, Délégué central d’entreprise chez SANOFI, Janvier 2023
– Jean GUILHAMET, Ingénieur dans l’aéronautique, invité de « Paroles de salariés », Novembre 2022
– « Paroles de salariés » : Pierre GIACOMINI, délégué syndical central CGT ArianeGroup, Janvier 2022
– Paroles de salariés : « Quel avenir pour la Papèterie de Bègles ? », Octobre 2021
Voir ci-après les liens pour regarder ces soirées.
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–André LANUSSE, ouvrier agricole dans le Médoc, invité de paroles de salarié, Février 2024
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– Le Mardi 21 Novembre à 20h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salarié-es » dont l’invité sera François-Xavier VILLENAVE, Ingénieur à la Centrale du Blayais, Responsable CGT dans le secteur de L’énergie. Il nous parlera de son activité professionnelle, de son engagement syndical, de son rapport au travail et du sens de son activité professionnelle. Il nous fera partager quelques réflexions sur l’avenir de son secteur professionnel, l’énergie nucléaire et les enjeux auxquels sont confrontés les salariés. |

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Présentation de François-Xavier VILLENAVE :François-Xavier VILLENAVE est un agent de l’entreprise EDF depuis plus de deux décennies et il travaille à la centrale nucléaire de production d’électricité du Blayais, sur le bord de l’estuaire de la Gironde, depuis 15 ans, aujourd’hui ingénieur chargé d’animation environnementale et réglementaire.Il témoigne de ses convictions pour la sauvegarde de la planète et la justice humaine. Il nous parle de son parcours en et hors d’EDF, puisqu’il a osé le pari de créer sa propre entreprise à une époque. De l’évolution récente de son regard avec prise de conscience sur la société et la pression patronale omniprésente qui l’a amené à s’engager fortement dans la lutte syndicale au sein de la CGT, notamment comme militant, représentant du personnel en CSE local et en étant candidat au conseil économique Social et Environnemental de la région Nouvelle Aquitaine pour tenter de faire « bouger les lignes ».Il aborde avec passion ses combats contre le dérèglement climatique et sociétal, la thématique de l’énergie décarbonée, qu’elle soit d’origine renouvelable ou nucléaire et leurs difficultés techniques associées.Il décrit enfin, de l’intérieur, les rouages de son usine et du groupe EDF, avec tous les atouts qu’ils comportent mais aussi, et sans détours, les nombreux inconvénients organisationnels et humains de cette grosse machine, tout en voulant rester positif sur la capacité du collectif à œuvrer ensemble pour un avenir favorable à tous. |

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Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx AquitaineHeure : Le Mardi 21 Novembre 2023 à 20hParticiper à la réunion Zoom Pour Participer à la réunion Zoom :https://us02web.zoom.us/j/87533432394 La soirée sera animée par Dominique BELOUGNE. |
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– Le Mardi 13 Juin à 19h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salarié-es » dont l’invité sera Denis BOUTINEAU, Responsable CGT dans le secteur du BTP. Il nous parlera de son activité professionnelle, de son engagement syndical, de son rapport au travail et du sens de son activité professionnelle. Il nous fera partager quelques réflexions sur l’avenir de son secteur professionnel, le BTP et les enjeux auxquels sont confrontés les salariés, notamment les accidents du travail nombreux et souvent mortels.
Présentation de Denis BOUTINEAU :
Je travaille à l’Entreprise Santerne Aquitaine à Bruges à Bruges. C’est une entreprise qui a pour Convention Collective les Travaux Publics. Nous réalisons tous les travaux d’électricité dans le tertiaire (Bureaux), le transport, le militaire et l’environnement (Stations d’épurations). Je suis Employé en Bureau d’Etude mais, il peut m’arriver à étudier et suivre des Chantiers comme je le pont Chaban Delmas sur lequel j’ai œuvré pendant 4 ans. (Depuis le Chiffrage, l’étude, le suivit des travaux et la mise en service). Chez Santerne Aquitaine nous sommes une cinquantaine de Salariés, et notre Entreprise est une des 800 Entreprises et filiales de Vinci-Energies en France avec 32000 salariés. Au niveau Syndical et activités Sociales je suis le Délégué Syndical de l’Entreprise et Secrétaire du CSE. J’étais pendant de nombreuses années Représentant CGT au Comité de Groupe Vinci, responsabilité que je viens de laisser en mai de cette année. Je suis aussi le Secrétaire de la l’Union régionale CGT Construction Bois Ameublement de la Nouvelle Aquitaine, dons l’animateur de relais de la Fédération FNSCBA CGT sur notre Territoire et à ce titre membre de la Commission Exécutive Fédérale. Notre Fédération contient tous salariés des Entreprises qui œuvrent dans l’acte de construire : les carrières et matériaux, Bureaux d’études, Architectes, Bâtiment, Travaux publics, Construction Bois, travail mécanique du Bois, ameublement…… Nous sommes donc les acteurs de la fabrication de la Cité de demain. Cité qui devra prendre en compte dès son élaboration, les critères écologiques et environnementaux, être sociale, démocratique et prendre en compte un amèrement du territoire concerté. Ma responsabilité à l’URCBA CGT NA de m’a amené à effectuer un travail tout particulier sur les Accidents du Travail, et en particulier sur les morts au travail sur les Chantier du BTP. (Plus d’un mort par jour travaillé). Nos revendications sur la reconnaissance de la Pénibilité et de la Dangerosité de nos métiers doivent être prise en compte. Cela pour que les salariés de chantiers puissent quitter l’activité à 55 ans dans de bonnes conditions de Santé et matérielles. Je vous parlerai et approfondirai nos démarches revendicatives et nos initiatives sur les morts au travail.

Voici ce qu’en dit le site de l’Assurance Maladie : « Les accidents du travail, les maladies professionnelles mais aussi les accidents de trajet sont fréquents sur les chantiers de construction. Ils ont des conséquences humaines qui peuvent être graves, voire fatales. Ils ont aussi un coût non négligeable pour l’entreprise notamment. Alors que le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) représente plus de 8 % des salariés inscrits au régime général (statistiques nationales de la sinistralité́ de l’Assurance Maladie – Risques professionnels), ce sont chaque année 8 millions de jours de travail qui sont perdus, en lien avec les accidents du travail et les maladies professionnelles. Pour les entreprises, c’est l’équivalent de 36 000 emplois à temps plein, pour un coût direct de plus de 1 milliard d’euros, versés au titre de leurs cotisations accidents du travail (AT) et maladies professionnelles (MP). De nombreuses maladies professionnelles sont en effet reconnues dans le secteur du BTP : troubles musculosquelettiques, pathologies liées à l’inhalation de poussières d’amiante, atteintes auditives, etc. Par ailleurs, les déplacements fréquents des salariés du BTP engendrent de nombreux accidents de trajet. Au cours des 30 dernières années, un important dispositif de mesures de prévention des risques professionnels a réduit très nettement le nombre d’accidents du travail et des différents types de risques associés. Néanmoins, le BTP reste l’un des secteurs les plus sinistrés, avec 56 accidents du travail enregistrés pour 1 000 salariés (la moyenne de tous les secteurs est autour de 34). Des manquements en matière de sécurité et de protection de la santé continuent d’être constatés sur les chantiers, pouvant mener à des accidents graves. »
Ou encore le site de l’INRS santé et sécurié au travail : « Le secteur du bâtiment et des travaux publics concentre près de 9 % des salariés du régime général. Il représente à lui seul environ 18 % des accidents avec arrêt de travail et près de 30 % des décès. Un constat qui mérite une analyse spécifique et suppose que les efforts de prévention soient poursuivis. »
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Mardi 13 Juin 2023 à 19h
Participer à la réunion Zoom
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394
La soirée sera animée par Dominique BELOUGNE.
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– Le Jeudi 23 Mars à 19h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salarié-es » dont l’invitée sera Séverine RIZZI, secrétaire CGT Cheminots à Bordeaux, et salariée de la SNCF. Elle nous parlera de son activité professionnelle, de son engagement syndical, de ses choix politiques, de son rapport au travail et du sens de son activité professionnelle. Elle nous fera partager quelques réflexions sur l’avenir de la SNCF et les enjeux auxquels sont confrontés les salariés et les services de transports de marchandises et de transports en commun, notamment en proximité.

Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Jeudi 23 Mars 2022 à 19h
Participer à la réunion Zoom
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394
La soirée sera animée par Dominique BELOUGNE.

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– Le Jeudi 12 Janvier à 19h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salariés » dont l’invité sera Patrick ROJO, délégué syndical CGT et salarié de l’entreprise SANOFI à Ambarés, qui viendra nous parler des actions en cours contre la répression syndicale qui a fait au long conflit de plusieurs semaines au cours du mois de décembre, et de « La vie concrète dans une grande entreprise de l’industrie du médicament ».


Il nous présentera son activité professionnelle et son engagement syndicale, son rapport au travail et « le sens » de son activité professionnelle. Il nous fera partager quelques réflexions sur l’industrie du médicament et son avenir face aux enjeux épidémiques comme le COVID. Après plusieurs semaines de conflit sur les 14 sites de production en France, plusieurs élus et militants syndicaux CGT ont été convoqués mi-décembre par la direction, certains pour des entretiens préalables à sanction « pouvant aller jusqu’au licenciement ». La direction évoque des « actions illicites (qui) ont pu empêcher les sites concernés de pouvoir continuer à fonctionner normalement et perturber la fabrication et la livraison de médicaments et vaccins essentiels pour les patients », tout en affirmant son attachement au « droit fondamental » à la grève. Patrick fait partie des militants convoqués. Dans cette épreuve de force qui est aussi une bataille de chiffres, la CGT avance celui de 3 000 à 4 000 salariés qui ont posé au moins une heure de grève par jour au cours du conflit – ce que la direction conteste, évaluant la part de personnel gréviste à 3 % ou 4 % des 20 000 « collaborateurs » du groupe en France. Au cœur de l’automne, les employés de Sanofi avaient lancé leur grève à l’occasion d’une session de négociations annuelles obligatoires avec une idée en tête : conquérir un partage des richesses plus équitable, dans une entreprise à la santé éclatante (6,22 milliards d’euros de bénéfices nets en 2021) et dont le directeur général, Paul Hudson, a touché près de 9 millions d’euros en 2021, ce qui le classe parmi les patrons les mieux payés en France, selon une étude du cabinet Proxinvest. Considérant aussi les coups portés par l’inflation au pouvoir d’achat des travailleurs, la CGT revendiquait 10 % d’augmentation collective pour les employés de Sanofi en 2023. La direction, qui se targue de proposer « depuis de nombreuses années des conditions salariales parmi les plus attractives, toutes entreprises confondues en France », a formulé des propositions sensiblement inférieures et les négociations avec les organisations syndicales ont été abandonnées. À la suite de cet échec, l’entreprise productrice du Doliprane indique avoir « maintenu une politique volontariste de revalorisation salariale avec une enveloppe globale d’augmentation de + 8,2 % pour 2023 ». Celle-ci se compose, nous précise-t-elle, d’une augmentation de 4 % du salaire de base (auxquels s’ajoutent les « automatismes conventionnels et d’ancienneté ») et d’une prime de partage de la valeur de 2000 euros versée lors de ce mois de décembre. Depuis, la direction a signé avec la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC des accords au niveau des différents groupes de Sanofi qui prévoient notamment un minimum d’augmentation de 1 500 euros pour tous les salariés. Patrick nous parlera de ce conflit où les salariés ont manifesté une mobilisation historique ….
Les pénuries de médicaments ont été multipliées par 30 en dix ans. Comment en est-on arrivé là ?
Les sites de production français ont fermé les uns après les autres. Dans les années 1980, notre pays comptait près de 470 entreprises de production du médicament. Désormais, il n’en reste que 247. A titre d’exemple, entre 2008 et 2022, l’entreprise Sanofi a réduit de 28 % ses effectifs en CDI, fermé 15 centres de recherche et une usine de production dans notre pays. Cette politique conduit à la situation qu’on connaît aujourd’hui. Il ne faut pas s’étonner des ruptures de stock. L’autre problème, c’est que les laboratoires externalisent leur production en Inde et en Asie. Or, dès qu’il y a un problème sur une chaîne, ça rompt tout l’équilibre, puisque les productions se font à flux tendu pour optimiser les profits.
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Jeudi 12 Janvier 2022 à 19h
Participer à la réunion Zoom
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394 La soirée sera animée par Dominique BELOUGNE.

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Le Jeudi 10 Novembre à 19h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salariés » dont l’invité sera Jean G., Ingénieur, qui viendra nous parler de « La vie concrète dans une grande entreprise de l’aéronautique ».

– Jean GUILHAMET, Ingénieur, invité de « Paroles de salariés »
Il nous présentera son activité professionnelle et son engagement syndicale, son rapport au travail et « le sens » de son activité professionnelle. Il nous fera partager quelques réflexions sur le transport aérien et son avenir face aux enjeux climatiques et énergétiques. Il évoquera la scission cols bleus / cols blancs, et la possibilité de dépasser ce fossé en faisant converger les centres d’intérêts des uns et des autres dans l’entreprise, et nous parlera d’un bouillonnement d’initiatives chez les salariés avec quelques exemples concrets comme la formation de collectifs manger mieux manger bien, développement de respirateurs pendant la période du COVID et d’autres, expression d’une recherche croissante de socialisation et de possibilité de répondre aux enjeux de sociétés actuels… sans oublier la difficulté des syndicats et partis politiques à prendre en compte ces nouveaux comportements sociaux. Un regard lucide qui affronte le « désengagement » d’une partie de la jeunesse et du monde du travail sans considérer que c’est une fatalité…
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Jeudi 10 Novembre 2022 à 19h
Participer à la réunion Zoom
Pour Participer à la réunion Zoom :
https://us02web.zoom.us/j/87533432394

La soirée sera animée par Jean-Claude MASSON, Ingénieur retraité d’EDF, animateur de Polyphonie Militante sur la Radio RIG.
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– Le Mardi 18 Janvier à 19h, en visioconférence, Espaces Marx organise une soirée « Paroles de salariés » dont l’invité sera Pierre GIACOMINI, délégué syndical central CGT ArianeGroup et membre du collectif aéronautique, spatial et transport aérien du Parti Communiste Français

** « Paroles de salariés » : Pierre GIACOMINI, délégué syndical central CGT ArianeGroup, Janvier 2022
ArianeGroup, un outil pour la maîtrise collective de l’espace, constructeur des fusées Ariane, a annoncé son intention en septembre 2021 de supprimer 600 postes d’ici la fin 2022. Tous les sites du groupe sont concernés par cette réduction d’effectifs, dont ceux situés à Saint-Médard en Jalles et au Haillan. Au total, 3 500 salariés sont employés par le groupe dans le département.
Alors que le spatial est au point de rencontre de deux grandes révolutions : la maîtrise par l’humanité de son environnement naturel, et la maîtrise de la circulation et du traitement des informations, la France et l’Europe ne devraient-elles pas construire une nouvelle maîtrise publique et citoyenne des choix qui peuvent être effectués dans ce domaine ? Car au-delà même de la situation d’Ariane Group, la question de la maîtrise de l’espace pose des questions en cascade sur le développement de nos sociétés. N’est-il pas urgent d’extraire le spatial des logiques de rentabilité ?

Ces enjeux méritent toute notre attention, c’est pourquoi nous avons proposé à Pierre Giacomini, délégué syndical central CGT, secrétaire du CCE Herakles et du comité de groupe Safran, de venir nous parler de ces enjeux industriels.
Sujet : Rencontre organisée par Espaces Marx Aquitaine
Heure : Le Mardi Janvier 2022 à 19h
Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/87533432394?pwd=eHVKQjVQUUJGZEFtRHBqRVYyQ1JTQT09
ID de réunion : 875 3343 2394
Code secret : 102342
Par Téléphone, Trouvez votre numéro local : https://us02web.zoom.us/u/kd46g981PB

La soirée sera animée par Frédéric MELLIER, élu communiste au Conseil Régional de la Nouvelle Aquitaine, et membre de la Rédaction de la Revue économie & Politique.
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-Paroles de salariés : « Quel avenir pour la Papèterie de Bègles ? », Octobre 2021
Paroles de salariés : « Quel avenir industriel pour la Papèterie de Bègles ? »
Avec la participation de Claude DUTHIL, Président de l’association « Avenir Papeterie de Bègles », Vincent BOIVINET, Maire-Adjoint à Bégles, Secrétaire de la Section Locale du Pcf, Jean-Jacques BORDES, Retraité, ancien consultant à la SECAFI, Daniel CASTANON, Secrétaire du CSE de la Papèterie, Mario CIONA, Responsable de la FILPAC-CGT en Gironde, Stéphane OBE, Secrétaire de l’UD-CGT33 (sous réserve),…
La soirée était animée par Jean-Claude MASSON, membre du Bureau d’Espaces Marx.
Elle s’est déroulée le Mercredi 13 Octobre à 19h.
Un beau combat qui n’est pas terminé, plein d’enseignements sur la capacité des salariés à affronter les enjeux de leur entreprise et de son avenir. Parler d’avenir industriel au chœur d’une ville, proposant de prendre en compte toutes les problématiques d’aujourd’hui : activités utiles et non polluantes, économie circulaire et recyclage des « déchets » pour en faire une matière première, circuits courts, modernisation de leur outil de travail, développement de l’emploi, création d’une école professionnelle prenant en compte les évolutions du métiers, ect… Évidemment le chemin n’est pas bordé de roses. Nous sommes toujours dans un monde dominé par les logiques capitalistes et s’attaquer au « mur de l’argent » n’est pas évidant. Mais ils ont plein d’idées et surtout une expérience professionnelle et sociale très riche. Ils ont du courage et veulent maitriser leur avenir et leur vie tout simplement avec un beau projet qui s’inscrit pleinement dans ce que l’on nomme aujourd’hui l’économie sociale et solidaire… Les pouvoirs publics, l’Etat et les collectivités territoriales, les banques ont un rôle à jouer considérable et une responsabilité pour que cette aventure pleine d’espoir en l’avenir réussisse ! L’argent existe pour que des activités créatrices de richesses et d’emplois comme la papèterie de Bègles vivent et se développent. Mais pour cela il faut dépasser l’exclusivité les seuls critères capitalistes archaïques, et s’ouvrir à la modernité de critères humains, sociaux, démocratiques, environnementaux pour un développement soutenable et durable…
La Papèterie de Bègles, qu’est-ce que c’est ?
Implantée depuis 1929 à Bègles, aux portes de Bordeaux, la Papèterie de Bègles est composée d’une centaine de salariés, et produit du papier qui, à travers l’histoire, à été utilisé pour la confection de sacs, de papier stratifié, et finalement du papier pour plaques de plâtre. La Papèterie de Bègles a une capacité de production de plus de 80.000 tonnes de papiers par an, et tout ça intégralement à partir de papiers et cartons pour recyclage. Tout ce savoir faire en fait un acteur majeur, que ce soit dans le recyclage, ou dans l’économie et l’emploi régional.
Quelle est la problématique ?
Le groupe belge Etex, à qui appartient la Papèterie de Bègles, a décidé de liquider cette usine, tout simplement car elle ne rentre pas dans la stratégie financière du groupe. Le site a été contraint de fermer ses portes le 31 mars 2021, et les salariés ont reçu leurs lettres de licenciement de la part d’Etex. Parallèlement, le groupe Global Hygiène a signé un accord exclusif avec Etex pour la cession du site de la Papèterie de Bègles, et a pour projet une usine de fabrication d’essuie-tout, qui ne verrait le jour au mieux que dans plusieurs années, qui imposerait de démanteler une grande partie du site en vu d’en reconstruire certaines. Ce projet ne permettrait pas de réintégrer les 92 salariés de la Papèterie de Bègles.
Quelle est la solution ?
Malgré cette situation difficile, un groupe composé de salariés, d’ex-dirigeants, de syndicalistes, et autres bénévoles, a décidé de se battre pour l’avenir de la Papèterie et de ses salariés, en répondant à l’appel d’offre de reprise face à Global Hygiène. C’est ensemble qu’ils ont donné naissance à l’association Avenir Papèterie de Bègles, dont l’objectif est de développer un projet pour la pérennisation et la modernisation de cette activité historique afin de maintenir l’emploi, développer une filière de valorisation régionale, miser sur l’économie circulaire, et développer un domaine d’expertise au bénéfice de la région.



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